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Bienvenue dans la Base de Données des livres !

Vous y trouverez des ouvrages post-apo que la communauté souhaite partager. Il vous est possible de rajouter des fiches de livres, alors partagez vos trouvailles avec la communauté FoGen ! Une grande partie des ouvrages que vous trouverez sont ici grâce au travail de Jacques Haesslé sur son site : http://destination-armageddon.fr/index.html. Un grand merci à lui pour son travail exceptionnel !

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Livres

  1. Type: livre Thème: péril jaune et guerre des races, guerres futures 1 Auteur: Robert HEINLEIN Parution: 1951
    En un futur indéterminé mais après l’an 2000, les Etats-Unis sont envahis et terrassés par les Pan-Asiates, Mongols, Chinois, Indiens qui, ayant débordé la Russie Soviétique, font peser une poigne de fer sur les USA :
    " La soviétisation de l’Asie en avait chassé les occidentaux, et tout particulièrement les Américains, beaucoup plus efficacement  que n’aurait pu le faire n’importe quelle décision du Congrès. "
    Les Américains, numérotés, immatriculés, parqués en des camps de concentration vivent le sort des esclaves sous la férule d’un " Prince Royal ". Seule, dans toute l’Amérique, une base secrète, située près de Denver, n’avait pas été découverte. Là, différents scientifiques s’appliquent à la mise au point d’un appareil spécial, sorte de "transmetteur de matière". Une mauvaise manipulation tue la quasi-totalité des ressortissants de la base, à l’exception de quelques scientifiques.
    Voilà la situation que découvre le colonel Withney Ardmore lorsqu’il prend le commandement des scientifiques présents, Thomas Graham, Robert Wilkie, Herman Scheer, le major Brooks et le colonel Calhoun. La question qui se pose est la suivante : comment, lorsqu’on a si peu de moyens, résister à l’envahisseur ? Ses espoirs reposent sur trois idées. La première est l’exigence d’une obéissance totale et inconditionnelle aux ordres reçus. La deuxième suppose une utilisation des techniques de bluff et la maîtrise des communications. La troisième consiste en l’achèvement de ce qui pourrait devenir l’arme ultime, le fameux transmetteur, qu’il baptise le " ledebetter " en hommage à son inventeur disparu. Puisqu’il est impossible de résister aux Jaunes par la force, Ardmore constituera une 6ème  colonne, chargée de les déstabiliser. Par le truchement d’une religion crée de toutes pièces – les Jaunes ne comprenant rien aux Dieux occidentaux -  il implantera des temples sur l’ensemble des Etats-Unis, et créera une prêtrise ad hoc, thuriféraire  du nouveau dieu "Mota". Ce travail sera sensiblement facilité par le rayon Ledbetter, véritable outil multi-fonction. Ce dernier présente des possibilités qui tiennent du miracle : découper de plaques de granit, soulever, tirer, pousser des objets très lourds, assommer, désintégrer les êtres humains, et in fine, transmuter les métaux en or.
    Le réseau s’organise rapidement. Des nouveaux venus, soigneusement triés  formeront la prêtrise ; chacun d’entre eux gagnera un temple, muni d’un "bourdon", une application individuelle du rayon ledbetter,  et d’un émetteur-récepteur qui leur permettra d’adapter leur gestuelle aux attentes des fidèles. Vêtus d’une manière appropriée, ils en imposeront aux Pan-asiates d’autant plus facilement qu’ils les arrosent littéralement de pièces en or chimiquement pur et d’affirmations réitérées de soumission à l’autorité du prince Royal. Les temples où s’opèrent les "miracles " , uniquement réservés aux Blancs, attirent de plus en plus de monde par l’offre d’un repas gratuit ou d’une guérison-minute à travers l’entremise du transmetteur.
    Les Pan-asiates, dépassés, réagissent tardivement mais seront incapables de s’opposer à la lutte psychologique que leur livre Ardmore. Une agitation violente s’étend de proche en proche. Il est d’ores et déjà trop tard pour que les masses jaunes puissent se reprendre. Alors qu’elles s’apprêtent à investir les temples, Ardmore donne l’ordre d’engager le combat final. De chaque temple rayonne la mort relayée par les hélicoptères issus de la "Citadelle". Les envahisseurs, déprimés devant une situation qu’ils ne contrôlent plus, se suicident en masse obligeant le prince Royal à donner l’ordre d’évacuer les Etats-Unis.
    Un roman ancien dont l’idée de base n’a pas pris une ride, quoique l’écrasement d’une armée d’invasion par six hommes seulement, tient du conte de fées. Quant à l’opinion de l’auteur, elle est tout entière résumée en ces lignes :
    " Ce satané culte a attiré toutes les cervelles un peu fêlées du pays, les hommes aux cheveux trop longs et les femmes aux cheveux trop courts

  2. Type: livre Thème: l’entropie progresse, menaces idéologiques Auteur: René SEDILLOT Parution: 1983
    « La France de Babel-Welche » s’étend sur une période de cent ans, jusqu’en l’an 2100.
