Sur l'auteur :
Préambule :
Vrilles par Simon Ian Childer, Fleuve Noir éd., 1988, coll. " Gore " N°67, 1 vol., in-
1 ère parution : 1986 titre original : Tendrils
menaces végétales
Synopsis :
Dans la campagne du Hertfordshire, des forages font jaillir une pluie acide qui brûle les spectateurs, et surtout une longue vrille noire, tuyau souple à l’apparence d’un serpent ou d’un vers, qui disparaît aussitôt.Thomas, le biologiste travaille pour la compagnie Nirex tandis que sa propre épouse Anne mène un combat écologiste. Soudainement, des faits inquiétants se multiplient dans la région : on découvre des êtres humains exsangues, réduits à l’état d’enveloppes, privés de tous leurs organes intérieurs. Ils sont l’œuvre d’un ennemi insaisissable, ce long vers noir, sans nul doute un organisme vivant parasitaire, qui, après avoir injecté un enzyme dans ses proies humaines, provoque l’autolyse des corps :
« Il y a plus de soixante millions d’années, annonça-
Entre temps, la créature a progressé sous le centre de Londres, et a grossi, extraordinairement. L’attaque des vrilles, sortant de toutes les bouches d’égouts à la fois, provoque une intense surprise chez les Londoniens. Thomas, conseiller d’une équipe de spécialistes de la SAS préconise la seule méthode d’éradication possible, car il ne sert à rien de couper les pseudopodes qui repoussent : il faut frapper la bête immonde en son cœur. Pour cela, il convient d’injecter un poison dans la cellule de base -
« Le wagon était encore plein de voyageurs. Les trois quarts des corps étaient massés dans le couloir central où ils se tenaient debout, aussi rigides que des mannequins de cire. Leur peau reflétait la lumière d’étrange façon, comme si on les avait saupoudré de paillettes (…)L’homme était recouvert d’une fine enveloppe fibreuse, identique à la toile qu’ils avaient trouvée sur le tronçon du tentacule. Il fixait Thomas de ses yeux grands ouverts comme s’il pouvait voir. Thomas le toucha avec précaution. Sous le cocon, sa main gantée heurta la peau durcie pareille à celle des corps d’Harpenden. »
Entreprise risquée puisque, en dépit de l’apparente placidité d’une trompe énorme, d’un tapis de vrilles molles et de flagelles suceuses, les divers membres de l’équipe sont happés chacun à son tour. Thomas aura plus de chance : avant de s’effondrer inconscient, il approchera suffisamment la masse cellulaire pour lui injecter le poison. L’effet en est prodigieux. Les Londoniens purent voir jaillir à plus de cent mètres de hauteur, une méduse gigantesque et pustuleuse qui s’effondrera enfin, privée de vie :
« Comme Thomas, les passagers de l’hélicoptère pensèrent à une méduse colossale et répugnante. Son dôme spongieux était monté sur une immense tige d’où émergeaient d’innombrables vrilles. La créature s’élevait toujours et se dressa sur près de cent vingt mètres au-
Un texte aux effets « gore » bien menés mais traditionnel dans l’agencement de l’intrigue et du suspense.