Sur l'auteur :
Préambule :
les Autos de l’apocalypse par Daniel–Yves Chanbert, Albin Michel éd.,1976, 1 vol.broché, grand in-
1 ère parution : 1976
menaces telluriques – menaces technologiques
Synopsis :
Nancy Kearns, une femme-
Pas pour longtemps en ce qui concerne les deux hommes. Une puissante voiture jaune surgie de nulle part et animée d’intentions malveillantes, tente de les écraser en fonçant sur eux. Nancy ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée inopinée d’un chevalier servant, Mickael Dobretsko, qui, avec sa Mercedes blindée et ses mitrailleuses bricolées, pulvérise l’agresseur. Nancy apprend de sa bouche que le monde a basculé dans l’horreur depuis quelques mois déjà , qu’il ne subsiste plus ni villes ni sociétés, et que seuls de pauvres groupes humains survivent avec difficulté dans le désert qu’est devenu la terre (et surtout cette région).
Mickael, est un solitaire qui ne désire pas s’attacher à Nancy. Il l’emmène dans le clan de James Rabek, son ami, lequel saura sûrement utiliser les compétences en médecine de la jeune femme. Nancy, réticente car déjà secrètement amoureuse de Mickael, se rend à l’évidence : elle sera davantage en sécurité dans le clan de Rabek où le bon géant McGinn veillera sur elle. Les hostilités perdurent ; la bande adverse, celle de Garush, ne cesse de harceler Rabek. A l’intérieur même du clan , Scott Trévor un psychopathe lâche et veule, se révélera être un ennemi pour Nancy. Le danger le plus terrible reste celui que font planer les voitures jaunes, les " autos de l’apocalypse ", venues d’on ne sait où, sans conducteur, animées d’intentions meurtrières à l’égard de tout ce qui bouge. Mickael veut connaître leur origine. La bande de Garush étant finalement décimée par les véhicules assassins, il profite de cette opportunité pour en capturer un. En l’examinant, il s’aperçoit qu’une série de micro-
La clef de l’énigme réside dans la personne d’un ingénieur électronicien , présent sur ce site et rendu fou par la catastrophe. Affichant une haine féroce à l’égard de tout ce qui reste en vie, il a reprogrammé les chaînes de montage dans un but meurtrier. Mickael met fin à l’aventure du dément. Peu à peu, la vie reprend comme autrefois (si l’on peut dire), avec une petite différence toutefois : c’est avec Nancy que Mickaël sillonnera dorénavant les solitudes désolées.
Un roman parfois naïf parfois original par son inventivité et qui distille une angoisse sourde en un suspense bien dosé. Il n’en faut pas davantage pour lire sans ennui ce livre, témoin de la peur d’un machinisme incontrôlé.