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  • Chroniques De L'ere Du Verseau

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Adam SAINT-MOORE

    Parution : 1992

    Thème : sociétés post-cataclysmiques 1, guerre des sexes, matriarcat


    Sur l'auteur :



    Préambule :

    CHRONIQUES DE L’ERE DU VERSEAU
    par Adam Saint-Moore
    sociétés post-cataclysmiques 1 - guerre des sexes, matriarcat


    Synopsis :

    Vol.01 : les Lois de l’Orga,  Fleuve Noir éd., 1979, coll. " Anticipation " N°953. vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par  « Young artists » roman d’expression française
    1 ère  parution : 1979
    L’Europe sous le règne de l’UMAT (Matriarcat universel). Un siècle et demi après « la grande Désolation », selon les principes de l’ORGA (Organisation Suprême), les femmes exercent le pouvoir en une  société féodale, se situant entre le nazisme et le bolchévisme. Organisation militaire anti-scientifique qui rejette les hommes coupables d’avoir anéanti l’Europe. La guerre a laissé en friche de vastes régions contaminées (les Zones d’Insécurité)  et des métropoles ruinées où prolifèrent les « SousHums » et autres déviants. Unies dans une religion d’Etat (le Culte de la Terre-Mère), les femmes, protégées par la SEGOR (Sécurité Générale), une sorte de gestapo, embrigadent leurs jeunes filles dans l’organisation de la jeunesse de l’UMAT : les «Filob » (Filles de l’Aube) qui auront à leur tête une « Alpha» (Chef de patrouille). Elles exercent un pouvoir absolu sur les hommes (les « Etis ») considérés comme des esclaves. Par des recombinaisons de gènes artificiellement provoquées à l’ORSELUP (Office Supérieur de Sélection des Espèces) les Etis (Etres Inférieurs) ont l’apparence et la brutalité des animaux : épais de corps et d’esprit, soumis totalement aux MatSurs (Matriarches de la Sécurité), ils oeuvrent dans des fermes d’état comme planteurs, agriculteurs, constructeurs et bêtes de trait. Les filles, elles, sont élevées dans le respect de l’homosexualité, le « crime contre l’espèce » (coucher avec un mâle), étant considéré comme l’insulte suprême, et puni de mort.
    Dans la ferme d’Etat 606, le mâle Kervel est une exception. Grand, aux muscles déliés, intelligent, il est provoqué à la course par un groupe de Filob, commandé par l’Alpha Goveka. Celles-ci se réjouissent de le poursuivre. Destinées à asseoir l’expérience de ces jeunes, ces « chasses du Comte Zaroff » d’un nouveau style se terminent généralement par la mise à mort du gibier.
    Kerval,  non seulement distance le groupe, mais s’approprie Goveka en une étreinte sexuelle où celle-ci découvre, troublée, qu’elle aime ça. Soupçonnée, on lui proposera de convoyer le jeune homme vers sa destination finale, « le retraitement », après sa participation aux jeux de Gaïa, destinés à faire resurgir toute l’animalité du mâle :
    « Elles (= les arènes) étaient colossales. Elles pouvaient contenir cinquante mille spectateurs. Elles avaient été édifiées de main d’Hommes, sans qu’une seule machine  intervienne dans leur construction. L’ORGA avait proscrit l’usage des machines et choisi l’abandon de toute technologie. La main-d’œuvre devait remplacer la mécanisation. L’ORGA proscrivait la Science qui, dans les temps de la Vieille Histoire funeste avait empoisonné l’esprit humain et la Nature jusqu’à la catastrophe finale. Des milliers d’Etis avaient charrié les pierres, taillé les blocs et édifié les immenses arènes de pierre blanche, avec leurs frontons et leurs portes de marbre noir. Les gradins étaient divisés et conçus de telle sorte que chaque partie de l’arène puisse être isolée et fermée, en cas de nécessité. »
    Kerval, grand vainqueur des jeux, va donc être convoyé dans un camp de l’OFHY (Office de l’Hygiène de l’Espèce) pour y être détruit, flanqué de Goveka et d’une vieille MatSur, chargée de surveiller la jeune Alpha. Goveka tuera la MatSur, délivrera Kerval. Ils prendront la fuite en direction de Mégapole Trois, poursuivis par les escadrons noirs de la SEGOR. Après bien des avanies, ils échapperont aussi aux griffes des SousHums, et, guidée par Gemella une jeune esclave, s’enfuyant par les souterrains, ils gagneront la «Montagne Bleue » où vit la tribu de Gemella, les Eghors. Accueillie avec simplicité et joie, Goveka redécouvre les sentiments d’une vraie femme, la vie en couple, le désir d’être mère.
