Sur l'auteur :
(1907-
Préambule :
l’Année du grand fiasco par Robert Heinlein , in "La science-
1ère parution: 1952 titre original: The Year of the Jackpot (paru également in "Marginal" N°07 , Opta éd. ainsi que dans : " Histoires de catastrophes ", Livre de poche éd., 1985, coll. " La grande anthologie de la science-
1ère parution : 1964 titre original: The illuminated man
menaces et guerres nucléaires – menaces telluriques
Synopsis :
Potiphar Breen est un statisticien émérite. Il n’est pas étonné lorsque, à l’arrêt d’un bus, il aperçoit Meade, une jeune fille, en train de se déshabiller. Elle est l’une de celles qui se livrent sans raison apparente à cette activité. Et, comme telle, elle s’inscrit dans ses prévisions mathématiques. Tout en la prenant sous sa protection, puis en lui témoignant son affection, il lui explique la puissance des mathématiques matricielles.
Selon lui, toutes les courbes concordent : les événements les plus divers, les plus imprévus, se réunissent en faisceaux pour tendre vers la même direction ; elles convergent en un point ultime, vers une date précise où se produira le "grand fiasco", c’est à dire un événement mondial d’une grande gravité. Les variables de toute nature, tremblements de terre, émeutes, guerres civiles, menaces de toutes sortes et même des événements insignifiants ou aberrants, comme ce qui est arrivé à la jeune Meade, prennent place dans le prévisionnel de Breen.
Potiphar, en compagnie de Meade qu’il a réussi à convaincre, liquide ses avoirs, prépare sa voiture et quitte une ville qu’il sait menacée. Il a même déterminé son itinéraire en fonction des courbes d’encombrement des routes. Ils arrivent juste à temps assez loin pour ne pas ressentir les effets de la première bombe thermonucléaire qui éclate sur la ville de San-
"Ils allaient remonter en voiture quand quelque chose comme un lever de soleil s’annonça soudain vers le sud. Une lumière rosée se diffusa presqu’instantanément, elle emplit le ciel puis disparut. A l’endroit où elle était apparue montait un nuage en forme de colonne, d’un rouge violacé, qui s’étalait en un champignon au sommet. Breen le regardait comme hypnotisé, puis il jeta un coup d’oeil à sa montre et dit d’une voix rauque: " En voiture ". -
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Ils s’établissent dans un petit refuge, en pleine montagne. Hélas!, les prévisions ne s’arrêtent pas là. Les courbes grimpent encore et traduisent cette fois-
" -
Il obéit et lui reprit la main . Oui, elle était nettement plus grosse. Il la voyait grossir. Qu’y avait-
Elle se blottit contre lui. " Réchauffe-
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Il jeta un coup d’oeil à la revue qui était encore ouverte à côté de lui. Inutile d’additionner deux chiffres et de diviser par deux pour connaître le résultat. Alors, il lui serra passionnément la main, car il savait bien, avec un chagrin soudain et écrasant que c’était la...FIN "
L’idée originale, qui apparaît comme un aboutissement à la théorie du chaos, est que la fin du monde peut se prévoir grâce à l’outil statistique. Les courbes des événements les plus insignifiants, à condition qu’ils traduisent la totalité de la vie, dégagent un sens nouveau plus important que la somme de leurs parties.