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  • Le Lendemain Du Grand Soir

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : EMILE- PIGNOT

    Parution : 1925

    Thème : menaces idéologiques


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    le Lendemain du Grand Soir par Emile Pignot, Georges-Anquetil éd., 1925, 1 vol. broché, 267 pp., in-12ème. couverture muette. roman d’expression française
    1ère parution: 1925
    menaces idéologiques


    Synopsis :

    Le " lendemain du Grand Soir " ou la vie de Jacques Humus, dont le nom est tout un programme. Professeur d’université, intellectuel révolté par l’exploitation sociale, Jacques Humus, le libre-penseur chrétien,  se retrouve à  la tête d’une organisation révolutionnaire dont le but est la prise de Paris.
    Avec ses vrais amis, Franard, le révolté tuberculeux, bras armé de la révolution, et ses faux amis, Beuchin, l’idéologue puritain et traître à la cause, le Grand Soir peut commencer.
    Auparavant, comme Jésus au Mont des Oliviers, Jacques Humus s’abstrait des futurs lieux de combat , pour aller en Normandie où il rencontrera l’évêque Charles, le prédicateur de Notre-Dame, avec qui il joutera loyalement, en lui démontrant tout ce que l’Eglise a raté en se rangeant du côté des possédants. Il lui arrivera également de croiser la route de Tatiana, la "Princesse" russe, vraie noble, fausse semi-mondaine, vrai agent double et future épouse de Jacques. La prise de Paris, sur l’instigation de l’exalté Franard et du douteux Beuchin, a lieu. Les combattants courent les rues. Le Peuple se lève, dans un élan victorieux :
    " Eventrée, la colline de Montmartre croulait, entraînant, dans son effondrement, la basilique dont les pierres étaient projetées à plusieurs centaines de mètres. Une pluie de bombes venait de déchirer de part en part la Sainte chapelle et le Palais de Justice, qui gisaient dans un chaos effrayant de ruines fumantes. Des centaines de maisons s’écroulaient en un fracas de tonnerre. Des incendies gigantesques dressaient leurs vagues de flammes sous un ciel rouge de feu et noir de fumée. Des hurlements de blessés emplissaient de nombreux quartiers d’une clameur confuse et rauque. L’horreur de la mort passait, tel un spectre innombrable, dans les rangs compacts des combattants."
    Un Comité de Salut Public se met en place. La nationalisation des biens et des terres est proclamée. Jacques Humus tempère l’ardeur de ses compagnons. Il sait que le succès est fragile et qu’il reste à pérenniser les nouvelles institutions. Il n’a pas tort puisqu’il apprend de la bouche même de Tatiana repentante,  que la Révolution a été trahie par Beuchin à la solde de la Ligue contre-révolutionnaire.
    Les " infâmes " ont laissé faire en un premier temps pour prendre la totalité du peuple dans la nasse, à l’occasion des grands rassemblements. Tous les corps d’armée stationnés en Province sont en train de converger vers la capitale. L’élan révolutionnaire est brisé. Beuchin, découvert, tire sur Jacques Humus. Quant à Franard, convulsé à l’idée de la trahison, il meurt d’une crise tuberculinique. Jacques Humus, toujours bon et aimant, passe en jugement dans le cadre d’un grand procès inique où se côtoient tous les prédateurs de la Réaction:
    " Financiers douteux, anciennes demi-mondaines, converties sur le tard et devenues " dames - patronnesses " de leurs paroisses; jeunes gens aux allures équivoques; hommes d’affaires en mal de combinaisons, parmi des groupes de vedettes des établissements à la mode; publicistes - marrons, déshonneur de la presse; vieux beaux reniflant l’occasion, au passage des petites filles, de stupres nouveaux; toute la tourbe qui déferle dans l’omnipotence de la sanie aux jours des sociétés corrompues, passait et repassait dans les couloirs, esquissant des gestes louches et lassés, s’apostrophant de mots à double-sens, murmurés aux oreilles; une bacchanale de vices, grouillant dans la mêlée des rencontres d’où s’exhalait une âcre odeur de parfums dont tous ces corps s’étaient empreints pour refouler la puanteur des âmes ".
    En dépit du témoignage sincère de l’évêque Charles, du cri de Tatiana, il est condamné à vingt ans d’exil... en Espagne.
    Il coulera une retraite paisible dans sa maison " le Refuge ", dans le village de Loyola, en compagnie de Tatiana qui l’a suivi dans son malheur De là, en observateur privilégié, il mettra ses idées sur papier, toujours abondamment pourvues de citations en latin tirées de l’évangile. L’évêque Charles, qui a été prié de méditer dans un couvent espagnol après son témoignage en faveur de Jacques, lui rend une ultime visite. Pour remercier ce " Cher grand Ami ", le couple de révolutionnaires en exil donneront son nom à leur futur fils.
    Un livre qui se veut prophétique et qui n’est que prétentieux. On comprend que l’histoire de la littérature ne l’ait pas retenu en dépit de tous les témoignages en exergue des contemporains " qui comptaient " à l’époque de l’auteur. Quelques belles pages évoquant de la chute d’un " monde bourgeois ", catastrophe affectant une classe sociale obsolète (dans le roman évidemment!)


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