Sur l'auteur :
(1941-
Préambule :
Gélatine par Jean-
1 ère parution : 1987
le dernier homme
Synopsis :
Jacob Klopfenstein , qui habite Münchhausen en Haute Alsace, au bord du Rhin, est l’unique survivant d’une fin curieuse de l’humanité.
Tous les êtres humains ont été pétrifiés comme dans le conte de la Belle au Bois Dormant et apparaissent intacts sous la mince pellicule de gélatine translucide qui les enveloppe entièrement en les isolant de l’air. Bien qu’ils gardent toutes les apparences du vivant leur conservation n’en est pas moins fragile : le plus petit accroc dans la couche protectrice les fait entrer en décomposition.
Jacob ignore pourquoi lui seul a été épargné, ni ne connaît l’origine du désastre. Accomplissant depuis deux ans les gestes de la quotidienneté dans une nature hivernale, il anime son propre environnement en installant autour de lui les éléments d’un véritable théâtre.
Avec l’arrivée du printemps et malgré le revêtement gélatineux, de nombreux corps se décomposent atteignant le stade de " ce qui ne porte aucun nom dans aucune langue ". Mais Jacob les jauge avec convoitise car sa faim grandit parallèlement Il est vrai qu’il est :
" Orcus, le grand nettoyeur, le charognard universel. Il savait à présent qu’il avait tué tout le monde, ou qu’on avait tué tout le monde pour lui (la nuance importait peu), et qu’il se devait de manger ce qui lui restait de ses semblables pour laisser un monde propre. "
Une petite nouvelle réinscrivant un mythe ancien dans un décor moderne