Sur l'auteur :
(1923-
Préambule :
Des hommes, des hommes … et encore des hommes par F. Richard-
1 ère parution : 1968
invasions extraterrestres -
Synopsis :
David Marchal, seul survivant lors du naufrage de son vaisseau galactique, atteint une terre où l’environnement lui rappelle celui de sa planète-
Lorsque l’un d’entre eux meurt, il devient un « yhouri », une sorte de fantôme et un monstre répugnant. C’est pour avoir tenté de leur démontrer la fausseté de leurs croyances que David est chassé du Chatanga pour trouver refuge dans un immense dédale souterrain habité par une race plus évoluée et organisée.
Leur chef, Alb, l’accueil avec réticence. Il conteste le fait qu’il puisse venir d’ailleurs, des étoiles, car pour Alb seule existe sa société, immuable dans ses principes, ses croyances et ses coutumes. L’arrivée de Marchal constitue une transgression qu’il va falloir réparer. Zabel, la fille d’Alb, est prête à devenir la femme du pilote, mais David, qui a conscience de l’hostilité généralisée autour de sa personne, se demande ce qui terrifie ainsi les indigènes.
Alb lui explique l’importance pour eux du « Machunga » un immense réservoir d’énergie qui constitue la base même de leur vie. Le Machunga que Marchal est amené à voir de près lors d’une aventure initiatique , est en réalité un envahisseur, un extraterrestre, un être radiant, psychogène et télépathe, tenant les humanoïdes sous sa coupe. C’est lui qui crée les yhouris , transformant en monstres, ceux qui forment les primitifs du Chatanga, des réprouvés rejetés de la société souterraine, et dont l’unique occupation est de produire les sons dont se nourrit l’Alien. En échange, il permet à Alb et aux siens de survivre grâce aux reliquats énergétiques qu’il leur abandonne. Ces échanges créent une société stable vivant en symbiose avec l’extraterrestre-
« Ce qui le surprit tout d’abord, ce furent les ruines à perte de vue qui lui offraient le spectacle poignant d’une civilisation défunte, tombée dans l’oubli. Le ciment craquelé des immeubles effondrés, sans toit, retournait au néant, alors que la végétation de place en place, essayait de reconquérir une partie de ce que l’humanité lui avait arraché (…) Soudain l’image se fixa devant ses yeux et il contempla en blêmissant la gigantesque architecture gothique qui se dressait face à lui, à la limite d’un parvis. (…) Oh ! non, gémit David, les yeux exorbités…, ce n’est pas vrai…, ce n’est pas vrai…
Ce n’était pas seulement Notre-
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Un récit qui tranche surtout par deux idées originales, celle de l’être exploitant les vibrations de l’inconscient humain pour créer des monstres (comme dans le film « Planète interdite » de Will Lenox) et celle de la noirceur finale du roman, un fin pessimiste, rare dans la science-