Sur l'auteur :
(1798-
Préambule :
les Ruines de Paris par Joseph Méry, in " Contes et Nouvelles ", Victor Lecou éd., 1852. nouvelle d’expression française. rééditée in " le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne " N° 22 , févr. 1999. (Cette nouvelle N’EST PAS rééditée dans le volume paru chez Hachette en 1856 dans la coll. « La Bibliothèque des Chemins de Fer « )
1 ère parution : 1852
archéologie du futur
Synopsis :
Deux savants archéologues du futur en provenance du phalanstère atlasien universellement connu, sont à la recherche du site de Paris. Denis Zabulon et Jérémie Artémias, descendants de vaillants découvreurs dans l’art de se faire la guerre, traversent en « steam-
« du haut des airs quatre-
Plus loin, ils tombent en arrêt devant une colonne (la colonne Vendôme) où le nom de « Nea Polion » démontre à coup sûr qu’elle avait été érigée à la gloire du général « Nea Polio », celui qui termina la guerre commencée par Germanicus. Elle daterait de 1805 et prouve également que la langue latine était encore usitée à Paris en ce temps-
« La terre était sur le point de n’être plus habitée que par des livres ; les insectes et les animaux rongeurs qui vivent des papiers imprimés, se multipliaient d’une manière effrayante, et il aurait bientôt fallu que l’homme abandonnât les villes aux bibliothèques et aux vers. Le sage roi Spirigh, le conquérant éclairé des trois parties du monde, a donc rendu un véritable service aux hommes en livrant au feu ces innombrables montagnes de livres, qui ne servaient plus qu’à infecter l’atmosphère ; car ils étaient devenus si nombreux que leur masse formidable décourageait la science et l’instruction. »
Ainsi administrèrent-
« les peuples qui ont habité ce pays devaient tous porter d’énormes perruques pour défendre leurs têtes contre une atmosphère toujours humide ou glaciale. »
Car les monuments n’ont pas été détruits par violence, ils ont fondu sous un déluge universel en ce pays de froid, de neige et de glace. La fontaine (de Jean Goujon au Marché des Innocents) leur parle des nymphes et du paganisme puisque le christianisme n’était pas connu à Paris à cette époque. Les ruines de l’ancienne école de Droit, du côté du Panthéon, les confortent en cette théorie :
« -
« Figurez-
« Frères, chantez ! voici les temps prédits ;
Dieu, sur la terre, a mis le paradis. »
Une nouvelle peu connue d’archéologie fantaisiste rejoignant les textes du Dr. Mettais (An 5865), de Henriot (Paris dans 3000 ans), de Béliard (Découverte de Paris), de Bonnardot (Archéopolis) et, plus récemment, de Mc Aulay (la Civilisation disparue) ou de Waydelich (Mutarotnegra). L’impact sur le lecteur en est toujours aussi fort et la leçon évidente, incitant à la prudence dans le cadre de la restauration historique basée sur des ruines pénétrées de mystères.