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  • Le Soleil Ensorcele

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Eugène THEBAULT

    Parution : 1924

    Thème : menaces telluriques, menaces climatiques, savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    le Soleil ensorcelé par Eugène Thébault, Jules Tallandier éd., 1923, coll. " le Livre National ", 1 vol. broché, in-12 ème , 220 pp. couverture illustrée par  Maurice Toussaint. roman d’expression française. notice bibliographique in " le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne " N° 26, nov.-déc. 2001
    1ère  parution : 1924
    menaces telluriques – menaces climatiques – savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Claude Rodier fait la connaissance d’un couple curieux, une jeune fille qui l’intéresse et un vieux barbon qu’il suppose être son père, une sorte de prototype du savant fou :
    "Une caricature vivante ! Un être inimitable, un grand vieux si maigre, que sa taille n’en finissait pas, bien qu’il marchât bizarrement courbé, ce qui lui donnait, sans métaphore, la forme d’un point d’interrogation. Sa redingote usée était beaucoup trop longue, son pantalon fripé était beaucoup trop court. Ses bras interminables semblaient traîner à terre. Et sa tête ? Non ! Il devait le faire exprès ! Des cheveux blancs tout frisés, presque laineux sur un crâne de microcéphale ; un long nez retombant de fée Carabosse ; un petit menton en galoche formidable, aussi décidé  à monter que le nez à descendre, des joues creuses, une peau ridée (…)"
    Engagé par Colquorès, l’ingénieur physicien, Claude se documente sur son ouvrage " les rayons 55 ". Le vieux barbon qui se trouve être le savant Casimir Maugrébien, condisciple, ami de classe et rival de Colquorès, en présence de sa pseudo-fille Hélène, se retrouvent également à la Bibliothèque Nationale pour consulter le même ouvrage. Hélène, manifestement intéressée par Claude lui fait savoir qu’elle se retrouvera bientôt à Kergrist en Bretagne. Entre temps, Claude a été mis au courant par Brigaud, autre condisciple de Colquorès, de l’existence d’un diamant rouge aux propriétés physiques extraordinaires qui appartiendrait au baron Guillauteaux. Claude se décide à rencontrer le baron. Mais il arrive trop tard à la propriété, le baron étant déjà mort, asphyxié par des gaz. Claude entr’aperçoit les meurtriers qui ressemblent étrangement à Maugrébien et à son valet Sylvain, un être obèse et vil.
    Décidé à en avoir le cœur net, Claude, en compagnie de Favier, un détective privé, se rend à Kergrist sous une fausse identité pour surveiller le château de Maugrébien, prenant l’apparence d’un paisible jardinier engagé par le père Gall. Il s’avise que Casimir Maugrébien visite tous les jours une grotte, un trou d’une profondeur inouïe connu dans la région sous l’appellation de " Trou du Diable ". Hélène, elle, est manifestement séquestrée au château. Colquorès, qui ne croit toujours pas aux activités néfastes de Casimir, se rend aussi au Trou du Diable. Mal lui en prend, car il y est poussé par Sylvain. Exit de Colquorès et introït d’un nouveau personnage : le colonel Puyraveau, en réalité le véritable oncle d’Hélène et ancien beau-frère de Casimir. Il est assassiné à son tour avec raffinement : sa tête, détachée de son corps, survivra quelque temps grâce à l’habileté scientifique de Maugrébien :
    " Il ( = Favier) s’approcha du lit et rejeta les couvertures… Il était vide !… le corps du colonel ne s’y trouvait pas ! Il n’y avait que la tête, complètement exsangue, posée sur l’oreiller blanc ; la tête " vivante " et dont les yeux douloureux, fixés sur nous, surveillant sans aucun doute nos moindres mouvements (…) Quand Hélène tomba au pied du lit, Favier vit les larmes rouler sur les joues du décapité ! "
    A la suite de cet événement et talonnés par Favier, les deux criminels prendront la fuite, abandonnant Hélène qui de suspecte, devient victime avant d’épouser Claude. Quelque temps après, à Kergrist, se produisent des manifestations telluriques impressionnantes au Trou du Diable. Ces tremblements de terre dus à l’œuvre maléfique de Maugrébien et de Sylvain par l’entremise d’une force solaire amplifiée qui passe à travers le diamant rouge volé, prennent tant d’ampleur que l’axe de la terre en est légèrement dévié.  Alors que les bandits, dans leur nouveau repaire de Nouvelle-Zélande, se demandent comment ils pourraient arracher Hélène des bras de Claude, la déviation de l’axe terrestre provoque des désordres climatiques extraordinaires. Paris se voit doté d’un climat tropical en plein hiver :
    " Le thermomètre montait d’une façon régulière et continue. A cinq heures de l’après-midi, il y avait 35° à l’ombre. Les rues et les boulevards étaient remplis de promeneurs qui ne pouvaient tenir dans leurs appartements trop chauffés, cherchaient au-dehors une fraîcheur absente. Des farceurs circulaient en blazer et en chapeau de paille ! On s’étouffait aux terrasses des cafés. Dans l’immense agglomération parisienne, ma femme et moi étions peut-être les seuls à concevoir quelque inquiétude sur la fin de cette aventure ! "
    La végétation pousse à une telle vitesse que le paysage urbain en est transformé :
    " En arrivant aux Champs Elysées, je poussai un cri de surprise. Une fabuleuse verdure s’étalait jusqu’à l’Etoile ; je ne reconnaissais qu’à peine le décor familier des hautes maisons parées de leurs toitures gigantesques. Oui, les arbres des allées montaient à l’assaut du ciel ; leur ombre épaisse et bleue rappelait la célèbre avenue aux dragonniers du Jardin de Hamma, à Alger.
    "
    On chasse même des bêtes inconnues en temps normal au Bois de Boulogne, dans le lac qui s’y est formé :
    " L’affreuse bête ! Vous voyez Rodier, vous voyez ? Une horrible gueule de crocodile surgissait du lac si paisible ; le colossal saurien nageait avec vigueur, cherchant visiblement une proie !… Nous reculâmes instinctivement, sans chercher à dissimuler notre effroi commun. -Eh bien!… s’écria Brigaud, et moi qui voulais pêcher ce goujon à la ligne !… Mais c’est inconcevable !… Mais on a truqué le Bois de Boulogne !… Un crocodile !… Un vrai ? Ca passe les bornes, voyons !… C’est trop de couleur locale, à la fin."

