Sur l'auteur :
(1964-
Préambule :
le Soleil de Vésone par Hervé Brunaux, La Lauze éd., 2003, 1 vol. broché, in-
1 ère parution : 2003
sociétés post-
Synopsis :
Grom, jeune artiste contrarié, cohabite avec Mine dans la Cité d’En Bas, à Vésone, nouveau nom de Périgueux. En cette France du futur, le décor urbain a changé en raison d’une conflagration nucléaire qui a fait régresser le pays en un espace où des Cités-
« Il y eut ce dérèglement météorologique, cette tempête mondiale, inconcevable, cette coalition d’ouragans cyclopéens, la force formidable des vents, les forêts, les villages dévastés… Et surtout ce qui s’ensuivit, la mortelle sécheresse (…) Les arbres enchevêtrés s’enflammaient, vulgaires allumettes, (…) Sous le réchauffement général de l’atmosphère, les glaces des pôles avaient fondu et provoqué des raz-
Par-
« Hein ?! Damned, t’es d’venu ouf, ou quoi ? des Mégalux 846 ?! C’est les cartouches les plus balèzes, quoi ! Même les motherfuckers d’chercheurs du gouvern’ment, les super tronches, ils les maîtrisent pas des masses… You know, c’est plus des cartouches, Baby, c’est carrément des obus !… »
En guise « d’œuvre d’art », Grom fait éclater cette bombe lumineuse qui, pour un instant, transperce la couche de cendres, provoquant l’affolement chez les nantis. Le Surlieutenant de la Police recherche activement les responsables du désordre. Trashy, toujours providentiel, conseille à Grom de se déguiser et de se mettre à l’abri pour quelques temps. Le sortant de sa planque, il lui fait rencontrer Amina, une jeune fille de la haute, auprès de laquelle il trouve refuge. Mine, quant à elle, s’abrite chez Trashy. Grom participe à des soirées mondaines qui lui permettent de se rendre compte avec colère et stupeur que l’énergie ne manque pas à la Cité d’En Haut, et que leurs habitants ne sont du tout inquiets quant à la couche de poussière occultant le soleil. Ils ont tout ce qu’ils désirent à partir des transactions commerciales avec les autres Etats-
Grom fait la connaissance de Sibieski et de ses amis, un vieux savant désabusé et ironique adhérant à une espèce de franc-
L’auteur signe ici son premier roman dont il serait exagéré de dire que c’est une réussite. Les maladresses s’accumulent au fil des pages, avec une fin pas vraiment sincère, des pistes inexplorées (on aurait aimé quelques développements sur la dictature des Etats-