    Premier volet d’une longue chronique dans laquelle les événements se déroulent sur fond de décor cataclysmique fortement charpenté, le récit campe des personnages récurrents et crédibles. Une réussite incontestable d’un auteur confirmé.
    Vol.02 : les Jours de la montagne bleue, Fleuve Noir éd., 1980, coll. " Anticipation " N°980, 1 vol. broché , in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par « Young artists ».  roman d’expression française
    1 ère  parution :1980
    Goveka et Kerval coulent des jours heureux chez les Eghors de la Montagne Bleue. Un jour, Goveka sauve un homme des mains des SousHums de Mégapole 3. Un homme curieux, à la langue étrange, au comportement déroutant, mais sympathique. Le sergent Wilcox –c’est son nom- est un fossile :
    « Je suis né en 2080, dit Wilcox, au commencement de la Grande Désolation, quand la guerre entre les Puissances Anciennes Euramérindiennes et les Nouvelles Puissances d’Africasia a débuté. Et je me suis endormi dans mon «hibernaculum» en 2100, quand l’anéantissement de l’Ordre ancien commençait. Quand je me suis réveillé, au terme du processus de décongélation programmé et surveillé par mon ordinateur, nous étions selon notre chronologie traditionnelle, en 2851. Donc j’avais vécu sept cent cinquante et un ans, ou sept siècles et demi, si vous comprenez mieux ce dont il est question… »
    Il observe avec surprise le monde que les siens ont façonné, un monde primitif et brutal, soumis aux lois de l’ORGA. Quelques mois plus tard, Goki, le plus jeune fils de Kerval, lui signale que des machines (des stators) prennent position dans le Désert jaune, juste avant la Montagne bleue. Goveka, intriguée, piège, avec l’aide d’un petit groupe d’Eghors, trois Noires de la SEGOR qui explorent le terrain.
    Par elles, ils apprennent qu’une grande opération d’extermination des Etis a été planifiée et que plus de 50 000 Noires vont déferler sur la Montagne bleue. Comment lutter contre de telles forces ? Goveka se sent perdue.
    Le sergent Wilcox les aidera. Préposé à la garde d’armes d’une puissance terrifiante datant d’avant la Grande désolation, il sait comme se les approprier. Il mènera un petit groupe d’Eghors, dont Goveka, dans les souterrains d’une Mégapole pourrie et hantée par les Déviants. Ils en reviendront triomphalement, épuisés, alors que la lutte a déjà commencé. La SEGOR progresse rapidement dans les vallées, tuant et massacrant tous les Etis. Alors, devant les yeux incrédules de Kerval et de Goveka, le sergent Wilcox utilise ses armes :
    « Il y eut un sifflement déchirant, et une flamme rouge illumina la place, tandis que l’explosion dispersait à travers l’espace des débris sanguinolents et des éclats de pierre et de briques. Quand la fumée se dissipa, il ne restait rien du pan de mur ni des nains. Rien qu’un trou béant et fumant. (…) Ahuris, les Eghors virent un magma de corps mutilés et hachés qui se traînaient sur le sol ou agonisaient avec des soubresauts de grenouilles écorchées. »
    Les appareils transporteurs détruits, le terrain jonché de cadavres, c’est la débandade dans les forces de la SEGOR. Les Eghors seront tranquilles pour longtemps, .. très longtemps. Mais, comme si le temps tellement contenu reprenait ses droits, Wilcox vieillit d’une manière vertigineuse, puis meurt, au grand désespoir de Goveka. Les armes du passé, jugées trop dangereuses, seront ensevelies dans un lac.
    Vol.03 : 3087, Fleuve Noir éd., 1980,  coll. " Anticipation " N° 987, 1 vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par « Young artists » roman d’expression française
    1 ère  parution :1980
    Quarante années ont passé sur la Montagne bleue. Mouira, la petite fille de Goveka, est l’exacte réplique de sa grand’mère. Grande, belle, une guerrière hors pair, et passionnée.
    Il est dommage que les Eghors aient conservé un système patriarcal qui la méprise et minimise ses actes. Même lorsqu’elle fournit la preuve qu’elle est venue à bout toute seule du terrible sangalor, les hommes la rejettent. Errante dans la forêt, elle tombe sur une survivante de la SEGOR aux mains de bûcherons. Répondant à un désir inconscient, elle délivre la Noire des griffes des mâles. Séduite par la prestance et l’agilité de la guerrière, Mouira accompagnera celle-ci pour vivre désormais au sein de l’UMAT.