    Favier espérant trouver des renseignements dans l’ancien appartement de Casimir, s’y rend. Soudain parvient une nouvelle ahurissante : Colquorès serait vivant, bloqué dans une faille, quelque part près de Tarbes. Celui-ci, bien que tombé dans le trou du Diable, a été sauvé par une "densification extraordinaire de l’air" liée au déplacement de l’axe terrestre, et, comme le trou était manifestement profond, il s’est retrouvé coincé – mais vivant -  dans une faille pyrénéenne, établissant le contact avec l’extérieur grâce à un contact magnétique fortuit. Nos amis s’empressent de le délivrer et le mettent au courant des perturbations climatiques et de l’utilisation malfaisante que Maugrébien fait des " rayons 55 ". Alors Colquorès se fâche car il entrevoit, si l’on n’arrête de telles activités, des désastres majeurs pour le globe avec un bouleversement climatique total.
    Sylvain, revenu à Paris pour s’emparer d’Hélène, est contré par Favier qui le poursuit, lui et sa bande, dans leur repaire de tunnels situé au-dessous du Trocadéro. Le bandit parvient encore à fuir non sans indiquer à Favier sa destination finale: celle d’une petite île près de la Nouvelle-Zélande. Définitivement, peu de temps après, Colquorès et nos amis mettront fin aux activités du couple maudit. Par une nouvelle adaptation des " rayons 55 ", le bon savant broie ses ennemis dans son repaire entre des murs de " lumière opacifiée ".
    Le " Soleil ensorcelé ", par son outrance et la démesure de sa thématique est le modèle du roman populaire : amours, crimes, rebondissements, criminels odieux, tromperies, déguisements, quiproquos, châtiments y abondent. Le savant fou, monstre scientifique, a bien failli, cette fois-ci encore, mettre la terre en péril.


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