Sur l'auteur :
(1953-
Préambule :
Angel Felina par Joël Houssin, Fleuve Noir éd., 1981, coll. " Anticipation " N°1088, 1 vol. broché, in-
1ère parution: 1981
épidémies
Synopsis :
" Tous les chiens malades, les tueurs en puissance, étaient vaccinés contre la panleucopénie (typhus) du chat, injection qui était censé les immuniser, eux, contre la gastro-
L’un de ces effets secondaires est de transformer tous les chiens en d’implacables tueurs, avant qu’eux-
" Son estomac se retourna comme une chaussette et il dégueula direct sur le carrelage. Jamais un homme, dans ses pires cauchemars, n’avait entrevu de telles images d’épouvante (...) Dans le couloir, à quelques mètres de lui, un bébé de quelques jours remuait doucement, sur le dos, éventré, son embryon de vie s’échappant lentement. "
Le carnage ne s’arrête pas là car " le virus de Penshurst " du nom du stagiaire médical qui l’a découvert, est doué d’une remarquable mutabilité puisque des chiens il se transmet aux rats et finalement à ...l’homme. La résistance humaine (surtout citadine) s’organise tardivement tant le phénomène paraît incroyable et lorsque l’inéluctable apparaît clairement, il est déjà trop tard: les hommes sont infectés. L’ensemble du roman est ainsi ponctué de descriptions réalistes touchant les carnages. A travers une multiplicité de personnages , le lecteur suit la progression du mal.
L’un de ces personnages semble jouer un rôle déterminant. Il s’agit d’un jeune homme, sorte de hell’s angel dit " Angel Felina ". S’étant écrasé avec sa moto dans un parking, il est ramené apparemment mort par le gardien, Marbre, dans l’appartement de Gadget, la petite amie d’Angel. Là, il repose sur un lit, exerçant une incompréhensible attirance envers les humains qui l’approchent et les ...chiens. Une mystérieuse prédiction apparaît sur un mur de la chambre (C4-
"Angel Felina" a l’avantage d’être un récit formellement bien enlevé. On sent que l’auteur a de la patte (de chien!) puisqu’il connaît ce qui fait plaisir à un certain lectorat: l’horrible, l’innommable, le " gore ", le tout empaqueté dans une langue argotique pur style. Hormis cela, l’argument reste mince, la menace peu crédible, l’épidémie à peine évoquée, les réactions humaines nettement sous-