Sur l'auteur :
Préambule :
la Toussaint Blanche par Philippe Gautier, La Librairie Française éd., 1984, 1 vol. broché in-
1ère parution : 1984
péril jaune et guerre des races – menaces idéologiques
Synopsis :
De 1994 à 2000, la France est en danger de disparition. A travers l’influence des groupes de pression anti-
«21 mars 1995, le printemps pointait. Il était 19h 59, l’émission « les Français devant la masturbation », animée par la sexologue Rachelle Bensaïd, maître de conférence à l’université de sexologie Wilhelm Reich de Nanterre, venait de se terminer. On entendit les premiers accents ralentis de la carmagnole, par laquelle le Président Timandier aimait à se faire annoncer. L’écran s’imprima du traditionnel « le Président de la République vous parle » et, bientôt, apparut le visage de Timandier que l’on comprit, aux clignotements de ses yeux, fort ému. »
En cette France du changement, le récit relate la trajectoire de vie de Vincent Fournier, jeune Français orthodoxe et sa prise de conscience progressive du danger ethnique. C’est par lui que le scandale arrive : ayant fait paraître une annonce matrimoniale dans laquelle il se disait à la recherche d’une âme-
« Le tribunal, statuant publiquement, contradictoirement et en premier ressort…déclare Vincent Fournier coupable du délit de discrimination publique envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance, de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, à une race ou à une religion déterminée (… )Condamne : Fournier Vincent à la peine de deux ans de prison avec sursis et à dix mille francs d’amende. Le condamne : A payer à l’Association Internationale contre le racisme, reconnue d’utilité publique, la somme de : un franc à titre de dommages et intérêts. Ordonne la publication du présent jugement dans le prochain numéro de « Femmes de Demain ». Ordonne la publication du présent jugement par extrait dans six journaux ou périodiques français au choix de la partie civile. Condamne enfin Fournier Vincent en tous dépens du présent jugement…
Il se revoyait bien encore devant le tribunal rendant le jugement final « Condamne Fournier Vincent à la peine de deux ans de prison avec sursis et dix mille francs d’amende… » et les hystériques à la sortie du tribunal qui applaudissaient la décision, hurlaient, le huaient, le sifflaient… et scandaient : « raciste, fasciste, salaud, le peuple aura ta peau ! »…
Il perdra son travail, restera au chômage ; sa jeune épouse (qu’il a finalement trouvée) enceinte vivra de plus en plus difficilement dans une capitale inter-
Vincent, à qui son ami Georges a définitivement ouvert les yeux sur le danger que court la France, devient (comme chômeur il a du temps à revendre) messager à Paris de groupes européens dissidents. La situation du pays empire à un point tel que Mitandier fera appel, dans le cadre de l’amitié franco-
« Il était plus d’une heure de matin, lorsqu’il avait pu atteindre, se frayant difficilement un chemin au milieu d’une foule compacte de badauds, les abords de la place de Clichy. La foule regardait, livide et atterrée, sans ne presque rien voir, la place remplie de policiers et de CRS l’arme au pied, qui attendaient vraisemblablement des ordres. Continuellement des flics repoussaient une foule compacte, venant des rues adjacentes, qui, semblable aux vagues sur un rivage, se jetait en va-
« La fermeture des frontières était donc loin de faire l’unanimité au sein de la piétaille démocratique. A Paris, l’affaire passait car on avait d’autres soucis immédiats, mais dans les régions frontalières, de véritables jacqueries avaient éclaté un peu partout. En Alsace, Strasbourg était pratiquement en état de sécession. A Chambéry et à Annecy, des manifestations spontanées et violentes s’étaient déroulées devant les préfectures et des CRS avaient été envoyés d’urgence en renfort. A la frontière franco-
« Normandie : meurtrière embuscade ce matin à l’aube. Un convoi des forces de l’ordre appartenant à l’armée maghrébine a été sérieusement accroché, à Pont-
La « Toussaint blanche », pourrait apparaître comme le récit romancé des craintes du Front National et pousse la vision à son terme ultime : le démembrement et la dissolution d’une France «ethniquement pure, et de ses valeurs, au profit d’un « Universalisme » menteur. Le récit, enlevé et intéressant au plan sociologique est hélas ! desservi, à certains endroits, par un style approximatif et fautif. Roman à comparer à l’oeuvre de René Sédillot : « la France de Babel-