Sur l'auteur :
(1876-
Préambule :
l’Invasion sans pareille par Jack London, pp. 61-
1ère parution : 1910 titre original : the Unparalleled Invasion.
péril jaune et guerre des races -
Synopsis :
A partir de 1976, la Chine se réveille, menaçant le monde par son taux de fécondité. L’émigration chinoise se transforma en menace, d’abord pour les Européens, puis pour le reste de la planète. Rien ne semblait pouvoir s’opposer au flux énorme de la main-
L’armée chinoise fut réorganisée, puis l’infrastructure, puis les communications. La Chine ne se montra pourtant ni hostile ni belliqueuse mais continua d’envahir pacifiquement les pays voisins ou lointains, en en transformant rapidement le substrat autochtone. C’est ainsi que l’Indochine française devint chinoise, ce qui ne plut pas à la France qui tenta de s’opposer à elle militairement :
« La France assembla une armée de cent mille hommes à la frontière chinoise de sa malheureuse colonie, et la Chine y envoya une armée d’un million de miliciens, derrière laquelle en marchait une autre composée de leurs femmes, enfants et parents des deux sexes. L’expédition française fut balayée comme un essaim de mouches. Les miliciens chinois avec leurs familles, au nombre de plus de cinq millions, prirent tranquillement possession de l’Indochine français et s’y établirent à demeure pour quelques milliers d’années. »
Comme la Chine continuait sa progression en Asie, le nouveau gouverneur Li-
Une mobilisation générale fut décrétée, en un mouvement d’encerclement qui amena le sourire sur les lèvres des Chinois lesquels attendirent l’invasion occidentale de pied ferme. Alors tombèrent, du haut du ciel, quantité d’ampoules en verre, éclatant sur une large frange du territoire, ainsi que sur la ville de Pékin, en libérant un cocktail de microbes parmi les plus virulents : Laningdale venait d’inventer la guerre bactériologique :
« Mais si le lecteur s’était trouvé encore une fois à Pékin six semaines après, il eût cherché en vain ses onze millions d’habitants. Il en aurait aperçu un petit nombre, quelques centaines de mille peut-
S’il se fût agi d’un unique fléau la Chine s’en serait peut-
«L’Invasion sans pareille» évoque une fois de plus, le Péril jaune, crainte si commune au début duXXème siècle. Aujourd’hui, alors que la Chine compte plus d’un milliard d’individus, nous sommes à même d’apprécier ces dangers liés à la mondialisation, sans toutefois y trouver une solution aussi définitive que celle imaginée par Jack London.