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  • La Guerre Du Froid

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Robert SILVERBERG

    Parution : 1964

    Thème : la nouvelle glaciation


    Sur l'auteur :

    (1935-) Ecrivain prolifique de science ficiton. A produit plus de deux cents nouvelles et romans, récits isolés, cycles romanesques de héroïc-fantasy, anthologies. Une période de production alimentaire affine sa technique (thèmes historiques, archéologiques, western, etc et "plume" de secours pour d'autres écrivains. Sort de la spirale mercantile grâce à F. Pohl et "Galaxy". A reçu de nombreuses récompenses: Hugo, Nebula, Locus.


    Préambule :

    La Guerre du froid par Robert Silverberg, Hachette éd., 1978, coll. «Bibliothèque Verte Senior», 1 vol. cartonné, In-12ème, 187 pp. couverture illustrée par Jean-Claude Deret. roman d’expression anglaise (USA)
    1ère parution: 1964   titre original: Time of the great Freeze
    la nouvelle glaciation


    Synopsis :

    En 2600 toute vie a disparu de la surface de la terre. C’est du moins ce que pensent les habitants de la cité souterraine de New York,  lorsqu’ils considèrent le glacier de 2500m d’épaisseur situé au-dessus de leurs têtes.C’est à partir de l’an 2250 que la situation s’est dégradée. La terre, qui traversa un nuage de poussière cosmique, reçut un taux d’ensoleillement moindre ce qui généra une glaciation mondiale, hormis le long d’une étroite bande équatoriale. L’espèce humaine se délita, les anciennes cités furent abandonnées, les hommes, migrant vers les pays du sud, furent sauvagement refoulés par les états devenus économiquement puissants. En désespoir de cause, les survivants s’enterrèrent profondément :
    « Les nouvelles villes furent bâties lentement, avec soin. Il ne fallait rien précipiter, la glace n’avançait que de quelques kilomètres par an. Le New York souterrain fut prêt en 2297, environ un siècle après l’entrée de la terre dans le nuage de poussière cosmique. Il ne restait plus alors qu’un million et demi d’habitants à New York ; des millions avaient déjà fui les hivers de plus en plus rigoureux pour se retrouver entassés et sans ressources aux frontières fermées des pays du Sud. »
    Or, après trois siècles d’une vie de taupe strictement réglementée, voici qu’un groupe de jeunes gens, bravant l’interdit, s’apprête à reprendre contact avec la cité souterraine de Londres, à l’autre bout d’un océan atlantique gelé. Penser à sortir à l’air libre est un crime. Pour cela ils seront condamnés au  bannissement. Expulsés de New-York (munis cependant de l’équipement qui leur permettra de survivre) ils entreprennent sur l’inlandsis un long voyage plein de dangers :
    « C’était un monde de silence et de blancheur aveuglante. Un monde froid.  Jim se hissa sur le rebord de la bouche du puits et pénétra dans un monde nouveau, dominant une vague de panique quand il prit conscience de cette immensité. Même en pleine nuit, au clair de lune, on pouvait se rendre compte que la surface glacée s’étendait jusqu’à l’horizon. Cette vision lui coupa le souffle : il avait passé sa vie entière dans des tunnels dont le plafond n’était qu’à quelques centimètres de sa tête. Et cette blancheur ! Cette violence éblouissante des rayons de lune reflétés par les champs de neige. Le monde flamboyait, étincelait, chatoyait.»
    Des signes , d’après le météorologue du groupe, prouveraient que la glaciation était en voie de régression. C’est avec hardiesse qu’ils avancent vers Londres, à 6000 km de distance. Le glacier n’est pas aussi désertique qu’il le paraît, hanté par des meutes de loups, des nomades redevenus primitifs, des rennes et des élans. Grâce aux traîneaux solaires, leur progression est aisée mais ponctuée par la mort de deux d’entre eux, l’un par ingestion d’une viande contaminée, l’autre transpercé par un javelot à pointe d’os, lancé par le chef du clan des Dooley, des barbares qui leur refusent l’accès à la mer.
    Heureusement, au fur et à mesure qu’ils avancent, les nomades se font plus civilisés. Guidés par Kennart, un fils de chef qui traite par le mépris les autres « Inlandais », ils éviteront les traîtrises de la glace et accèderont pour la première fois depuis longtemps à la mer libre. Des pêcheurs, nomades marins, les prennent à bord de leur rafiot. La vie en mer est difficile et le jeune Jim devra utiliser toute sa science du judo pour convaincre ces êtres frustes mais honnêtes.
    Arrivés en vue des côtes européennes après une tempête épouvantable, ils reprennent pied sur la terre gelée pour progresser en direction de Londres avec laquelle ils restent en communication radio. Les Londoniens leur expédient un comité d’accueil sous la direction du capitaine Moncrief car ils ne font pas confiance à ces voyageurs d’outre-atlantique. La déception est grande chez nos héros lorsqu’ils apprennent qu’ils sont soupçonnés d’être des espions destinés à être liquidés.
    Grâce à Colin, un Londonien devenu l’ami de Jim, ils éviteront le pire, mais non une bataille fratricide jusqu’à ce que – ô stupeur ! – un avion, venu d’on ne sait où, les survole et mette fin au combat. D’urgence, les deux groupes tentent de regagner Londres pour y annoncer l’arrivée prochaine d’une invasion en provenance du sud. Alors qu’à pas forcés ils piétinent dans la neige, une tempête les sépare les uns des autres. Isolés, Jim et Colin, proches de la mort, se réveillent dans une chambre d’hôpital. Retrouvés par l’avion de recherche des Etats d’Amérique du Sud, ils joueront ultérieurement le rôle de médiateur auprès des cités enfouies, car le Sud tient à réparer les fautes commises par leurs ancêtres :
    « Les choses ont changé. Les nations de l’Equateur ont dressé un plan d’aide aux pays du Sud et du Nord. Nous avons beaucoup à réparer et nous avons déjà commencé. La glace bat en retraite. Dix, quinze kilomètres par an, en ce moment et le processus ira s’accélérant. Le monde va renaître. Nous devons faire en sorte que vos nations puissent récupérer leur héritage. »
    Une épopée glaciaire à destination des jeunes lecteurs. Le roman de Silverberg mené lestement en un récit plein d’action d’où sont bannis les bons sentiments,  pourra être comparé à celui de Conney (les Enfants de l’hiver), ou de Priest (L’Hiver éternel)


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