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  • livre
  • sociétés post-cataclysmiques 1
  • Robert SILVERBERG
  • le Chemin de la nuit par Robert Silverberg in « Histoires de Survivants », Livre de Poche éd. , « la Grande Anthologie de la SF » 1983, 1 vol.broché , in-12ème , pp.22-54. couverture illustrée. nouvelle d’expression anglaise (USA)
    1ère parution: 1958   titre originel: Road to night fall
    sociétés post-cataclysmiques 1
  • (1935-) Ecrivain prolifique de science ficiton. A produit plus de deux cents nouvelles et romans, récits isolés, cycles romanesques de héroïc-fantasy, anthologies. Une période de production alimentaire affine sa technique (thèmes historiques, archéologiques, western, etc et "plume" de secours pour d'autres écrivains. Sort de la spirale mercantile grâce à F. Pohl et "Galaxy". A reçu de nombreuses récompenses: Hugo, Nebula, Locus.
  • 1958

New York, après de longues, longues années de guerre . Les Etats-Unis sont divisés en territoires infranchissables pour cause de radioactivité. La ville n’est plus qu’un monceau de ruines où survivent des êtres faméliques. Un coup dur vient d’être porté à Katterson, le héros du récit: l’armée arrête les distributions de vivres. Comme tous les autres survivants, il n’a plus qu’à mourir de faim. A moins que:
« Il se remit à neiger, et la faim fouilla le ventre de Katterson comme une lame portée au rouge. Il attendit, se demandant ce qui allait se passer. Le corps formait une barrière entre lui et les autres. En l’espace d’un instant, le tableau vivant se disloqua. Le petit homme fit un geste vers le corps; le devançant, Katterson se baissa et le balança sur ses épaules. Ils arrivèrent tous sur lui, hurlant et essayant de lui arracher le cadavre. (...) « Arrière! criait-il. Allez-vous en! Il est à moi! Arrière! » Il entendit un os craquer sous son poing, sentit des côtes céder sous ses bottes. Il rejeta avec violence une femme qui s’agrippait à lui. « Il est à moi! ne cessait-il de hurler. A moi ».
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Il a mangé des vieilles reliures de cuir bouillies au feu, il a même résisté à l’odeur alléchante de la viande humaine qui grésille, juteuse à souhait,  et préparée par sa femme qui montrait moins de scrupules que lui. Mais la faim l’a placé sur la dernière marche de la déchéance humaine: comme tous les autres qui comme lui en ont encore la force, il deviendra chasseur d’hommes pour se nourrir et survivre.
Une nouvelle atroce et désespérée dans son réalisme, montrant les conséquences sans fards d’une guerre totale.


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