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  • Goliath

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Jack LONDON

    Parution : 1908

    Thème : savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :

    (1876-1916) De son vrai nom John Griffith CHANEY. Une enfance misérable, une vie d'errance, de nombreux métiers forment la matière de plus de 50 ouvrages tournés vers l'aventure et l'engagement socialiste, universellement connus.


    Préambule :

    Goliath par Jack London, pp. 95 – 153 in " Histoires des siècles futurs ", UGE éd., 1974, coll. " 10/18 " N°863, 1 vol.  broché, recueil de nouvelles, in-12 ème , 317pp. couverture illustrée par Pierre Bernard. nouvelle d’expression anglaise (USA)
    1 ère  parution : 1908   titre original : Goliath
    savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Le Maître du yacht « Energon », ancré dans la baie de San Francisco, invita des financiers à monter à bord pour leur faire part d’une importante communication. Tous ceux qui refusèrent furent, peu après, frappés de mort. Le message émanait de «Goliath» qui se proposait d’éradiquer à jamais la guerre afin «d’augmenter la joie dans le monde», prêt à éliminer physiquement tous les opposants à ce principe :
    «En conséquence, j’ai pris la résolution d’intervenir et de diriger moi-même pendant quelque temps les destinées de ce navire du monde. Je possède l’intelligence et la vaste clairvoyance d’un juge expérimenté. Disposant de la force, je me ferai obéir. Les hommes de l’univers, en se pliant à mes ordres, établiront des gouvernements qui deviendront des générateurs de gaieté. »
    Au début, il fut moqué, mais lorsque sauta la flotte de cuirassés envoyée à son encontre près de l’île Palgrave, lieu de résidence de Goliath, la crainte se changea en déférence. Les Japonais, profitant du désordre ambiant, envahirent les Philippines, puis la côte Ouest des Etats-Unis.Goliath invita le peuple de San Francisco à contempler leur défaite.
    L’Amérique, convaincue de la puissance de Goliath, mit bas ses armes, transformant l’acier militaire en socs de charrues et locomotives, ouvrant ainsi une nouvelle ère sociale.Une dernière tentative de guerre  entre la France et l’Angleterre avorta. Tous les ministres, chefs militaires, diplomates, responsables politiques des deux bords, furent frappés à mort et les armées fraternisèrent.
    La paix imposée par la force produisit dans les peuples des changements colossaux. On abolit le travail des enfants et l’exploitation des femmes. Le capitalisme privé devint capitalisme d’état, l’on nationalisa les outils de production. Le niveau de vie s’élevant, ramena la journée de travail à cinq heures :
    «Quantité de gros bonnets furent chassés de leurs emplois, et, chose curieuse, par leurs propres confrères. A cette catégorie appartenaient les politiciens dont toute la compétence consistait à diriger des combinaisons politiques et à puiser dans l’assiette au beurre. Les pots-de-vin n’avaient plus leur raison d’être. Les intérêts privés ne pouvant être protégés par des privilèges, on n’essaya plus de suborner les législateurs, et ceux-ci firent pour la première fois des lois favorables au peuple.
    Il s’ensuivit que des hommes intègres et capables trouvèrent leur vocation grâce à la législature. Grâce à cette organisation rationnelle, on obtint des résultats étonnants. La journée de travail était de huit heures et cependant la production ne cessait d’augmenter. Elle doubla et tripla, malgré l’immense somme d’énergie déployée à la réalisation des progrès sociaux et à la réglementation du pays, autrefois plongé dans le chaos de la concurrence. »

    Après s’être occupé des Etats-Unis, Goliath se préoccupa de la paix dans le monde en utilisant son arme absolue, la mystérieuse force atomique appelée « Energon ». Le monde soumis diminua ses troupes policières et le nombre de ses tribunaux car le crime, lié surtout au capitalisme, régressait de partout :
    « Le premier janvier, le monde entier désarma. Les millions de soldats, de marins et d’ouvriers des armées actives, des flottes, des innombrables arsenaux et usines destinés à la fabrication des armes de guerre, furent renvoyés dans leurs foyers. Le budget prévu pour tous ces hommes et ces coûteux engins retombait jusque-là sur le dos de la classe ouvrière. Désormais, il fut employé à des choses plus utiles, et le monde gigantesque du travail poussa un énorme soupir de  soulagement. La police du monde, confiée à des officiers de paix, eut un rôle purement social, alors que la guerre était l’ennemie déclarée de l’humanité. »
    La paix permit d’instaurer une nouvelle ère d’utopie où la procréation contrôlée, la servitude domestique laissée aux machines, le bonheur généralisé fournirent les preuves de la justesse de vue de Goliath. Plus tard, on demanda à voir le héros, le surhomme, adulé par les foules du monde entier. Il fit cadeau de son arme aux scientifiques du monde  et se dévoila. Le public fut surpris par son apparence banale :
    « Sur les quais de San-Francisco et dans les rues de la ville, on vit circuler à pieds ou en voiture, un petit bonhomme âgé de soixante ans, parfaitement conservé, au teint rose et blanc. On distinguait au sommet de son crâne une tonsure de la dimension d’une pomme. Il était myope : quand il enlevait ses lunettes, on apercevait des yeux bleus et cocasses, remplis d’un étonnement candide comme ceux d’un enfant. Il avait la manie de cligner des yeux en ratatinant ses traits ; on eût dit qu’il riait en pensant à la farce colossale qu’il venait de jouer à l’humanité en lui imposant le bonheur et le rire. »
    Dépassant cependant cette apparence défavorable, il éleva une majestueuse statue à Percival Stutz – le véritable nom de Goliath - dans la nouvelle cité mondiale d’Asgard.
    « Goliath » est l’une des nouvelles les plus politisées de Jack London. Sa conception de l’utopie socialiste s’oppose à la haine et à l’agressivité qui empêchent le bonheur humain. Il faut éliminer ces causes qui barrent la route vers le mieux vivre, fut-ce au prix de sacrifices importants. Une belle fable démentie hélas ! par la réalité.


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