Sur l'auteur :
Préambule :
Sur la terre qui change par Léon Lambry, Librairie de l’Oeuvre Saint-
1ère parution: 1937
menaces climatiques
Synopsis :
Ceci est l’histoire d’un petit groupe d’hommes qui survit à la catastrophe mondiale. Il y a Robatz, le géologue, Nelly l’infirmière, Miguel le marin, Lardy le peintre, Jemot le banquier. Ces gens ont passé leurs vacances ensemble dans un chalet de Haute-
En explorant la région, Robatz découvre une grotte préhistorique non encore visitée. Elle pourra toujours servir d’abri en cas d’urgence. Grâce à la prescience de Nelly, le groupe put gagner à temps le refuge; l’abri fut cependant fortement secoué dans son assise rocheuse, lorsque la Terre inclina légèrement son axe pour une raison inconnue.Le matin venu, le groupe sort de sa léthargie. Il constate que l’ancien monde a disparu. Un déluge quasi-
Après quelques journées d’hésitation, ils décident de marcher en direction du Sud-
L’ambition de Sirven est de construire un poste émetteur dans le but d’évaluer le nombre d’humains survivants. Peu à peu la société se réorganise et l’on arrive à contacter Rome qui n’a subi que peu de dommages. (C’est logique puisque c’est «la ville éternelle»!). Un bateau viendra chercher nos amis pour que, à Rome, ils puissent collaborer efficacement au redressement du genre humain. Robatz se rappelant sans doute que la France dans sa réalité traversait alors la fatidique année 1938, conclut :
" Qui oserait affirmer que les grands cataclysmes qui mettent en deuil l’humanité ne sont pour elle une dure, mais utile leçon? Celui qui vient de bouleverser la planète n’est-
Le morceau de boue que l’insecte humain appelait son territoire se trouve maintenant confondu avec le territoire voisin. Ses sanglants combats, tous aussi futiles que ceux des fourmis, ne lui ont pas assuré la possession de ce sol auquel il tenait tant!
" Sur la terre qui change " est un roman qui joue avec les déluges et les tremblements de terre. Ne se démarquant en rien de ses semblables (voir à ce sujet " le Nouveau déluge " de Noëlle Roger), il a néanmoins l’avantage de ne pas moraliser et de mettre l’accent sur le récit détaillé des conséquences de la catastrophe.