    Le roman parle de la décomposition de l’Etat français jusqu’à sa disparition complète à travers de multiples aléas sociaux, financiers, économiques, politiques, biologiques, qui, à chaque période, ont accentué le délitement du pays.
    Instaurant une pléiade de personnages apparentés et symboliques des pouvoirs en jeu, mais dont on suit aussi le destin particulier, l’auteur brasse les grandes théories politiques et économiques notamment par la mise en scène d’un historien-philosophe, Joseph Duplantier, qui compare le sort de la France d’aujourd’hui avec l’Empire romain de la décadence.
    Le récit débute avec Frédégonde Boisjoli qui épouse Ahmed Carvalho en l’an 2005.
    Les mariages entre migrants sont devenus fréquents. Sous la pression des ligues libertaires comme la L.S.F. (Ligue pour la Suprématie des Femmes), le F.N.G.C.P. (Fédération Nationale des Groupements Contre les Pollutions), le M.U.R. (Mouvement Universel contre le Racisme), les étrangers pénètrent la France, multipliant les mariages mixtes, francisant leurs noms, faisant voter des lois en leur faveur. Les Français de souche, surnommés « Welches » seront réduits à la portion congrue et sommés de faire état de leur « francité ».
    Lorsque les migrants commencent à militer au sein des syndicats, ils deviennent de redoutables adversaires de l’ordre établi, tel ce Habib Teboursouk francisé en Habib Tambour, leader du syndicat majoritaire. L’élément allogène plie la langue à ses besoins, produisant un sabir indigeste, embryon d’un néo-français méconnaissable.
    La pression fut tellement forte que l’on débaptisa le pays en « Welchie » et la ville de Paris en « Cosmoble ».
    En attendant, le frère de Frédégonde, Xavier du Bois-Joli, occupe d’importantes fonctions au Ministère des Impôts. Sous l’impulsion de la présidente, Ursula Porfiro (d’origine bolivienne), l’Etat-Providence atteint son maximum. Comme elle avait pour règle de ne rien refuser, jamais, à qui que ce soit, chaque libéralité devait être compensée par un impôt nouveau inventé par Bois-Joli, dont le génie en la matière atteignait la démesure :
    « Mais la nouvelle taxe fut mal accueillie. Le M.U.R. s’indigna qu’on put frapper ainsi les migrants : ce n’était pas leur faute s’ils arrivaient en Welchie sans bagage intellectuel. Il n’était pas tolérable qu’on favorisât les Welches de souche et qu’on imposât injustement ceux qui n’avaient pas eu la chance d’aller à l’école.
    Comme le sultane et le vizir tenaient bon sur la nouvelle participation, le M.U.R. exigea qu’en contrepartie on frappât les citoyens trop instruits. Les privilégiés de l’éducation ne devaient pas être de surcroît les privilégiés du système fiscal.  Toussaint Giaccomoni ne reculait jamais devant la perspective d’une taxe supplémentaire. Il manda Xavier. « Il me faut maintenant une taxe sur les diplômés. »
    Alors que la pression démographique de la Welchie s’affaiblissait, celle des migrants augmentait. En 2055, tout se gâta : ce fut l’époque de la « Grande Pressure ». Avec Toussaint Giaccomoni (un Corse) comme premier ministre, surnommé le « Grand Vizir »,  Ursula satisfaisait tous les désirs, jusqu’à faire remettre en liberté les prisonniers avec une rente appropriée, dont le sulfureux Malabar, un criminel notoire.
    Bien que les aides de l’Etat tentaient l’impossible, sous les coups de boutoir du syndicat de Habib réclamant la journée de 4 heures et la semaine de 4 jours,  la récession inexorable s’accentuait. En 2058, Cosmoble était encore une ville active où les Bois-Joli (anciennement Ben Djali) avaient plaisir à résider et à aider leur amie Adélaïde Duplantin , championne de l’écologie, à lutter contre le bruit, en proposant une taxe sur les décibels.
    Comme en vieillissant, Adélaïde était également choquée par la mode du nu, une taxe fut instaurée sur tout ce qui se présentait dévêtu (ce qui plut énormément aux inspecteurs chargés de l’appliquer.) Les taxes, contributions diverses, impôts, tailles, gabelles, contributions indirectes devinrent bientôt si exorbitants qu’une vague de suicide s’ensuivit jusqu’à ce qu’un Corse, rival de Giaccomoni, fit sauter le fichier informatique de tous les contribuables de la Welchie.
