Sur l'auteur :
Pseudonyme collectif de Stephane JOURAT et José-
Stéphane JOURAT (1924-
José-
Préambule :
Demain les rats par Christopher Stork, Fleuve Noir éd., 1981, coll. " Anticipation " N°1041, 1 vol. broché, in-
1ère parution: 1981
menaces animales
Synopsis :
Le Dr Rathborne, dont le nom traduit l’apparence, engagé par le département de guerre américain, a crée l’arme ultime: le rat. Par mutations successives, apports génétiques réciproques, petites opérations cérébrales, il a suscité l’émergence d’une race de rats mutants, intelligents, gros et gras, conditionnés pour détruire le potentiel militaire d’éventuelles armées adverses.
Lors d’une expérimentation à l’usage des militaires américains du Pentagone, trois cents rats s’échappent malgré leur conditionnement. C’est une catastrophe puisque, par leur capacité et pouvoir de reproduction, ils représentent une menace terrible pour les Etats -
Evoluant de façon concertée, ces rats s’attaquent à des bases militaires de plus en plus proches du Pentagone, en mettant non seulement hors d’état tout le matériel d’agression mais aussi en pillant les stocks de grains et autres provisions. L’incrédulité des édiles politiques fait bientôt place à une fébrilité maladroite pour enrayer le mal. Le Dr Rathborne ne sort de sa dépression que pour se faire tuer par des citoyens américains, au cerveau moins développé que celui de nos rats, qui l’accusent d’être un espion à la solde des " Rouges". Quant à Vaughan, le chef-
Les rats ont fait du bon travail, sans le vouloir vraiment: en diminuant la capacité de défense des USA ils ont fragilisé le pays face aux Soviets qui, n’écoutant que leur mauvais coeur, en profitent pour déclencher une apocalypse nucléaire généralisée. C’est la fin de l’espèce humaine mais non des rats -
" J’ai revu la surface de ma planète et... que dire? C’est la Lune. Des kilomètres et des kilomètres de néant pétrifié. Je ne sais même pas où je me trouve tant le paysage, si j’ose utiliser ce mot vide de sens, a été bouleversé: collines éventrées, forêts réduites à quelques moignons blanchâtres, restes informes de bâtiments non identifiables, plus un homme, plus un oiseau, plus un brin d’herbe. (...) Rien ne doit être plus hallucinant que le spectacle que nous offrons, les rats et moi. J’imagine la stupeur et sans doute l’épouvante qu’éprouverait un témoin s’il apercevait tout à coup cette multitude de rats trottinant à travers ce monde lunaire et, au milieu, la silhouette d’un homme appuyé sur un bâton "
Une fin du monde classique sur le thème de l’invasion animale.