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  • L'operation Adam Et Eve

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Colonel Lucius LIGHT

    Parution : 1961

    Thème : Adam et Eve revisités


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    l’Opération " Adam et Eve " par le Colonel Lucius Light, Debresse éd. 1961, 1 vol. broché in-12 ème , 142 pp. couverture muette. roman d’expression française
    1 ère  parution : 1961
    Adam et Eve revisités


    Synopsis :

    Un inspecteur de police, appelé sur les lieux d’un accident routier aux USA, prend possession d’un curieux carnet qui relate la biographie du mort, celle du colonel Lucius Light.
    Adopté par un couple de savants, Koenig et Mary, ce dernier vivait avec eux à Los Alamos, dans l’enceinte où l’on mettait au point la première bombe atomique. Puis, plus tard, à Spiritu Sancto, sur une nouvelle base, où le professeur Koenig entreprend un projet différent entouré d’un total mystère.
    Intégré par Koenig dans l’équipe de surveillance de la base, les T.O.S., Lucius apprendra qu’en face de l’incroyable menace que fait planer l’arme nucléaire sur l’humanité, les deux principaux meneurs du monde, Roosevelt et Staline, lors du pacte de Yalta, ont scellé un accord secret. Convaincus que l’atome provoquera la perte de l’espèce humaine, ils ont mis sur pied le projet « Adam et Eve », qui surpasse infiniment tous les clivages politiques.
    Les USA, sous la direction de Koenig, ont construit deux tores gigantesques, des espaces d’habitation, dans lesquels, totalement isolés du monde, seront élevés, puis laissés à eux-mêmes, deux adolescents, un garçon et une fille, des Géorgiens, fournis par la Russie :
    « -D’accord pour des Géorgiens, interrompit Truman.
    –Je voudrais savoir maintenant si vous accepteriez une condition.
    -Laquelle ?
    -Je ne sais ce que réserve l’avenir et ce qu’il adviendra des relations américano-soviétiques. Et pourtant, je puis vous avouer que l’une des plus grandes émotions de ma vie politique aura été ce moment historique où le président Franklin Roosevelt et moi-même, nous imaginâmes une évasion pour sauver le genre humain en nous sentant fraternellement responsables du monde entier. Je désirerais que le jour où se produira le départ, dans votre pays, le Président des Etats-Unis et le Chef de l’U.R.S.S. y assistent ensemble côte à côte, dans une communion d’esprit totale renouvelant l’amitié de Yalta.
    Truman répondit aussitôt avec chaleur :
    -Moi, ou mon successeur, nous vous accueillerons avec joie.»

    Le plan du professeur sera de rendre apte à un vol cosmique les deux jeunes gens sauvegardés purs de toute intervention et tare humaines afin d’essaimer, longtemps après que l’homme aura disparu, sur une nouvelle planète. La fusée, elle, sera conçue et acheminée aux USA par les Russes. Le jeune Lucius, qui monte régulièrement en grade, est la seule personne extérieure au projet à en avoir percé le secret et il suit avec passion à l’insu de son père,  l’évolution positive «d’Adam et d’Eve ».
    Alors que tous les pas politiques des deux grands (guerre froide, mise en orbite du premier Spoutnik, crise de Cuba) s’expliquent par le voile qu’ils veulent faire tomber sur leur projet commun, Truman, puis plus tard Eisenhower et Khrouchtchev, poursuivent indéfectiblement la vision de leurs illustres prédécesseurs.
    Les événements, de plus en plus menaçants, semblent leur donner raison. Lucius a pris rang de colonel mais d’un naturel jaloux et envieux, il voit d’un mauvais œil le fait d’être évincé sur le terrain par un concurrent à son poste de chef suprême de la sécurité. Une gigantesque fusée russe,  arrivée à bon port aux USA, est lancée en 1959, lors de la visite de Khrouchtchev qui en profite pour se recueillir sur la tombe de Roosevelt :
    « Je n’avais pu qu’imaginer, d’après les plans que j’avais vus, les dimensions du véhicule spatial. Mais elles étaient restées dans mon esprit des nombres théoriques. La vision était écrasante. Il fallait renverser la tête pour apercevoir le tore et la fusée. C’était l’impression que j’avais ressentie en voyant pour la première fois l’Empire State Building. Je comprenais maintenant que le colossal engin pût être un univers. Le gisant de Moscou pouvait dormir en paix dans son cercueil. Khrouchtchev avait magistralement rempli l’engagement de Staline. »
    Les deux jeunes gens, adolescents accomplis, sont maintenant mis en contact l’un avec l’autre dans leur éden artificiel, sous l’œil télévisuel de Dieu le Père, c’est à dire de Koenig. Afin qu’ils subissent un interdit, il leur est défendu d’abaisser un certain levier rouge sous peine de mort prématurée. Ce monde paradisiaque sera perverti par Lucius (Lucifer ?), dans le rôle du serpent.
    Ses agissements sont cependant percés à jour par son père. Hélas ! il est déjà trop tard. Lucius a volé le téléviseur de secours, ce qui lui permet d’observer les faits et gestes d’Adam et d’Eve, s’est enfui dans les montagnes et, depuis longtemps, avait retranscrit son récit dans le petit carnet que tient en mains notre inspecteur de police du début de l’histoire.
    Avec pour témoin un Koenig effondré, il suggère au couple de désobéir aux ordres « divins », en abaissant le levier. Tandis que la fusée poursuit sa route vers l’infini, Lucius sera arrêté, puis victime d’un accident. Plus tard,  Mac, un ami américain de Lucius, envoie à un couple français l’ensemble de ce récit,  taxé, renseignements pris auprès des autorités, de pure invention romanesque et paranoïaque. Pourtant le roman se clôt sur le couple Koenig et Mary, entr’aperçus à Paris. Alors, info ou intox ?
    Un récit de type uchronique ou « histoire secrète » mêlant irréalisme et faits politiques, aux ficelles parfois un peu grosses. Quant au concept de « pureté », il apparaît bien douteux…


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