    Un tel régime, forcément instable, fut la cause d’une hyperinflation monumentale et catastrophique. La Welchie glissa dans le rang des pays sous-développés. Les denrées ne circulaient plus. L’argent papier pléthorique ne valait plus rien. Fallait-il en revenir au troc ? fallait-il tout nationaliser ? Comment geler les prix et la hausse des salaires réclamés à grands cris par Habib ? Le 15 septembre 2070, Ursula Porfirio disparut mystérieusement de son bureau. Enlevée par un collectif de contestataires qui réclamait son poids en papier monnaie usagé (pour faire diminuer l’inflation !), elle sortit de leurs mains folle, et fut internée sans délai.
    La nouvelle présidente Marigot Rosalie, une métisse martiniquaise, prit le parti de la non-intervention. Elle croyait au processus de la régulation automatique. L’absence du poids de l’Etat dans le désordre ambiant augmenta l’importance des syndicats qui préconisèrent une grève totale de tout envers tout et contre tout. Le pays s’immobilisa :
    « L’asphyxie de la Welchie devint totale quand les ports furent bloqués. Furieux de ne plus pouvoir expédier le poisson sur l’intérieur, les marins pêcheurs, avec leurs chalutiers, obstruèrent l’accès des ports de commerce. Exaspérés par ce blocus, les armateurs de cargos obstruèrent les ports de pêche. Rien ne bougeait plus en Welchie, mais les télécommunications permettaient encore aux citoyens de s’informer les uns les autres.
    Il n’en fut plus question quand le syndicat des agents du télévidéophone coupa tous les circuits et quand le Syndicat de l’audiovisuel suspendit les émissions.  L’un et l’autre avaient de bonnes raisons, dont personne n’eut connaissance, en l’absence de tout moyen pour les communiquer.
    Il restait aux citoyens du pays welche à se déplacer à pied. Les citadins sans ravitaillement marchèrent en direction des champs, en contournant les barrages, et dans l’espoir de rejoindre un parent équipé pour survivre. De longues files de citoyens affamés s’étirèrent à travers la Welchie, en de douloureux exodes. »
    Mais Habib fut aussitôt débordé sur sa gauche par un nouveau venu, un certain Kuala-Kota (thaïlandais) qui créa le parti révolutionnaire du C.G.L.O. (Confédération Générale du Parti Ouvrier).  Ayant francisé son nom en celui de Gaël Cotta, il partit à la conquête du pouvoir. Y étant parvenu, il mit Habib Tambour au placard et devint le «Grand Meneur » de la Welchie appliquant strictement le programme marxiste (dont il ne connaissait que le nom) de la confiscation de toute propriété privée, y compris les terres cultivables :
    « Du jour au lendemain, par la vertu de l’ordonnance élyséenne, ils cessèrent d’être les propriétaires de leurs domaines. L’Etat qui les en chassait les indemnisait avec des titres de papier qui leur donnaient droit à des versements dont le premier commencerait dans dix ans, et le dernier s’achèverait dans vingt-cinq ans, après la fin du siècle. Entre-temps, fonctionnarisé, ils devenaient ouvriers agricoles sur leurs terres remembrées, dont la gestion était confié à un conseil local. »
    La Welchie se mourut aussitôt  par une planification généralisée, descendant encore de quelques degrés dans le sous-développement. En 2081, l’eau cessa d’être distribuée à cause du manque d’entretien et de la vétusté des conduites, ce qui obligea les Cosmobolites à puiser l’eau dans des ruisseaux comme la Bièvre (un bourbier infect), ou à des fontaines naturelles. Le Grand Meneur impuissant et en fuite sera tué par Malabar, le criminel de jadis, et qui l’était resté.
    La Welchie, à bout de forces, retrouva ses particularismes locaux. Le pays se fragmenta en autant de zones autonomes qui s’entourèrent de barrières douanières. Elle glissa vers un nouveau moyen âge dans lequel les technologies d’avant et les facilités d’antan n’étaient plus que souvenirs.
    En 2090, un bateau sanitaire en provenance du Brésil qui avait conservé un haut niveau de vie, apporta une maladie nouvelle due à bactérie d’origine extraterrestre ramenée par de hardis spacionautes brésiliens dans leur exploration de Titan. Elle fut baptisée « la peste mauve » à cause de la couleur des bubons qui se répandaient sur la peau des malades. La contamination se fit à une vitesse extraordinaire, sans aucune parade possible. Les différentes « nations » de la Welchie moyenâgeuse furent affectées chacune à son tour, ce qui dépeupla les régions en masse.La religion, le culte de Théa, devint le dernier refuge des Welches.
    Le fléau dépeupla Cosmoble à la plus grande joie de Joseph Duplantin qui put enfin se livrer à ses chères études dans une Bibliothèque Nationale désertée, évitant au passage d’être contaminé.Un remède pire que le mal mit fin à la pandémie. L’incendie qui naquit à Cosmoble, sans défenses naturelles, sans pompiers, sans eau, engloutit la quasi-totalité de la ville réduisant en cendres les connaissances transmises de générations en générations.