    Ses qualités exceptionnelles l’aideront à gravir les différents échelons de la SEGOR, après le « drill » militaire nécessaire au réajustement de ses manières et de sa façon de penser. Aidée et prise en mains par Ok, dont elle tombera amoureuse, Mouira finira par occuper la fonction la plus haute de la SEGOR, celle de MatSur 0. Elle se rappellera pourtant, après trente ans passés dans cette charge, sa jeunesse sauvage. Jamais, semble-t-il, elle n’avait réussi à se plier à une administration tâtillonne, à la délation généralisée, au mépris affiché envers les hommes. Fatiguée de vivre dans un univers oppressant, désabusée et meurtrie par la mort d’Ok, Mouira sauvera de l’esclavage une jeune déviante qui la tuera en retour d’un coup de javelot entre les épaules.
    Vol.04 : la Mémoire de l’Archipel, Fleuve Noir éd., 1980, coll. " Anticipation "   N°1014, 1 vol. broché, in-12 ème , 215 pp. couverture illustrée  par  « Young artists ». roman d’expression française
    1 ère  parution :1980
    Igio est une aquanaute travaillant comme plongeuse et surveillant les fermes marines d’Etat, en symbiose parfaite avec son dauphin, Kô. Au repos durant quelques jours, elle sauve des griffes d’une vieille perverse Irina, une jeune Filob de 13 ans, égoïste,  intelligente, sournoise et… ravissante. Les deux filles subissent un raz de marée qui entraîne leur trimaran très loin, dans une Zone Interdite marine, au-delà de la muraille de brume jaunâtre qui en garde l’entrée, tout droit dans les griffes de pirates déviants. Elles seront capturées par les troupes d’Alexandre IV qui rêve d’égaler les exploits de son ancêtre, en conquerrant les terres de l’ORGA.
    Leur base est un archipel de l’ancien temps, les anciennes îles grecques. Le jeune empereur voit en Igio l’incarnation de sa promise, Statira, à laquelle est liée sa destinée. Prêt à l’épouser (ce qui fait frémir Igio), il lui dévoile « la mémoire de l’archipel », des enregistrements holographiques du déroulement de la guerre ayant abouti à la « Grande Désolation ».
    Le rêve d’Alexandre IV sera de courte durée. Profitant de l’attaque d’une escadre de « Palmés » sortis de leur marais et dans le désordre de la bataille, Igio et Irina s’enfuient, guidées par Kô. Abordant à nouveau une rive connue de l’ORGA, Igio se demande à quel point elle pourra accorder sa confiance à Irina, prête à la dénoncer pour gravir encore plus vite les échelons dans la hiérarchie du système matriarcal.
    Vol.05 : la 26 ème  réincarnation,  Fleuve Noir éd. , 1981, coll. " Anticipation " N°1049, 1 vol. broché , in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par Robbin Hidden.  roman d’expression française
    1 ère  parution :1981
    La Vénérable Mère Ourga accompagnée et protégée par Blinske, une jeune guerrière « Noire », est à la recherche de la nouvelle réincarnation de la MatOr, aux confins de l’empire de l’UMAT. Elles la découvrent dans le village perdu de Simiane en la personne d’une toute jeune fille qui présente les signes de la divinité.  Après avoir fêté l’événement, elles reprennent la route en sa compagnie mais tombent rapidement dans le piège d’une secte de Déviants qui croit en la divinité du « Grand Revenu », un mâle énorme doué de grandes qualités psy. Elles seront enfermées dans leur forteresse, une ancienne base de silos à missiles nucléaires. Le Grand Revenu rêve de conquérir les terres de  l’ORGA et d’en éradiquer les femmes qu’il abomine.
    Blinska organise la rébellion en stimulant les femmes-esclaves, anciennes ressortissantes de l’ORGA, prisonnières  entre les mains des sectaires. Leur fougue naturelle les entraîne à l’assaut des Déviants qu’elles taillent en pièces. Cependant, vaincre leur chef s’avèrerait impossible sans la présence d’Ourga qui l’affronte, seule à seul, en un combat à mort se déroulant sur le plan de la pensée et de la maîtrise des forces spirituelles. Après une lutte acharnée entre les deux cerveaux, le Grand Revenu meurt, tué par Ourga. Les femmes prennent la fuite pour rejoindre une ferme d’Etat en emmenant avec une grande déférence la jeune MatOr. Blinska sait désormais qu’elle pourra compter sur l’appui indéfectible de celle-ci  au sein du corps d’élite de la Garde d’Or.
