Synopsis :Vol. 01 : les Parasites de l’horreur, Média 1000 éd., 1987, 1 vol. broché in-12 ème , 156 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution : 1987 titre original : Apocalypse
A Kensington quelque temps après la catastrophe nucléaire. Dans une ville meurtrie, en une zone appelée " l’Enclave ", le commandant Russ Norton, en provenance de l’Etat libre d’Alamogordo, retrouve son fils Dick à l’hôpital de la ville allongé sous une tente-bulle car ce dernier souffre de déficience immunitaire. Dans ce décor, Russ affrontera le «parasite», une invention biologique, une espèce de mollusque mutant qui s’empare des êtres humains, se love dans leur estomac et, tout en communiquant une force terrible au cadavre, infecte tous les êtres sains. La contamination s’est trouvée provoquée par le «Terminateur», un savant contrefait se prenant pour un prophète de l’apocalypse, qui s’appuie sur une bande de truands pour perpétrer ses méfaits. L’ambiance, elle, est franchement gore :
" Bientôt les artères de l’immense bidonville furent le théâtre d’une vraie boucherie. Les morts se ruaient sur les vivants pour leur ouvrir la gorge ou les dépecer, dégorgeant aussitôt en eux leurs parasites infernaux. (…) à peine les victimes avaient-elles été mordues qu’elles se relevaient pour foncer vers le premier être vivant. Des flaques de sang où subsistaient des débris de viscères ou d’excréments maculaient le macadam fissuré des chaussées et les trottoirs jonchés d’ordure. "
Russ Norton qui ne manifeste aucune répugnance envers la dégradation physiologique, retrouve la trace du Terminateur à l’intérieur d’une ville en folie et récupère la machine incubatrice responsable de la contamination. Quant au savant nabot il disparaît… jusqu’à une autre fois ! L’infection, elle, s’arrête toute seule puisque le temps de contamination trop court provoque derechef la mort du porteur.
De la tripaille, du sang, du vomi et du caca-boudin sur fond apocalyptique. !
Vol. 02. les Murailles de l’angoisse, Média 1000 éd., 1987, 1 vol. broché in-12 ème , 154 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution: 1987
Russ Norton est renvoyé en mission à Las Vegas gouvernée par un certain Parker, prête à rentrer dans le giron de l’Etat-Libre d’Alamogordo, seule force encore policée aux USA ruinés par la guerre. Son objectif est de ramener Cynthia, la fille de Parker, enlevée par des " Damnés " (des mutants) et de vérifier l’approvisionnement de la cité en eau potable.
En compagnie de Parker, il franchit la zone des bidonvilles entourant Las Vegas dans laquelle ils étripent moult mutants, éparpillant leurs viscères aux quatre vents. Mais déjà, il est trop tard pour Cynthia qui a servi de couveuse à trois clones développés par le Terminateur lequel envisage de s’emparer d’un ancien missile russe ayant fait long feu au centre de Las Vegas.
Parker, conscient du danger que cet engin représente pour les citoyens, l’avait maquillé en objet de culte. Nos deux guerriers tirent la fausse Cynthia (l’un des clones) et deux de ses compagnons des griffes des Damnés et reprennent le chemin du retour. Alors que la Cynthia diabolique fera sauter le mur d’enceinte, ses deux complices se placeront à la tête de milliers de mutants remplis d’hémoglobine, tous plus avariés les uns que les autres. La cité est envahie. Sur le conseil de Norton, Parker fuira avec une poignée de braves, lui-même restant en arrière pour amorcer la bombe qui débarrassera la région de ces êtres malfaisants, et du Terminateur.
Un aperçu de l’ambiance ?… Voilà :
" Le plaisir de Cynthia défiait l’imagination. Elle plongeait ses doigts dans les plaies sanglantes, touchait les os, contemplait ses ongles auxquels restaient accrochés des lambeaux immondes. Elle força Max à ouvrir la bouche de la pointe du poignard, forçant le passage, lui cassant toutes les incisives. Ses doigts saisirent la langue, griffèrent la chair. Elle tira, sans égard pour le regard insoutenable de sa victime. Elle se pencha et mordit. Ses dents claquèrent, emportant un morceau de langue. "
Vol.03. les Enfants du diable, Média 1000 éd., 1987, 1 vol. broché in-12 ème , 156 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution: 1987
Russ Norton est à nouveau expédié vers la communauté de Jason Carry à Glass Valley qui a été entièrement décimée par une horde d’enfants extraordinaires, munis de serpettes et de faux, dont l’idéal carnassier aura été de couper en morceaux tout ce qui vivait là.