    En 2098, la Welchie se présente comme un territoire dépeuplé où la faune et la flore sauvage revivent, où subsistent des villages isolés vivant chichement sur leurs productions locales. Ce territoire, pour une raison obscure, attira soudain l’attention des Orientaux, le peuple des Hautres et de leur chef Yuluwu qui entreprit une percée vers l’Ouest à bicyclette, moyen de locomotion volé aux Chinois.
    Par vagues successives les Hautres pédalèrent en direction de l’Occident en empruntant les voies d’invasion tutélaires, dirigeant leurs guidons vers le sud de la Welchie que Yuluwu savait ensoleillé. Ses troupes épargnèrent Cosmoble, ville ruinée, cernée par les brouillards et des millions d’envahisseurs trouvèrent un nouvel asile autour de la Méditerranée où ils s’établirent :
    « Lassés d’avoir tant pédalé, les Hautres se débandèrent à l’approche de la Méditerranée. Leurs vélos d’ailleurs refusaient tout service. Qu’étaient devenues les machines bien astiquées des Si-Chaniens ? Roues voilées, pédaliers faussés, guidons tordus, pignons édentés. Après huit ou neuf mille kilomètres, tout ce matériel était bon pour la ferraille. Les Hautres, pour leur part, étaient bons pour le repos.
    On en vit se fixer entre Bandol et Cavalaire, entre Impéria et Viareggio. Il en fut qui s’égaillèrent en Lombardie, ou qui, par le Danube, reprirent à petites étapes le chemin de l’Orient. Yuluwu se laissa ensorceler par une fille de Vérone au regard de feu ; et il en fit sa quatrième femme.»
    Près d’un feu de bois, dans le petit village de Gonesse, Joseph Duplantin réchauffait sa vieille carcasse tout en exprimant l’ espoir qu’un jour son pays puisse se relever et retrouver sa dignité.
    Le récit, sérieusement documenté, le style tout en finesse, une ironie mordante et une philosophie doucement désabusée, amènent le lecteur à se faire une image d’un futur national plausible dans ses grandes lignes. L’entropie dont est frappé notre Etat quand ses forces déclinent, ressemble à celle de l’individu vieillissant. Une leçon de morale en forme de roman

  3. Type: livre Thème: la nouvelle glaciation Auteur: John GRIBBIN Parution: 1979
    Une mutation brutale du climat se produit sur la planète entière comme l’avait annoncé le Dr. Stovin: après un intermède climatique anormal pour la terre, c’est-à-dire une période interglaciaire, celle-ci retourne à sa vraie condition, c’est à dire une nouvelle ère glaciaire. New York, Montréal, Chicago de même que toutes les grandes cités européennes disparaissent, ensevelies sous la neige . Il n’y a plus ni essence, ni électricité. La famine s’étend. Dans ce contexte s’accomplit le difficile retour en Amérique du Dr Stovin qui, avant la catastrophe, avait été dépêché chez son homologue russe pour concertation. Il s’aperçoit de l’effondrement des structures sociales en Russie et tente de regagner l’Amérique par voie de terre, la seule possible. Il y parviendra grâce aux éminentes qualités de son ami eskimo qui retrouve ses manières ancestrales de survie dans un milieu hostile. Ensemble, ils traversent le détroit de Béring redevenu pont conjonctif entre l’Asie et l’Amérique:
    " Le niveau de la mer était descendu. Le passage du détroit de Béring existait de nouveau. Bientôt, peut être, le passage entre la France et la Grande-Bretagne. Et, pourquoi pas, le passage à Bal al-Mandel, entre l’Arabie et l’Afrique (...)  Mais la chose surprenante, la chose vraiment stupéfiante est la vitesse avec laquelle les choses se produisent. Pas en cent ans. Pas en dix ans. Juste une année pour faire tomber le niveau de la mer au point que les icebergs butent maintenant sur la terre ferme. "
    Le paysage s’est transformé, la neige et la glace ont effacé tout contraste. Dès le début de leur voyage alors qu’ils utilisaient encore des camions, ils se fraient un chemin avec  difficulté:
    "Les talus de neige de chaque côté de la voie avaient près de deux étages de haut. Ils arrêtaient la lumière de telle sorte que les véhicules, bien qu’il ne fût pas encore midi, roulaient dans une sorte de crépuscule. "
    Ils troquent leurs véhicules motorisés contre le traîneau tiré par des rennes sibériens. Déjà les loups se multiplient et réclament à nouveau leur place dans l’économie générale de la nature, la disputant aux hommes,  désorganisés. Le désastre est total pour l’humanité, et pour fort longtemps. C’est du moins la conclusion pessimiste d’un rapport officiel:
    "L’âge glaciaire prend place très rapidement. Ne pourrait-il pas se retirer tout aussi rapidement ? La réponse est un non catégorique. Le résultat le plus immédiat d’une glaciation est l’augmentation de l’albédo (réflexion), de sorte que de très forts ensoleillements ne parviennent plus à réchauffer les régions gelées de la planète. Selon les prévisions les plus optimistes, cette nouvelle glaciation peut se transformer en période interglaciaire dans environ trois mille ans.
