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  • La Machine A Explorer Le Temps

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Herbert Georges WELLS

    Parution : 1895

    Thème : l’entropie progresse...


    Sur l'auteur :

    (1866-1946) un homme-fleuve, un géant de la science-fiction. Anglais, écrivain, essayiste. Ecrit des utopies, des satires, de la prospective, des essais. Une enfance difficile, une vie sentimentale agitée,  de nombreux métiers et lectures aiguisèrent son esprit. Socialiste convaincu, il pensait pouvoir changer le monde. Inaugure pratiquement tous les thèmes canoniques de la SF en de nombreux romans et nouvelles d'un nouveau genre, le "Scientific romance". Président du Pen Club. Malgré une grande activité politique, son pessimisme à l'égard du genre humain ne fit que grandir dans les dernières années de sa vie.


    Préambule :

    la Machine à explorer le Temps par H.G. Wells,  Mercure de France éd., 1948, 1 vol. broché, in-12 ème , 237 pp. couverture muette,  roman d’expression anglaise (GB)
    1 ère  parution : 1895      titre : the Time machine
    l’entropie progresse...


    Synopsis :

    Nous ne ferons pas l’injure au lecteur de résumer ce roman de Wells devenu un classique de la littérature de science-fiction. Dans le dernier chapitre, l’explorateur du temps, pressé de fuir les Morlocks, s’engage dans un futur incroyablement lointain proche de la fin des temps :
    " Je m’arrêtai tout doucement, et, restant assis sur la Machine, je promenai mes regards autour de moi. Le ciel n’était plus bleu. Vers le nord-est, il était d’un noir d’encre, et dans ces ténèbres brillaient vivement et continûment de pâles étoiles.
    Au-dessus de moi, le ciel était sans astres et d’un ocre rouge profond ; vers le Sud-Est, il devenait brillant jusqu’à l’écarlate vif où, coupé par l’horizon, était le disque du soleil rouge et immobile. Les rochers autour de moi, étaient d’une âpre couleur rougeâtre, et tout ce que je pus d’abord voir de vestiges de vie fut la végétation d’un vert intense qui recouvrait chaque flanc de rocher du côté du Sud-Est. C’était ce vert opulent qu’ont quelquefois les mousses des forêts ou les lichens dans les caves, et les plantes qui, comme celles-là, croissent dans un perpétuel crépuscule. "
    Le soleil rouge énorme, la mer étale, le ciel noir, sont les preuves que le Soleil est en expansion, que la composition de l’atmosphère s’est modifiée et que les marées sont mortes. Mis à part des sortes de lichen, aucun être évolué ne se profile dans le paysage. Encore plus avant dans le temps, s’installent le froid et les ténèbres tandis que le seul indice de vie est une sorte de ballon protoplasmique incompréhensible. Le monde est entré en agonie :
    " L’obscurité croissait rapidement. Un vent froid commença à souffler de l’Est par rafales fraîchissantes et le vol de flocons blancs s’épaissit. Du lointain de la mer s’approcha une ride légère et un murmure. Hors ces sons inanimés, le monde était plein de silence. De silence ? Il est bien difficile d’exprimer ce calme qui pesait sur lui.
    Tous les bruits de l’humanité, le bêlement des troupeaux, les chants des oiseaux, le bourdonnement des insectes, toute l’agitation qui fait l’arrière-plan de nos vies, tout cela n’existait plus. Comme les ténèbres s’épaississaient, les flocons tourbillonnant et dansant devant mes yeux, devinrent plus abondants et le froid de l’air devint plus intense. A la fin, un par un, les sommets blancs des collines lointaines d’évanouirent dans l’obscurité. La brise se changea en un vent gémissant.
    Je vis l’ombre centrale de l’éclipse s’étendre sur moi. En un autre instant, seules les pâles étoiles furent visibles. Tout le reste fut plongé dans la plus grande obscurité. Le ciel devint absolument noir. "
    Ce tableau désespérant à la grandeur émouvante est à comparer au traitement de ce même thème par Hodgson dans " la Maison au bord du monde " et surtout à la nouvelle de Campbell Jr. " Crépuscule ".


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