Sur l'auteur :
(1872-
Préambule :
Aéropolis par Henri Kistemaeckers, Eugène Fasquelle éd., 1909, 1 vol. broché, in-
1ère parution : 1909
guerres futures 1 -
Synopsis :
Aéropolis représente la société du futur de l’auteur (1908) où l’aéroplane a triomphé dans les modes de déplacement. La conjecture, avec humour et ironie, extrapole à partir de concepts tels que ceux de « taxi aérien », « d’embouteillage du ciel », résoud des problèmes d’ordre technique, discute de la pertinence des termes "aviateurs " ou "aéromanes", envisage «un ciel tellement encombré qu’il occulte le soleil».
C’est à partir du chapitre 44 et jusqu’à la fin du roman que tout se complique. Un matin notre " sporstman " surpris est réveillé par un Japonais très très poli, le commandant Fidé-
" Car selon les dispositions de notre ministre de l’Avenir et du Travail (…) nous devons faire quartier à quelques spécimens exceptionnels de la race blanche lorsqu’ils se seront signalés à notre attention par un témoignage remarquable de vigueur physique et de santé. De même que nous allons emprunter à votre civilisation ce qu’elle a d’utilement applicable à la nôtre, de même entendons-
Le héros se plie aux exigences du vainqueur, surtout que sa future épouse étant sotte comme toutes les Japonaises, ne le dérangera pas puisqu’elle est juste capable de s’occuper de futilités de l’avis même de Fidé-
"-
Finalement le héros blanc s’accommode assez bien de la dictature jaune, y trouvant même quelques plaisirs lorsqu’il aura admis que toute velléité de conspiration s’avère inutile.
Une charge appuyée et parfois lourde contre la menace du péril jaune, crainte récurrente au début du XXème siècle. Texte rejoignant cette catégorie si abondamment illustrée par le Commandant Danrit (l’Invasion jaune) ou Jules Lermina (la Bataille de Strasbourg)