Sur l'auteur :
Préambule :
Demain Nantes et la Bretagne sous les bombes par Michel Cacaud, Nouvelles éd. latines éd., sd (1937), coll. « A tire d’ailes », 1 fascicule broché de 48pp., couverture illustrée par l’auteur, in-
1 ère parution : 1937
guerres futures 1
Synopsis :
Au printemps 19… la ville de Nantes est attaquée par un agresseur inconnu, ce qui donne l’occasion à l’auteur de faire le point de la situation en matière de défense dans le cadre d’une guerre à venir, où l’arrière est plus soumis au pilonnage que le front, sans déclaration de guerre préalable.Saint Nazaire avertit Nantes par le centre du DAT (Défense Aérienne du Territoire) que des vagues aériennes allaient bombarder la ville. Toutes les précautions seront prises par les commissaires Durand, Bozec et le Huadec pour procéder à une mise en place efficace et rapide de parades, à savoir, extinction des feux urbains, allumage de leurres dans le but de simuler une « Nantes fantôme », mise en sécurité de la population dans des abris municipaux, émission de nuages artificiels et enfin activation des batteries de DCA.
Malgré ces précautions, les bombardements intenses feront des dégâts avec la destruction, notamment, de l’usine «Lefèvre-
« Allo ! Allo ! ici poste du Secteur-
La vague de bombardement est aussitôt suivie par l’arrivée d’une nuée de parachutistes, spécialement équipés, dont le but est l’occupation des points urbains stratégiques. Le central du DAT est attaqué. Ses occupants, obligés de quitter leur protection de la place de Bouffay, trouveront refuge dans un poste de secours de l’Assistance au Devoir national où l’on soignera la blessure de Bozec. Les attaquants seront cependant rapidement éliminés par la Police Civile qui épaule l’action des gendarmes. Les nouvelles en provenance de Paris sont bonnes : partout l’ennemi a été pourchassé et mis en fuite, les avions de représailles français ont déjà décollé, chargés d’apporter ruines et destructions dans le pays ennemi, une mobilisation générale, fraîche et joyeuse, s’opère avec une redoutable efficacité :
« Des cris de « Vive la France » s’échappaient de centaines de poitrines, accompagnés de gestes d’adieu à l’adresse de jeunes hommes en uniforme « kaki » empilés, avec leurs armes et bagages, dans d’immenses cars et camions (…) De l’intérieur des automobiles s’échappaient des cris de « On les aura ! » « Ils le paieront cher ». Pendant ce temps évoluaient dans le ciel de superbes avions français, d’un tout dernier modèle. » Hurrah ! la France est sauvé !
Comme on eût aimé que cette vision utopique fût la vraie lorsque Hitler envoya ses « panzer-