    Mais si l’on observe les formes de glaciations antérieures, une telle prévision est très optimiste. De nombreuses raisons nous font croire que la planète est dans une phase de glaciation. Beaucoup de régions près du pôle sont toujours soumises aux conditions du dernier âge glaciaire dont l’achèvement, il y a douze mille ans a permis l’évolution de l’homme et l’arrivée de la civilisation. Malgré ce réchauffement, de grandes régions habitées de notre planète retombent chaque hiver aux conditions de l’ère glaciaire. Nous n’avons toujours pas compris les facteurs : alignement des planètes, radiations solaires, activité volcanique, ou la combinaison des trois qui ont permis l’interruption de l’âge glaciaire et apporté la douceur de la période interglaciaire. Toutefois, il n’y a pas lieu de croire que cette nouvelle glaciation ne suivra pas la forme de la précédente. Sur cette base, il faut s’attendre à ce que le nouvel âge glaciaire dure environ quarante mille ans. "
    Le récit bien documenté et solidement écrit insiste sur la description des effets immédiats de la glaciation, et, en suivant le voyage du Dr Stovin, met l’accent sur une nature devenue délibérément hostile. L’effet de réel est saisissant et la catastrophe généralisée fait... froid dans le dos!  A comparer avec " Blizzard " et les " Enfants de l’hiver ".

  4. Type: livre Thème: sociétés post-cataclysmiques 2 Auteur: Walter M. MILLER Parution: 1956
    Jeune moinillon de la confrérie de St. Leibowitz, frère Francis accomplit son noviciat dans le désert lorsqu’une apparition lui fit retrouver de saintes reliques appartenant à coup sûr à son saint protecteur. La suite de l’histoire prouva la longue patience de frère Francis qui, résistant aux doutes du Père Abbé, aux sarcasmes de certains de ses frères, à la visite d’édification de « l’Advocatus diaboli » envoyé par le Vatican pour prouver l’illégitimité de la relique –une carte ou bleu de travail-, passa sa vie entière à illuminer ce document à la perfection.
    Ornant de lettres magnifiques la relation du « Mécanisme de contrôle transistoriel pour élément 6-B », sans en comprendre le sens, il répondit ainsi à la vocation des frères benêts, dont il fait partie, qui ont accepté de recueillir, conserver et enrichir tous les témoignages scientifiques pouvant leur parvenir depuis le temps de la « Grande Destruction » :
    « On savait d’ailleurs assez peu de choses du Bienheureux Leibowitz ; son histoire se perdait dans les brumes du passé, que venait encore obscurcir la légende. On affirmait seulement que Dieu, pour mettre à l’épreuve le genre humain, avait ordonné aux savants d’autrefois – parmi lesquels figurait le Bienheureux Leibowitz - de perfectionner certaines armes diaboliques, grâce auxquelles l’Homme, en l’espace de quelques semaines, était parvenu à détruire l’essentiel des sa civilisation, supprimant du même coup un très grand nombre de ses semblables.
    C’avait été le Déluge de Flammes, qu’avaient suivi les pestes et fléaux divers, et enfin, la folie collective qui conduisit à l’Age de la Simplification. Au cours de cette dernière période, les ultimes représentants de l’humanité, saisis d’une fureur vengeresse, avaient taillé en pièces tous les politiciens, techniciens et hommes de science ; en outre, ils avaient brûlé tous les ouvrages et documents d’archives qui auraient pu permettre au genre humain de s’engager à nouveau dans les voies de la destruction scientifique.»
    Cette découverte que le Vatican qualifia de miraculeuse amena la procédure de béatification de Leibowitz. A cette occasion, le timide frère Francis devenu un homme dans la force de l’âge, fut invité au saint Siège. Il put ainsi faire parvenir son document au Saint Père qui le plaça, au milieu de tous les autres, dans la bibliothèque sacrée qui, il en était sûr, révèlerait un jour tous ses secrets à une humanité alors sortie de l’obscurantisme.
    Cette nouvelle – classique d’entre les classiques - postule l’idée du progrès cyclique de l’humanité. Prenant appui sur l’histoire réelle du moyen âge européen où l’église a joué le rôle de vecteur dans la transmission du savoir,W. Miller suppose un avenir post-cataclysmique où l'église pourrait encore reprendre le flambeau. La fascination exercée par ce court texte a été telle que le récit s’est étoffé en roman, puis en un cycle.

