Sur l'auteur :
(1912-
Préambule :
la Capitale endormie ou le narcotique N°23 par Henry Dorac, éd. Paul Duval, sd., 1 vol. broché, in-
1ère parution: sd
la cité foudroyée
Synopsis :
Trois joyeux compagnons reviennent des Etats-
"Après avoir traversé les zones populeuses de la grande banlieue parisienne, plus l'auto qui transportait le journaliste et ses deux compagnons, se rapprochait de Paris, plus elle semblait s'enfoncer dans le désert. Lorsqu'ils eurent franchi les portes de la capitale, les trois amis eurent l'impression de se trouver dans une ville inhabitée, dans une ville morte. Il pouvait être environ midi: il n'y avait pas un passant dans les rues, pas une voiture, pas un chat; toutes les boutiques, tous les cafés étaient fermés, tous les stores baissés, tous les volets poussés... Tout était calme, vide et désolé."
Intrigués, et soupçonnant un événement de taille, même à la rédaction de "la Voix", ils trouvent les collègues de Fontable inertes, hormis Constantin, un vieux garçon de bureau poussé sur la bouteille, qui n'a pu leur expliquer la cause du curieux phénomène. Ils reprennent donc leur périple à travers divers quartiers de la ville jusqu'à apercevoir, dans la rue d'Hauteville, un singulier vieillard, au comportement bizarre, qui, agité et souriant, ausculte certains gisants, leur tapote la poitrine et éclate de rire sporadiquement:
"Glissant le long des murs, il se rapprocha peu à peu de l'homme. Il parvint bientôt à distinguer ses traits: c'était un petit vieillard à barbiche grisonnante, vêtu d'une sorte de redingote, coiffé d'un chapeau noir, et le nez chaussé d'une paire de lorgnons qui tremblaient à chaque pas qu'il faisait. Son costume était élimé, sale, rapiécé, ses souliers étaient éculés, et son pantalon en accordéon. Il portait à la main une paire de gants beurre frais flambants neufs. Il marchait tantôt sur un trottoir, tantôt sur l'autre, et entrait dans chaque maison."
Soudain, une camionnette arrêtée près d'une bijouterie et des hommes qui y chargent diverses caisses font supposer au journaliste d'assister à un vol de grande envergure. Il est aussi témoin de l'enlèvement du vieillard, jeté ligoté au fond de la camionnette. Celle-
Dans la capitale, les gens se réveillent brusquement. La police est sur les dents. Elle vient d'enregistrer plus de cinq cents vols commis dans des banques et bijouteries; c'est le casse du siècle! Elle envisage l'hypothèse d'un endormissement généralisée de la capitale par des gaz somnifères. C'est d'ailleurs la thèse qu'avancera notre vieillard, découvert par Fontable dans une maison abandonnée, proche du terrain d'aviation. Toujours aussi agité et au bord de la crise de nerfs, celui-
"Partout, on ne vous parle que de gaz asphyxiants, de rayons qui tuent, ou de bombes microbiennes. La prochaine guerre, Monsieur (...) sera une guerre scientifique: la guerre chimique, la guerre microbienne. Vous imaginez cette chose atroce; grâce à tous les engins, grâce à tous les appareils qu'on est en train de fabriquer, et de mettre au point, tout le monde sera tué avant de s'en apercevoir... la surface de la terre, Monsieur, sera littéralement nettoyée...."
Il était en proie à une exaltation frénétique. Il avait lâché Fontable et, tout en parlant, il marchait de long en large dans la pièce, en poussant des cris gutturaux et en balayant l'espace de ses deux bras".
De retour à son appartement parisien avec le journaliste, le vieillard délirant s'aperçoit qu'on lui a aussi volé sa formule. Mais Fontable soupçonne que Panowski ne lui a pas dit toute la vérité. Le remettant entre les mains de Jacky et allant enquêter du côté de l'Institut, il y apprend que le professeur Panowski y est un parfait inconnu. Par contre, il tombe sur un entrefilet de "la Voix", qui cite un certain professeur Maiserelle comme l'inventeur de "l'électro-
"Lorsque Fontable, accompagné cette fois du professeur Maiserelle, retourna rue de la Pompe, la crise de désespoir du "professeur" Panowski était complètement et définitivement passée.(...) Il était retombé dans son absurde rêverie. Il divaguait doucement. Il disait qu'il était le roi, l'empereur, le maître tout-
Un roman pour adolescents qui tient beaucoup de la nouvelle. Un papier épais, une double interligne, des lettres en gros caractères, une intrigue linéaire, un savant fou en prime et une fausse piste, le destinent sans ambiguïté à un public jeune. La seule petite infraction à la morale du roman populaire est que cette fois-