Sur l'auteur :
(19013-
Préambule :
la Révolte des femmes par Jerry Sohl, Hachette éd., 1954, coll. " le Rayon fantastique " , 1 vol. broché, in-
1 ère parution : 1954
guerre des sexes, matriarcat
Synopsis :
Travis, journaliste en congé sabbatique, découvre un vieil homme à l’hôpital dont la peau grise puis noire, augure de sa mort prochaine. Intrigué, il est témoin d’une tentative d’assassinat opérée sur le moribond par une jeune femme blonde. De retour chez lui, il est contacté par le commissaire Tomkins l’informant que plusieurs autres cas de maladie viennent d’apparaître, tous voisins d’une maison située à Winthrop Street. Travis s’y rend pour enquêter, y découvrant une carte de visite au nom de Rosalie Turner. Tandis qu’il retourne chez lui, il est victime d’une nouvelle tentative d’assassinat. Son agresseur, la belle blonde d’avant, qu’il désarme facilement, s’appelle Betty.
Alors qu’elle prend la fuite, Hale, l’ami photographe de Travis, l’appelle pour lui signaler que toutes ses épreuves sont voilées. De même, tous les postes de radio d’Union City se révèleront brouillés. Une réunion de crise à la mairie met en évidence le rôle néfaste joué par ces rayons dans le déclenchement de la maladie mortelle qui ne semble toucher que les hommes. En ville une ou plusieurs sources émettrices contaminent les citoyens amenant vers les hôpitaux quantité de moribonds :
« Depuis la fin de l’après-
Grâce à Travis qui suit la piste Rosalie Turner, la police met la main sur une mallette générant du rayonnement gamma. Par Betty tombée amoureuse de Travis, le journaliste apprendra l’horrible vérité : partout dans le pays les hommes seuls sont visés dans leur chromosome Y par le rayonnement mortel. Les responsables de ces crimes sont des femmes, toutes élevées en couveuse, porteuses de chromosomes XX pour lesquelles il est impossible de procréer : ce sont des «haploïdes ». Elles ont juré la perte de l’élément masculin :
« Un haploïde ? Expliquez-
« Un homme maigre, hâve et hirsute sortit de l’ombre et s’avança timidement. « je vous en prie, madame, laissez-
« La Révolte des femmes » est un roman policier en son essence et traduit surtout l’incroyable angoisse de l’homme envers la femme qu’il veut soumise. Beaucoup de personnages peu fouillés, un psychologisme primaire, un mélange d’événements font de ce récit une histoire ratée. Pour du plus sérieux voir « le Rivage des femmes » de Pamela Sargent, ou « Belles dames du siècle prochain » d’Edmund Cooper.