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  • La Guerre Des Fauves

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : F. HUSSON (aucune référence)

    Parution : 1933

    Thème : menaces animales, savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    La Guerre des Fauves par F. Husson, Férenczi et fils éd., 1933, coll. « Aventures et Voyages » N°3, 1 fascicule broché de 127pp. couverture illustrée par Henri Manuel. roman d’expression française
    1 ère  parution : 1933
    menaces animales – savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Dans l’Inde mystérieuse et mystique, Nagda, une jeune fille, est enlevée par un tigre royal, sans que celui-ci ne la touche. Elle sera libérée par William Osborne, un savant anglais spécialisé dans le domaine de la psychologie animale. Kalkar, le fiancé de Nagda, appartenant à la société des Thugs, le considérera cependant comme responsable et tuera Osborne.
    Jug Allan Wandel, le neveu du savant, à l’esprit fragile, fouille le laboratoire du défunt puis disparaît dans la jungle, emportant avec lui des papiers. Sa rencontre précédente avec la belle Djaïzal, bohémienne et princesse à la fois, a fait basculer sa raison, le rendant éperdument amoureux de la fière Indienne. Elena Rhead, sa fiancée légitime, discrètement protégée par son chevalier servant Malo Chanteloup, accepte son sort, poursuivant son chemin en compagnie d’une troupe de Sikhs dont font également partie l’aspirant Hartley et le capitaine Jasper.
    Ils n’iront pas très loin dans la jungle,  car la révolte s’étend dans tout le pays où de nombreux Anglais seront étranglés par des mains non-humaines, des mains d’anthropoïdes. En route vers la région de Tchandvavana, gouverné par le maharadjah de Narmad, et qui semble être à l’origine de l’embrasement, Malo décide de faire halte dans une casemate, en pleine jungle.  Bien lui en a pris car ils est aussitôt assiégé par une armée de singes, suivie de panthères qui passent à l’attaque. Tout se passe comme si les animaux, téléguidés, s’opposaient aux hommes, principalement aux Anglais, et cela semble être le fait de l’invention d’Osborne que quelqu’un doit avoir activé :
    « Tout ce qu’on  peut déduire des faits, c’est ceci : le docteur Osborne avait réussi à découvrir que ce que nous appèlerons, faute de mieux, l’âme d’un être, ou, si vous préférez un
    terme moins abstrait, la sensibilité de son cerveau, est une sorte de récepteur des influences extérieures, analogue au détecteur d’un appareil de télégraphie sans fil, que des ondes, émanées d’une source plus ou moins lointaine, stimulent, dirigent ou modifient, au gré d’un opérateur. »
    C’est ce que Jasper avait déjà constaté auparavant puisque les chevaux de la petite troupe s’étaient retournés contre eux, leur refusant tout service. Terrifiés et terrés dans la casemate, les soldats demandent au major Seelay, par pigeon voyageur, de venir à leur secours. Celui-ci, ayant arrêté le prophète Vivaravna, qui prêche l’amour universel et la tolérance, s’engage avec son armée dans une marche forcée pour délivrer les prisonniers dont le sort est de plus en plus précaire,  quand les éléphants se mettent de la partie :
    « Le fracas des détonations couvrit le tumulte du dehors. A la lueur des flammes qui jaillissaient des mitrailleuses apparut confusément dans l’ombre une sorte de vague gigantesque, comme si la nuit s’était soudain condensée en masses difformes et monstrueuses. Des fragments s’en détachèrent, s’écroulèrent, d’autres vinrent culbuter par-dessus, formant tout d’un coup une muraille énorme et pantelante. Mais un instant après, elle s’ébranla, oscilla, creva partout à la fois, laissa de nouveau passage à la ruée. Et cela vint s’abattre sur le mur du fort. »
    Seelay leur recommande de creuser un tunnel sous la casemate d’où il pourra opérer la jonction. Traqués par les éléphants qui piétinent le sol au-dessus d’eux, Malo et Elena seront sauvés d’extrême justesse. Elena, sortie de danger, écrasée de fatigue, s’endort en sécurité au bivouac lorsqu’elle est enlevée par le même tigre qui avait déjà pris possession de Nagda, et qui l’entraîne au palais de Narmad. Elle se réveille aux pieds de Djaïzal et de Jug, les véritables responsables de la révolte.
    Devenus déments par ambition, ayant réduit à l’impuissance le roi légitime du palais, s’étant appropriés l’invention télépsychique d’Osborne, les amants diaboliques rêvent de chasser les Anglais de l’Inde,  puis de conquérir la terre entière grâce aux animaux :
    « Regarde cette ligne bleue que le pouvoir des ondes psychiques pousse sur le versant de la montagne, c’est l’armée des éléphants. Elle atteint maintenant la crête, la surmonte, la déborde. Ce sera, avant quelques heures, un formidable écrasement. Que pourront les canons, les inventions du misérable génie des hommes, contre cette masse invincible ? Ah ! Djaïzal, Djaïzal ! Le ridicule petit royaume de  Narmad aura pour bornes, l’an prochain, le golfe du Bengale et les plaines mongoles !… Dans dix ans, pour l’anniversaire de nos noces, je te donnerai la terre en cadeau ! »
    En attendant, le major Seelay, arrivé sur les lieux, combat toujours les éléphants, en y laissant sa vie. Rien ne semble pouvoir arrêter la masse triomphante :
    « La horde, maintenant, continua sa route. Des montagnes, des forêts, des vallées. Il en venait d’autres, d’autres, d’autres toujours. La Force développait son pouvoir, dépassait les frontières, envahissait la planète, commençait d’éveiller tout là-bas, dans les plaines chinoises, sur les plateaux tibétains, au fond des neiges afghanes, de farouches consciences animales qui aspiraient dans l’air un désir de tuerie.  La terre s’en revenait peu à peu aux terreurs des premiers âges, quand les grands mammifères en étaient les seuls hôtes et que l’homme, tremblant, se cachait au fond des cavernes pour les éviter. »
    Pourtant, le sort est capricieux. L’arrivée inattendue de Malo Chanteloup sur les lieux libère Eléna et mettra un point final aux menées diaboliques des amants fous.
    Un récit populaire d’aventures exotiques sur fond d’application scientifique. Les personnages taillés d’une seule pièce, les actions héroïques et la sauvagerie de l’Inde, s’effacent devant la force brutale des animaux ligués contre l’homme. Un récit modèle du genre.


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