  5. Type: livre Thème: après la Bombe… Auteur: Daniel PIRET Parution: 1980
    Le roman est divisé en deux parties : avant et après la date du 22 juin 1986. Avant, c’est la relation des mille hasards qui ont poussé au déclenchement de l’apocalypse nucléaire. Des tranches de vie de chacun des protagonistes sont proposées au lecteur. Celle de John, qui appuiera sur le bouton  déclencheur provoquant la mise à feu des missiles. Obscur sans-grade, il est de permanence dans son bunker pendant que sa femme attend un enfant.  Celle du président américain Hart, harcelé par l’avocat de sa femme. Celle du président chinois Linh qui se trompe en faisant bombarder une pacifique troupe de bergers mongols lesquels cheminent au-delà des limites de leur territoire sans avoir conscience du danger. Enfin, celle du Premier Secrétaire  russe qui, croyant à une agression chinoise, fait se positionner des sous-marins nucléaires pour une frappe éventuelle. Le catalyseur de tout cela sera le passage d’une pluie d’aérolithes exceptionnelle brouillant les communications et rebondissant le long de l’atmosphère. C’en est trop. L’apocalypse nucléaire se déclenche ce 22 juin 1986 :
    "Un vent de folie agita l’humanité. Les vieilles haines se rallumèrent : les rancoeurs, les racismes, les vexations endurées, la vengeance. Toutes ces plaies, ces hontes de l’espèce humaine surgirent au grand jour, étouffant, recouvrant, écrasant le mince vernis de la civilisation. Resurgirent les pogroms, les meurtres, les viols, les pillages."
    Après, c’est la vie dans l’Abianta (pour "abri anti-atomique") où survivent depuis plus de cinq siècles les descendants de ceux qui ont eu la chance d’être protégés des retombées. Les survivants ont perdu tout souvenir de la catastrophe.  Des  guides spirituels leur parlent de " démons" ayant eu comme nom "John" ou "Hart". Sloma, jeune adulte plus courageux que ses camarades, tient à se rendre compte par lui-même de la véracité des faits. Echappant à la surveillance des prêtres, après une dure remontée à la surface, il débouche près d’un ancien puit d’accès non obstrué. Il y fait la connaissance d’un ordinateur ("l’Entité mauvaise" dont parlent les prêtres) qui, tout en lui insufflant les connaissances nécessaires, l’envoie comme cobaye (à son insu) pour explorer la surface qui présente toujours un visage ravagé quoique viable :
    " Devant lui, un peu en contrebas, s’allongeait une allée d’un gris uni qui, par endroits, brillait sous les rayons du soleil. Il distingua des poteaux effondrés qui portaient des panneaux. Les inscriptions étaient depuis longtemps effacées. Il essaya d’imaginer les lieux jadis : ce qu’il avait sous les yeux devait avoir été ce que les anciens appelaient une ville."
    Elle est hantée par les "Anorms", des sous-hommes, résultats de mutations négatives :
    " Sloma eut tout loisir de les détailler. Une énorme avancée osseuse protégeait les yeux si profondément enfoncés dans leurs orbites qu’ils paraissaient inexistants ; leurs bras immenses battaient le long de leurs jambes, descendant bien au-dessous du genou. Ils portaient tous, soit de rudimentaires haches de pierre, soit de simples gourdins. "
    Il y fait la connaissance d’Antéa, une jeune fille normale appartenant à une tribu qui descend des rescapés "normaux" de la surface. Ce qu’ignore Sloma, c’est que l’ordinateur veille sur des "Anciens" en hibernation, scientifiques et techniciens datant de l’époque de la catastrophe et qui, si toutes les conditions de survie étaient réunies, ils auraient à gouverner une nouvelle terre, à eux livrée de plein droit par l’ordinateur programmé en ce sens. Sloma et Antéa, se révoltant à cette idée, détruisent l’ordinateur, ainsi que les cellules d’hibernation des "Anciens" ce qui provoquera un volcanisme intense à l’endroit où se situe l’Abianta de Sloma, ensevelissant du même coup toute la tribu. Sloma et Antéa hériteront d’un monde neuf qu’ils devront rendre plus juste.
    Un récit documenté bien que l’on ne voit pas comment, avec la technologie en usage en 1986, l’on aurait pu – même de façon cachée - mettre en hibernation toute une pléiade de scientifiques. A moins que  " l’endormissement " ne soit une constante des scientifiques (peut-être aussi des politiques) …

  6. Type: livre Thème: sociétés post-cataclysmiques 1 Auteur: Michael CLIFDEN Parution: 1984
    La guerre nucléaire entre les quatre blocs, Est, Amérique, Asie et Europe, suivie par une guerre bactériologique totale, a complètement dépeuplé l’Europe de l’Ouest. Un gouvernement totalitaire a surgi, longtemps après la catastrophe, dans l’ancienne Irlande rebaptisée Chernoviz. Gouvernée par le «Grand Plus» (un ordinateur), la société est partagée en trois castes : les «Plus», ayant tous les droits et protégés par la Guardia et les Solos, des robots humains, les «Cadres», au service des Plus et citoyens de seconde zone, et les «Moins», vil bétail et esclaves de fait.