    Vol.06 : la Traque d’Eté, Fleuve Noir éd., 1981, coll. "Anticipation " N°1078 vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par  « Young artists » roman d’expression française
    1 ère  parution :1981
    Jova, la jeune Alpha entraîne son équipe de " Filumat " pour la " traque d’été ". Véritable parcours initiatique leur permettant d’accéder à la caste des SEGOR, les jeunes guerrières devront pourchasser des "Etis déviants" et rapporter leur dépouille par-delà la "Zone d’Insécurité", glacis protecteur infertile et désertique entre des régions inexplorées de l’ancien monde et les implantations de l’UMAT.
    La chasse ne se déroule pas comme prévue. Elles font tout d’abord connaissance avec Ouro le chasseur qui tue une de leurs jeunes guerrières. Dans leur désir de vengeance, elles le traquent jusqu’aux " Montagnes Rouges " où niche sa famille. Pourchassées à leur tour par les " Yakis ", sortes de mutants-vampires, des êtres dégénérés et dangereux, les filles établiront une alliance objective avec la famille d’Ouro.
    Cernées par les Yakis en haut de leur falaise, elles parviendront à s’échapper grâce à Jova et Ouro qui les conduiront dans les dédales rocheux des Montagnes rouges qui représentent en réalité un ancien site de silos d’ogives nucléaires. Jova tombe sous le charme d’Ouro et, à sa propre stupéfaction, commet avec lui le " crime contre l’espèce". Toujours pour échapper aux Yakis, ils trouvent refuge à l’intérieur des silos. En parcourant les tunnels à moitié effondrés ils font connaissance avec une terrible menace sous la forme d’un androïde de surveillance, encore actif après plus de mille ans de veille. Celui-ci élimine, fidèle à son programme, tout danger potentiel en désintégrant les envahisseurs.
    Habilement, Jova et Ouro permettront aux leurs de s’échapper alors que les Yakis se feront décimer. De retour sur les terres de l’UMAT, acclamées et fêtées, les survivantes de la traque n’oublieront pas de si tôt leur aventure. Quant à Jova, ne pouvant vivre avec Ouro, elle poursuivra sa destinée guerrière.
    Vol.07 : l’Hérésiarque, Fleuve Noir éd., coll. "Anticipation " N°, 1159 1 vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par Peter Good-fellow. roman d’expression française.
    1 ère  parution : 1982
    La jeune  MatSur Orsa affectée à la ferme d’Etat 2002, aux confins de l’empire ORGA, est appelée par une voix mystérieuse à un destin exceptionnel. Il lui faudra s’emparer de « l’Epée » pour réinstaurer le Culte de la Mère Originelle en destituant l’actuelle Matd’Or qui règne aujourd’hui sur l’ensemble de la société matriarcale.
    Au cours d’une de ses patrouilles, elle découvre que des Etis sauvages envisagent un coup de main contre la ferme. Avec quelques compagnes dont Atyr et Mygo, qui deviendront ses premières affidées, elle pourchassent les SousHums mais tombent dans une embuscade au milieu des marais. Capturée par des mutants dégénérés, les « Ecailleux », petits nabots verdâtres et belliqueux, les femmes sont mises en présence du « Masque d’Argent » qui est un androïde des anciens temps dévolu jadis au gardiennage de la zone et à la sélection des espèces. Bien que 900 ans se soient déroulés, le robot, fidèle à sa logique, poursuit son travail d’amélioration du pool génétique et compte faire féconder les femmes par les Ecailleux.
    Orsa ne l’entend pas de cette oreille, surtout qu’elle vient d’apercevoir dans l’antre du géant l’Epée dont elle eut la vision, ainsi que d’autres armes datant de l’époque de la Grande Désolation. Par ruse, elle s’empare de l’épée-laser, tue l’androïde, libère ses compagnes qui suivront Orsa dans sa quête spirituelle jusqu’à la Cité Sainte.
    Quand Jeanne d’Arc rencontre la science-fiction…
    Vol.08 : les Ombres de la mégapole, Fleuve Noir éd., coll. " Anticipation " N° 1300, 1 vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par Robbin Hidden. roman d’expression française.
    1 ère  parution : 1984
    Athyr, une jeune géographe de l’ORGA, procède à des relèvements en zone interdite, en compagnie de « Noires ». Soudainement, elles se font toutes tuer, sauf elle, par une bande de déviants commandée par Ouror, un jeune géant, pour qui Athyr éprouve une immédiate attirance.Traversant un immense marais, ils échappent, non sans peine à une attaque des « Palmés », des mutants-vampires résidant dans la boue, pour atteindre l’orée d’une immense Mégapole :