C’est ce que rapporte Emma Sirk, la seule rescapée du désastre. Norton se met en chasse et avec son savoir hors pair, traque les jeunes délinquants commandés par un véritable suppôt du diable, l’adolescent Tom Wolfe, qui les tient sous sa coupe. Car ces adolescents ne sont pas des meurtriers consentants. Ils sont le résultat d’une autre expérience menée par le Terminateur. Infecté par un virus qui les fait mourir dans une explosion s’ils ne prennent pas le contre-poison à temps, ils sont téléguidés par l’horrible savant pour affaiblir le gouvernement central d’Alamo-gordo.
Norton neutralise John Wolfe, récupère les autres enfants, leur insuffle le courage nécessaire pour qu’ils le mènent au laboratoire du Terminateur. Avec une entrée en force réussie, le centre médical sera bouleversé, ses occupants étripés, le contrepoison récupéré. Pourtant le Terminateur fuira en hélicoptère, ce qui permettra de rallonger la sauce de la série. Heureusement, Norton se retrouve en possession du médicament sauveur. Il pourra donc arracher de la mort Hostins, l’aide de camp du président, (qu’il n’aime pas) contaminé lui-même par une prostituée, en pleine réunion du conseil présidentiel.
Vol.04. Carnage aux Caraïbes , Média 1000 éd., 1987, 1 vol. broché in-12 ème , 156 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution: 1987
Le " Hammer ", un cargo chargé de sucre en provenance des Caraïbes, envoyé par la république libre d’Alamogordo, a coulé corps et biens, agressé par une bande pirates-zombies en embuscade au large de Haïti.
Russ Norton sera à nouveau l’homme de la situation. Il fera le coup de feu avec la belle Noémie et réduira en pâté les abominables monstres qui subissent l’emprise télépathique de leur capitaine, Toussaint Lenfermé, (l’anti Toussaint Louverture!) un noir gigantesque. Les principaux responsables de l’armée zombie sont le président Duponnier, un immonde tas de graisse, et son bras droit, Rubas-au-pied-d’éléphant. Comme si la galerie tératologique n’était pas suffisante, il convient d’y ajouter Bichon, un gigantesque homme-serpent vivant dans les égouts, mis à mort par Russ et Noémie, qui souhaitaient accéder au sein du palais présidentiel pour réduire Duponnier à l’impuissance. Noémie y fera la connaissance de la douce Azelma, une esclave sexuelle destinée aux jeux du président, laquelle connaîtra un sort funeste comme victime sacrificatoire entre les mains du sorcier vaudou Mchawi, le grand-père de Noémie.
Norton, en un premier temps réduit à l’impuissance par les zombies, s’échappera ensuite des griffes du redoutable homme siamois Johny/Aoumdah dont les viscères décoreront le plafond de sa prison. Durant la fuite de Duponnier, Russ détruira à coups de grenade la cuve aux cerveaux monstrueux censés activer les zombies, les rendant à leur lenteur primitive. Le président, lui, mourra brûlé de l’intérieur par l’envoûtement de Mchawi. Enfin, le récit se clôt sur l’affrontement marin homérique entre Norton et Lenfermé :
" Chacun se débrouillait comme il pouvait, à coup de chaîne ou de planche, parfois de rame. La quinzaine de créatures qui étaient sur la galère proliférait, en réalité. Les membres sectionnés continuaient à se détendre, à griffer, à frapper. Les ennemis qu’on croyait éliminés surgissaient d’un coup par derrière, et c’étaient des mains, des tronçons de corps putrides qui crochaient les chairs, lacéraient la peau, ouvraient les ventres. "
Haïti rendu à sa crasse d’avant la catastrophe nucléaire, Noémie, les sens satisfaits par Russ, notre héros retournera à Alamogordo avec la satisfaction du devoir accompli. Et tant pis pour les tontons-macoutes zombies !
Vol.05. Les hommes d’acier , Média 1000 éd., 1987, 1 vol. broché in-12 ème , 156 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution: 1987
A nouveau, Russ Norton est convoqué par Mc Gregor dans la base d’Alamogordo. Des séries de chiffre cryptées en provenance de la région des Grands Lacs ont attiré l’attention des militaires qui ordonnent à Russ d’enquêter. Avec Robinson le noir comme pilote d ‘hélicoptère, Norton découvre une base souterraine épargnée par l’holocauste nucléaire. Il prendra en charge Vanessa, une adolescente mutante qui arrive par télépathie à entrer en communication le propre fils de Russ sous sa tente auto-immune.
