Sur l'auteur :
(1945-
Préambule :
Et puis les loups viendront par Pierre Suragne (alias Pierre Pelot), Fleuve Noir éd., 1973, coll. " Anticipation " N°577, 1 vol. broché, in-
1 ère éd. : 1973
sociétés post-
Synopsis :
Ars ne veut pas mourir. Là-
En vingt ans, en cette fin du XXème siècle, la terre a radicalement changé sous l’action polluante des états industriels riches, ce qui a servi de détonateur aux marées noires et rouges, à l’effet de serre, à la fonte des calottes glaciaires associée à une guerre nucléaire et à une montée des océans qui a submergé le monde :
" Alors d’incroyables raz de marée balayèrent la planète entière dans les jours qui suivirent, provoquées en grande partie par la fonte accélérée de la calotte polaire et par les secousses telluriques des tremblements de terre. Aux raz de marée se joignirent des ouragans d’une puissance dévastatrice indicible. On vit la surface des océans s’élever de près de cent mètres, noyant des pays entiers. Dans ces temps-
Le volcanisme planétaire, les forces telluriques, ont remodelé la surface du monde encore émergée, tout en se débarrassant de l’espèce humaine (et animale) comme un chien qui secoue ses puces. Une chute de météorites a finalement engendré une nouvelle glaciation par obscurcissement du ciel et fait dépérir toute végétation.
Voilà ce que disent les cassettes magnétiques encore en état de fonctionner, que les Errants entretiennent, en dépit de leur inculture grandissante, de leur crasse, de leur sauvagerie et de leurs opinions anti-
Mais Ars veut vivre puisqu’il a rencontré Aliana, une jeune fille enceinte, avec laquelle il découvre l’amour. Avec elle, il désire se rendre dans le Sud où, dit-
Celui-
Un roman grinçant et désabusé, véritable catalogue (parfois forcé) de catastrophes possibles. La marche au pouvoir y est dénoncée comme étant la principale cause de la faillite humaine.