    « Une sorte de piste étroite conduisait à la périphérie des ruines. D’énormes blocs de béton, des dalles basculées par ce qui avait dû être un souffle effrayant, s’amoncelaient. Athyr reconnut les restes d’une des grandes autoroutes qui quadrillaient le pays. Cette voie surélevée s’enfonçait dans l’étendue des ruines (…) Jusqu’aux confins de l’horizon, on ne distinguait que des décombres, des avenues dévorées de mousse et de lichens, des bâtiments enlacés par des millions de racines, des tours effondrées où poussaient des arbres centenaires. Des monuments indéchiffrables surgissaient à demi de la masse végétale. Athyr distingua une tête colossale, émergeant d’un nœud de racines, avec un œil de métal grand ouvert. Puis une sorte d’étoile brillante, en métal sombre, brandie par une main. C’était comme si un géant avait été là, enseveli et respirant encore sous les tentacules de la Forêt. »
    Dans l’incroyable densité des ruines survivent divers clans. Le chef de l’un d’eux, Pinius-le-Grand, conquis par la beauté d’Athyr, l’enlève des mains d’Ouror.
    La famille de Pinius se veut la seule vraie dépositaire de la civilisation et la continuatrice des grands Ancêtres qui sont pour elle…les gens du cirque, comme le suggère une ancienne affiche. Clowns inquiétants, dotés d’un nez rouge et d’un règlement absurde qui les oblige à toutes les pitreries, les membres du clan (surtout les femmes) voient d’un mauvais œil l’intrusion de cette étrangère en leur sein. Pinius sera tué par jalousie de la main de l’une d’entre elles.
    Athyr s’enfuit dans les soubassements de l’immense métropole. Elle échappera de justesse à la férocité de rats géants et, trouvant miraculeusement des objets de l’ancien temps, dont une torche-laser qui lui sauvera la vie, resurgira à grand-peine à la surface.
    Elle rencontrera Xhas, l’homme-oiseau qui fait partie d’un clan surveillant les ruines. Les hommes-oiseaux, munis d’ailes mécaniques, se sentant investis d’une mission de régulation, ont suivi toutes les péripéties de la jeune femme. Ayant aboli toute émotion pour pouvoir survivre sur un mode communautaire, ils constatent que la passion de Xhas envers Athyr met en péril la cohésion du groupe. Le Conseil des Anciens décide donc de la ramener vers Ouror, toujours à sa recherche dans les ruines.
    Vol.09 : les Clans de l’étang vert, Fleuve Noir éd., 1985, coll. " Anticipation " N°1368, 1vol. broché, in-12 ème , 230 pp. couverture illustrée par Linda Garland. roman d’expression française
    1 ère  parution : 1985
    Athyr poursuit sa route en compagnie d’Ouror le long de «l’Etang Vert », immense mer intérieure bordée de roseaux, envahie par des formes de vie variées et étranges. Ils font une halte auprès des « hurleurs », pêcheurs longilignes et réputés pacifiques. La personne d’Athyr semble vivement intéresser leur chef Shoumir.
    C’est qu’elle répond à la prédiction de la prophétie d’Akka qui prétend que la venue d’une jeune Matriarche permettra de régénérer le clan. Droguée, enlevée et cachée dans les roseaux, Athyr devra la liberté à Djema, une jeune fille du clan tombée éperdument amoureuse de sa personne. Elle l’enlève à son tour, se cachant des siens. Ensemble, elles visitent les rives de l’Etang Vert, se nourrissant grâce à l’habileté de Djema,  et coulant des jours torrides de passion.
    Puis, Djema décide de se rendre auprès des Ichtos qui, dans leur île, ont établi une sorte de société caricaturale du Vatican. Le pape Jean XXVIII les prend sous sa protection et les défend contre les attaques d’un inquisiteur visqueux. Peu combattifs, les Ichtos seront défaits lors d’une attaque menée par les Ourakos, autre clan formé de brutes sauvages et cannibales. Athyr donne l’alerte, permettant au pape d’utiliser une arme de l’ancien temps, un canon-laser, aux effets terrifiants, qui désintègre les Ourakos. L’île d’Ichtos libérée, Athyr et Djema reprennent leur bateau. Cette dernière, malgré l’amour qu’elle porte à la jeune Matriarche, la ramène auprès d’ Ouror.
    Cet épisode clôt la chronique.


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