Sur l'auteur :
(1902-
Préambule :
La Fin des robots par Jean Painlevé pp. 306 – 309, in journal « Vu , fin d’une civilisation » N°259, in-
réédité in « le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne » N° 29, 3 ème trimestre 2002
1 ère parution : 1933
menaces technologiques
Synopsis :
Dans le futur, avec le développement du machinisme, les robots seront de plus en plus sollicités. A tel point qu’ils deviennent la cause d’une explosion sociale. Comme ils suppléent les êtres humains dans tous les domaines, le clan des « Eugéniens » pousse à une adaptation encore plus performante de ces machines vivantes qui devront, selon eux, occuper l’ensemble des secteurs économiques.
Les « Antieugéniens » sont persuadés du contraire. Les risques sont grands, disent-
Les gouverneurs de la cité, ayant oublié avec le temps comment réagir devant cet état de fait, se trouvent désarmés.
La crise est gravissime et les êtres humains de plus en plus menacés :
« Maintenant, l’émeute se déchaînait ; les robots faisaient retentir partout leur appel à la révolte : « Coupzy ! courrrant ! Coupzy ! courrrant ! » (…) Puis les événements se précipitèrent : la moitié des robots s’occupèrent à fabriquer des sous-
Il n’y avait rien à faire contre ces masses d’un métal aussi souple que compact, dont les organes vitaux étaient complètement à l’abri et qui prévenaient tous les gestes, saisissaient de tous leurs appendices variés à l’infini, dominaient de leur haute taille les hommes les plus solides qu’ils broyaient d’un ultra-
« (Ils virent) des masses de robots désemparés, se traînant, eux tellement silencieux d’ordinaire, dans un bruit déchirant qui venait nettement de leur métallure, et non de leur émetteur de son ; par endroits une couleur ocre les recouvrait ; tout leur ensemble exprimait une souffrance abominable : ils étaient atteints d’une maladie incurable à cette époque, car personne n’avait gardé de quoi remédier à un mal dont la dernière attaque remontait à 100 ionies et dont on s’était débarrassé en même temps que les parasites des ondes –et dont seuls quelques spécialistes de l’antiquité connaissaient le nom : la rouille. »
Une nouvelle malicieuse et distanciée pointant du doigt les dangers d’un machinisme débridé, dans ce mensuel consacré à « la Fin d’une Civilisation ».
Il faut pourtant remarquer qu’au-