    Cham, un jeune homme Plus est envoyé en Neuro-Centre (un épouvantable centre d’extermination) par Sédécias son beau-père qui veut s’approprier sa fortune. Libéré par la maîtresse de celui-ci, Cham fait la rencontre de soi-disant Révoltés. Ce sont des hommes redevenus primitifs, descendants du dernier couple de survivants résidant en l’île maudite de la Nouvelle Albion (la Grande-Bretagne). Les chiens se sont également multipliés, à partir desquels les Révoltés tirent leur subsistance car la guerre bactériologique a supprimé toute autre forme de vie animale et végétale en Europe.
    Les Révoltés reconnaissent en Cham l’envoyé messianique dont la venue était prophétisée par les Saints Livres. Sous le nom d’Adonaï, le Celte Noir, Cham remplira sa mission. Invincible grâce à un codage spécifique lié à sa qualité de Plus, il conduit les Révoltés à la victoire, libérant au passage les Moins et les Cadres qui s’entretuent et détruisent l’ordinateur central. La société des Plus, orpheline de sa technologie sera remise au niveau des autres classes sociales. Adonaï épousera Rose-Hardie, sa promise que lui destinaient les Saints Livres. Tournant le dos à Chernoviz, avec ses Révoltés, il se prépare à explorer les Terres Bleues de l’Asiasie.
    Un récit entraînant qui décrit une société post-cataclysmique dans laquelle le sexe et la violence ont une grande importance. Le style fluide du récit, les nombreux rebondissements en font une lecture agréable. Le deuxième volume intitulé  " les Hommes vecteurs " ne fait pas partie de notre domaine.

  7. Type: livre Thème: archéologie du futur Auteur: Marc DAUBRIVE Parution: 1933
    Le savantissime Fatimolara, rapporteur des résultats de la mission Chou-Lan-Po devant l’Académie des « Intelligences Elevées » met en cause la trouvaille de ce savant qui prétendait avoir découvert les vestiges de l’ancienne ville de Paris et, plus précisément de la colline de Montmartre .
    En ce futur très avancé, l’on se perd toujours en conjectures sur les causes de la destruction de la ville. Les uns, compulsant les écrits préhistoriques (entre 2000 et 2500 ans de l’ère chrétienne) prétendent qu’elle fut anéantie par les «Boches », ainsi appelés selon les cris que poussaient les assaillants.
    Les autres, mettent l’accent sur l’utilisation plus tardive des « rayons Z » qui, réunissant la chaleur solaire à la chaleur terrestre souterraine furent également employés à faire sauter la barrière himalayenne ainsi que la chaîne des Pyrénées.
    Quoiqu’il en soit, au quarante neuvième degré de latitude nord, sous une mer peu profonde, Chou-Lan-Po découvrit une colline émergeante sous forme d’île sur laquelle subsistait une colonnade : il s’agirait du « Mont des Martyrs» ou « Montmartre ». Sous l’eau,  des débris de poutrelles rouillées le confortaient dans le sentiment qu’il avait enfin mis au jour les vestiges de cette grande ville :
    « Enfin, comme nous avions décidé d’explorer parallèlement à la côte les fonds marins avoisinant l’îlot « Montmartre », nous aperçûmes, par vingt mètres de profondeur et à quatre kilomètres environ du rivage, une immense carcasse étendue, de métal ouvragé, qui nous intrigua particulièrement. (…) Ici gisait la fameuse tour métallique – géante pour l’époque – et appelée par quelques auteurs : Tour Eiffel, pour ce que le fer employé à sa fabrication fut extrait du massif montagneux rhénan : l’Eifel. Le deuxième f est une oblitération produite par l’usage de prononcer la deuxième syllabe du mot en exagérant l’appui de la consonne – habitude populaire.Désormais j’avais acquis la preuve irréfutable de l’existence de Paris au lieu que mes calculs l’avaient située… »
    Et aussi, une série de statues, devant certainement appartenir à des mannequins, ainsi que des tubes à canon, reposant près de ruines surnommées « les Invalides » formèrent autant de preuves pour l’explorateur qu'il ne s’était pas trompé. Pourtant le rapporteur conteste ces conclusions prétendant que Chou-Lan-Pou confondraient  ces ruines avec ceux de phares et de navires engloutis. Au milieu de sa démonstration, des haut-parleurs l’interrompirent, qui annoncèrent à grands renforts de bruit et de musique la mise en place de voyages transatlantiques vers « l’île de Montmartre » enfin visible et retrouvée.
    Une petite nouvelle méconnue (sauf de Marc Madouraud) d’archéologie-fiction, distanciée et ironique, à l’instar de celle de Béliard ou de Franklin,  comme si ce sujet, pourtant récurrent, ne pouvait se décliner que sur le mode de l’humour.


