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  • Les Culbuteurs De L'enfer

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Roger ZELAZNY

    Parution : 1969

    Thème : sociétés post-cataclysmiques 1, menaces et guerres nucléaires


    Sur l'auteur :

    (1937-1995)  Ecrivain américain intéressé par le fantastique, la science-fiction, l'héroïc-fantasy. Obsédé par la littérature dès le lycée, avec une licence ès-lettres et une spécialisation en théâtre élizabéthain, il devient écrivain à plein. De nombreuses nouvelles dans divers magazines et revues prestigieuses, puis des romans. Ses thèmes préférentiels sont: les jeux du pouvoir, l'immortalité, la sur-humanité, l'oppostion du Bien et du mal. Récompensé par 6 Prix Hugo et 3 prix Nebula. Un classique.


    Préambule :

    les Culbuteurs de l’enfer par Roger Zelazny, Lattès éd., 1974, coll. «Titres SF», 1 vol. broché, in-12ème, 251pp.  couverture illustrée par Nicollet. roman d’expression anglaise (USA)
    1ère parution: 1969    Titre original: Damnation Alley
    sociétés post-cataclysmiques 1 - menaces et guerres nucléaires


    Synopsis :

    Hell Tanner n’a pas le choix : le maire de L.A. l’envoie livrer des médicaments à Boston en proie à une épidémie de peste, ou à retourner se morfondre en prison. Hell Tanner, l’un des derniers anges de l’enfer, accepte la mission. Le monde a beaucoup changé depuis la troisième guerre nucléaire mondiale. Les Etats-Unis n’existent plus ou du moins n’y subsistent que quelques enclaves civilisées comme la Californie ou la région de Boston. Le reste du pays s’est transformé en désert radioactif parsemé de cratères, parcouru par des formes animales mutantes et monstrueuses. L’atmosphère elle-même charrie sans arrêt quantité d’objets hétéroclites que des tornades géantes projettent à haute altitude puis font retomber au sol :
    « Un avion n’aurait pas pu passer. Depuis la guerre, aucun avion ne s’aventurait à plus de quelques dizaines de mètres : au-delà, il y avait les vents, ces cyclones déchaînés qui tournaient inlassablement autour du globe, arrachant la cime des montagnes et le faîte des séquoias géants, faisant s’écrouler les gratte-ciel, happant dans leur maelstrom tout ce qui arrivait à leur portée, oiseaux égarés, chauves-souris géantes, insectes monstrueux. Les Vents charriaient à travers le ciel un gigantesque enchevêtrement de débris et de détritus de toutes origines. Parfois, ils entraient en collision, fusionnaient, et quand la masse qu’ils formaient était trop importante, ils déversaient sur la terre des tonnes d’ordures. »
    Enfin, ce monde effrayant l’est encore d’avantage à cause des « mauvais garçons » (d’autres « anges »), des gens sans foi ni loi, des désespérés, des psychopathes, voire des cannibales qui y prospèrent ou y végètent.
    Quant à l’Europe, les communications ayant été définitivement interrompues avec ce continent, on ne sait même plus s’il existe. C’est pourquoi, traverser le vaste territoire américain est une entreprise si risquée que personne ne s’y frotte… sauf le condamné Hell Tanner. On multiplie ses chances de survie on le dotant d’un véhicule extraordinaire, un bolide muni de fortes armes défensives, telles que des mitrailleuses, des lance-flammes, des ailes latérales coupantes et un stock impressionnant de grenades de toutes sortes.
    Parti en compagnie de deux autres voitures (d’autres volontaires recrutés par les policiers qui acceptent de le surveiller), Tanner se retrouve rapidement seul en lice avec Greg, un co-pilote qu’il a récupéré de l’une des deux voitures suiveuses. Celles-ci n’ont pas suivi longtemps puisque l’une d’entre elles a été broyée par la patte d’un gila géant et que l’autre s’est envolée sur les ailes d’une tornade assassine.
    Pour tenir le coup, notre mauvais garçon se bourre d’amphétamines. Sa science de la conduite lui permet d’éviter les nombreux pièges de la route tels que cratères et crevasses, attaques de chauves-souris géantes ou averses meurtrières. Peu à peu, les rapports entre Greg et Hell se détériorent. Alors que plus de la moitié du chemin a déjà été parcouru, Greg, qui prend peur, désire retourner à L.A. Pour Hell, il n’en est pas question. S’étant piqué au jeu, il souhaite livrer ces médicaments à Boston, acte qui le sauverait à ses propres yeux. :
    « C’était la première fois qu’on lui demandait de faire quelque chose de vraiment important, et il espérait bien que ce serait aussi la dernière. Soudain, la certitude qu’il n’y arriverait pas le submergea. Il le voulait pourtant, de toutes ses forces. Autour de lui s’étendait l’Enfer : de la fumée, des flammes, des séismes imprévisibles. S’il n’arrivait pas à en réchapper , la moitié de l’humanité périrait, et il y aurait deux fois plus de chances pour que le reste du monde se transforme en un vaste Enfer semblable à celui-ci. Ses mains se crispèrent sur le volant, ses jointures blanchirent, et les lettres tatouées sur ses phalanges se détachèrent avec une netteté particulière. «   H-E-L-L » : l’Enfer, c’était bien ça.»
    Parfois, une rencontre sympathique lui remonte le moral et lui permet de survivre, comme celle avec cette famille de paysans de Denver, qui libèrent sa voiture embourbée et lui permettent de prendre quelque repos. C’est aux abords de Boston, alors que l’arrivée devrait y être facile, qu’il rencontre son pire obstacle : un gang de motards qui ont juré sa perte. Le prenant pour une proie facile, ils comptent le dépouiller mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire.
    Hell se débarrasse de ses poursuivants d’autant plus facilement qu’il connaît leur psychologie ; il les grille au lance-flammes, leur tend des pièges, les élimine les uns après les autres. Sa voiture, rendue inutilisable à une centaine de kilomètres de la ville sera remplacée par une puissante moto qui fera une entrée triomphale… et qui sera aussitôt entourée par les forces municipales lesquelles le prennent pour un trublion. Tanner, avant de s’évanouir, parvient à leur expliquer sa mission. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, la statue d’un homme-guerrier qui chevauche sa puissante moto, veille sur la ville de Boston :
    « La statue – celle d’un Ange monumental chevauchant une énorme Harley de bronze – fut néanmoins inaugurée à l’heure prévue. On effaça pieusement les graffiti, pour la postérité qu’on espérait - sans trop y croire. Les vents furieux qui balayent les Communs s’y brisent toujours, et le ciel continue à déverser ses flots d’immondices. »
    Une intrigue linéaire, un personnage exceptionnel qui gagne sa rédemption en devenant un saint, une morale humaniste permanente, servent de soubassement à ce roman d’aventures post-cataclysmique enlevé et original. Un beau récit d’un maître américain du genre.


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