En compagnie de Vanessa, il explore la base à la recherche de Mom, la mère de la jeune fille et ancienne responsable informatique des lieux. Mom est la protégée de deux de ses créations robotiques Gearbox et Fusebox – auteurs du code chiffré- qui se sont adaptés. Leur projet est de conquérir le monde avec une nouvelle génération de robots auxquels ils auraient greffé un cerveau humain avec l’aide de Mom. Russ s’aperçoit qu’ils sont déjà passés à l’action :
" Il eut un haut-le-cœur en constatant qu’on avait enlevé les parties supérieures des boîtes crâniennes. Les visages des suppliciés étaient marqués par l’horreur qui avait déformé leurs traits, leur laissant des masques de souffrance insoutenables. Tous deux avaient un œil crevé dont le globe s’était vidé sur la joue, y laissant une longue coulée glaireuse maintenant figée. "
A cet effet, ils ont capturé des dizaines de créatures humaines misérables qu’ils maintiennent en esclavage par des piqûres de morphine avant de les décérébrer et d’implanter leurs hémisphères cérébraux dans des carcasses de métal. L’un d’entre eux, surnommé Valvek s’avère d’ores et déjà opérationnel, contenant le cerveau d’un ancien colonel d’aviation russe échoué là lors des hostilités. Guidé par Nick à travers la pensée de Vanessa, Russ élimine les robots meurtriers et fait sauter la base qui reste un lieu d’abomination même en ce monde d’après la catastrophe.
Vol.06. Le Rituel des damnés, Média 1000 éd., 1988, 1 vol. broché in-12 ème , 146 pp. couverture illustrée par Roland Barthélémy. roman d’ expression anglaise (USA)
1ère parution: 1988
Norton Russ mène une petite troupe en direction d’Alamogordo, le seul état libre où subsistent encore les "Elus ", c’est-à-dire les non-irradiés. L’opposition d’Irving fait se rebeller le groupe de fugitifs contre Norton. Ceux-ci souhaiteraient se diriger vers la Californie imaginant y trouver une région sauvegardée, alors que Russ a la certitude que cette dernière s’est abîmée dans les flots. Norton est fait prisonnier par le groupe. Pour leur malheur, ils s’approchent d’une bâtisse encore debout en plein désert, un ancien pénitencier devenu le repère puant et horrible d’un ancien détenu transformé en légume vivant par une mutation régressive.
Homme-tronc baignant dans un magma putride et acide fait de chair dissoute dont il se nourrit, Devil Burt, le mutant, commande à toute sa bande de malfrats, anciens compagnons de geôle, tels que Black Hands ou Spider, tous personnages pittoresques et dangereux. Ils se prétendent " "Elus " et condamnent les " Damnés ", soit leurs anciens geôliers, à l’esclavage, en leur faisant tourner la roue d’un immense générateur qui fournit l’énergie destinée à garantir l’acidité du magma. L’arrivée d’Irving et de Russ prisonnier fournira aux Elus leur quota de viande fraîche.
Norton transféré au générateur se lie d’amitié avec Bullet, le géant noir, un ancien gardien. A eux deux, ils organisent la révolte pour arracher les Damnés à leur enfer. Les Elus seront massacrés et Devil Burt dissous dans son propre magma :
" Tétanisé, Devil Burt vit la langue de feu couler vers lui, inexorablement. Il eut un soubresaut lorsque les flammes l’enveloppèrent. La peau de son visage éclata, projetant des giclées d’humeur jaune. Ses yeux fondirent dans leurs orbites. (…) Son estomac se révulsa et il vomit le contenu de ses entrailles. De ses narines jaillit un flot nauséabond. Son cerveau était en train de fondre. Il parvint cependant à se redresser et se laissa tomber sur le bord du bassin. (…) Sa tête se sépara du tronc, retomba dans le magma enflammé, roula jusqu’au conduit d’évacuation. Le crâne fondit, se réduisit à la taille d’un étron. Le flot d’acide l’emporta. "
Enfin, les survivants se remettront en route vers l’unique état libre de l’Amérique post-nucléaire.
Un ensemble de cinq épisodes " gore " sur fond d’apocalypse nucléaire, un héros se situant dans la lignée des " Mad Max ", " Survivant ", " Ranger ", etc, la cruauté et le sanguinolent composant les principaux ingrédients d’un genre dont la poubelle est la destination finale après un voyage en train.