Sur l'auteur :
Préambule :
un jour et des poussières par Jacques Stoll, pp.54-
1 ère parution : 1979
pollution généralisée – menaces idéologiques
Synopsis :
Conte écologique moderne, l’auteur nous présente sans fioritures l’édifiante histoire d’une ville au bord du Rhin envahie par une pourriture blanche d’origine industrielle.
Les comités de défense, les associations, les médias qui essayèrent d’en connaître un peu plus long au sujet de cette mystérieuse poussière furent tous muselés. La poussière s’accumulait au fil des jours, se déposant dans les habitations, sur les meubles et les objets sans qu’un danger autre ait pu être détecté, ce qui confortait les autorités sur l’innocuité de l’événement.
Pourtant, lorsque des riverains inquiets voulurent quitter la zone, ils virent avec stupéfaction que leur quartier avait été bouclé par la police avec l’assentiment de la municipalité. La préfecture maintint cette disposition de sécurité, détournant l’attention des gens sur d’autres points, tels que le chômage ou la croissance économique en baisse.
Le quartier, soumis à ce blocus changea d’aspect, devint misérable et les manifestations qui suivirent, furent réprimées à la matraque. Les habitants survivant grâce aux rations alimentaires généreusement distribuées par les autorités, devinrent de plus en plus passifs jusqu’au jour où l’on découvrit les restes de deux époux, «des formes blanchâtres, côte à côte, sur le lit conjugal. »
Une relation, pas si fictive que cela, d’une menace écologique majeure minimisée, puis étouffée par les autorités. Souvenons-