Sur l'auteur :
Préambule :
la Machine à capter la pensée par A. Clouet, éditions du Livre Moderne éd. , 1941, coll. " Voyages et Aventures " N°372, 1 fascicule broché, in-
1ère parution : 1941
invasions extraterrestres
Synopsis :
Le professeur Calret, homme juste et bon mais terriblement irascible, a mis au point la machine à capter la pensée. Dévoilant l’intimité des sujets, elle permettra de soigner les malades et d’instaurer sur terre une ère de vérité. Pierre Bratteur, son assistant et inventeur du " téléphot ", appareil capable de visualiser en réel un être humain où qu’il se trouve, n’est pas de cet avis. Il le fait savoir à Calret qui, entrant dans une immense colère, le chasse de chez lui.
L’Etat convainc le professeur de lui céder l’exclusivité de son invention. Celui-
Quoi d’étonnant à cela puisque Camille Flammarion, en son temps déjà, avait émis l’hypothèse que la lune pouvait être habitée. Qui plus est, ce sont les pensées d’un général lunien formulant un plan d’invasion de la terre. Les Luniens, dont la vie a procédé par analogie avec la nôtre, se sont progressivement adaptés à l’intérieur de notre satellite, percé comme un gruyère de trous et de galeries. Ils y ont survécu grâce à leur science incomparablement supérieure à la nôtre. Aujourd’hui, leurs ressources minérales étant épuisées, ils n’ont d’autre alternative que de piller celles de la terre, en comptant utiliser deux armes terribles, soit un bouclier résistant à toute arme connue et un pistolet désintégrateur sans aucune parade possible.
A l’annonce de la terrible nouvelle, Paris se vide de ses habitants, la panique gagne les populations qui encombrent les routes : l’attaque est imminente. Calret et Bretteur, réconciliés, ont d’autres chats à fouetter : Morgan, homme de main d’un "trustman" américain a enlevé Yvonne, la fille de Calret et fiancée de Bretteur, contre la remise des plans de l’appareil miracle. Au moyen du téléphot qui permet de suivre les faits et gestes du bandit, Yvonne est retrouvée alors que la menace lunienne fait long feu.
En effet, malgré leurs esprits incomparablement supérieurs, les envahisseurs n’avaient pas tenu compte dans leurs calculs de la différence gravitationnelle entre la terre et la lune. Par conséquent, leurs engins s’aplatissent comme des crêpes sur notre bonne planète, quelque part au Mexique. La terre est sauvée derechef.
Un petit récit populaire comme il y en eut tant, écrit avec distanciation et humour. Dommage que la fin en soit aussi…plate !