  8. Type: livre Thème: menaces cosmiques Auteur: Charles QUINEL Parution: 1899
    En dix quatrains, l’humoriste évoque la venue des angelots qui soufflent dans leur trompette, donnant un concert gratuit et stupéfiant pour annoncer la fin du monde :
    « Mais , inutile de m’étendre,

  9. Type: livre Thème: invasions d’insectes Auteur: F.RICHARD-BESSIERE Parution: 1959
    Au moment où le professeur Baldin découvre au Mexique un monument maya renfermant un insecte gigantesque apparenté aux abeilles, éclate la guerre mondiale. La Terre sera ravagée par des bombes nucléaires et Baldin la fuit en direction de la planète Tholée du Centaure où s’était déjà implantée une colonie terrienne.
    Bien des siècles plus tard, trois personnages, Hur-ka le Tholien, Bert Logan et Chaubert, des Terriens, dans leur fusée, se retrouvent à proximité de la Terre, en voyage d’exploration scientifique. Ils y découvrent Adré et Mora, un jeune couple de primitifs, ainsi que des hordes de barbares issues de mutations génétiques, dominées par les Zohorks, ces abeilles gigantesques qui ont proliféré depuis la grande dévastation.
    Adré est spécial. Il est capable de projeter sa « libido », son « hyper-moi » dans la personnalité des autres et d’accaparer leur savoir. Il saisit rapidement qui sont les explorateurs et leur demande de l’aide pour détruire les Zohorks. Bert Logan et Chaubert préconisent l’utilisation des Bards, autres insectes extraterrestres carnivores, rapportés dans les soutes de leur fusée. Le combat eut lieu entre les deux espèces d’insectes antagonistes. Les Zohorks, guidés par leur reine, ont le dessus. Alors Adré s’introduit dans la ruche et parvient tuer celle-ci ; la victoire des terriens est complète. Cependant le Tholien Hu-Kar révèle à ce moment précis sa véritable personnalité : xénophobe, il n’avait jamais réussi à admettre la colonisation de sa planète par les Terriens. Poussé par la haine, il élimine Chaubert. Les deux autres l’expulsent de la fusée. Hur-Ka s’acoquine donc avec les barbares dont il devient le chef en vue d’anéantir la tribu d’Adré.
    Bert Logan selon le sentiment altruiste propre au  Terrien, voit dans une guerre d’extermination totale la seule possibilité de se débarrasser des barbares. Elle est effroyable et laisse dans les deux camps une unique poignée de survivants. Pourtant, les deux chefs de guerre constatent qu’ils ont pris énormément de plaisir à la mener. Adré, comprenant enfin l’influence négative de ces étrangers, les tue ; lui-même sur le point de trépasser, projette son «hyper-moi » dans l’esprit des quelques survivants les lavant instantanément de leur agressivité pour en faire « Ceux de Demain ».
    Un récit à la sauce Bessière avec beaucoup d’approximations et d’invraisemblances. Mais, à quinze ans, on n’y regarde pas de si près…

  10. Type: livre Thème: disette d’éléments Auteur: Paul KENYON Parution: 1975
    La comtesse St. John-Orsini, alias Chevillette, entretient une relation torride avec son partenaire le jeune et riche lord Cavendish, quand se produisent  des événements désagréables affectant la nature même du  pétrole. Des super-tankers explosent sans raison apparente, les gisements de la mer du Nord sont menacés.  Il s’agirait d’une bactérie, mise au point par les Israéliens, qui transforme le pétrole en une masse énergétique compacte, puante et explosive.
    La souche T.5, capable de contaminer la totalité des champs de pétrole mondiaux est convoitée par une série de pays ennemis de la Démocratie, parmi lesquels les Allemands et les Japonais. En face de la gravité du danger Penny S reprend du service. Elle dissémine les éléments de son efficace équipe , en infiltrant les différentes factions en présence ; qui, sur un super-tanker, le « Léviathan », susceptible d’être saboté, qui dans un groupe écologique surveillant les forages de la mer du Nord, qui dans une équipe de la CIA.  
    Toujours en compagnie de lord Cavendish qu’elle soupçonne de jouer double jeu, elle prend contact avec le cerveau présumé de l’affaire, un certain Sir Angus, seigneur du clan des Banes, en Ecosse. Ceci lui vaudra de participer à une chasse monstre où, découverte, elle faillit être tuée par arme à feu, puis par immersion dans un baril de pétrole brûlant. En contact étroit avec ses équipiers, elle échappe à son destin, tue les gras Allemands en cheville avec « Spoiler» (nom de code de Mac Angus), fait bombarder son sous-marin et recoule le parfait amour avec Lord Cavendish, finalement plus propre qu’il n’y paraissait.
    Une intrigue embrouillée aux multiples configurations, des phrases à l’emporte-pièce et une confusion constante entre l’infinitif complément et le participe passé, ce qui  n’aide pas à la compréhension de l’histoire. Un roman faible dans une série qui en promettait davantage.