Sur l'auteur :
(1945-
Préambule :
le Soleil va mourir par Christian Grenier, éd. GP, coll. "Grand Angle ", 1977, 1 vol. broché, in-
1ère parution: 1977
menaces cosmiques
Synopsis :
Sur Vénus, trois êtres humains observent l’évolution de la terraformation: Pierre le vulcanologue, Monique la biologiste et Stefan l’astronome. La planète a pu être déplacée de son orbite par une civilisation terrienne du futur afin de lui assurer des conditions optimales de transformation. Monique et Stefan, rappelés sur Terre, croisent en cours de route des débris radioactifs traînants dans l’espace et mis là par nos ancêtres du XXIème siècle. Puisque ces déchets constituent un danger pour la navigation interplanétaire, la base terrienne conseille à nos deux astronautes de se charger de nettoyer le terrain. La décision est prise d’envoyer les reliquats dangereux dans le soleil: celui-
Messigny est inquiet : il a constaté une recrudescence de l’activité solaire qui semble encore augmenter. Après avoir croisé ses mesures avec d’autres, il n’a plus aucun doute : le soleil est entré en phase explosive de nova. Il reste à la Terre trois mois de survie avant que le soleil n’explose, balayant la totalité du système solaire. C’est la consternation totale devant l’inanité des efforts à entreprendre pour se protéger de l’épouvantable sort qui attend le monde. Le délai est trop court pour qu’une quelconque action soit entreprise. Pourtant Messigny surprend son monde : un livre de science-
" Il se mit à pleuvoir.A l’intérieur du compartiment, Stefan se leva pour aller fermer la fenêtre. La pluie tambourinait clair sur les vitres. C’étaient des grosses gouttes tièdes, de celles qui appartiennent aux fins d’orages, de celles qui font les pluies tenaces. Stefan revint s’asseoir. -
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Cependant Monique et Stefan ne purent admettre que Pierre, resté sur Vénus, soit condamné. Ils convainquirent les édiles qu’ils étaient prêts à le chercher, se condamnant ainsi eux-
" Autour d’eux, les vapeurs délétères se dégageaient en lentes fumerolles qui rampaient au ras du sol. Des pierres éclataient ou se fendaient sous leurs pieds. D’autres commençaient à fondre; elles changeaient de forme à vue d’oeil, prenaient un relief plus mou et se mettaient finalement à couler comme autant de bougies. "
Soudain les condamnés voient une sorte d’engin spatial extraordinaire, sous forme de soucoupe, s’abattre auprès d’eux. Ils y pénètrent. Sauvés, voguant dans l’espace, ils mettent du temps pour comprendre -
" Stefan ouvrit le livre. Les pages étaient jaunies, cornées, usées par des milliers de doigts: elles s’effritaient lorsqu’on les feuilletait trop vite. Pierre s’exclama: -
Un roman pour adolescent, correctement ficelé et lisible, dont la cohérence interne -