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  • L'eau Tournoyante

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Luigi MOTTA

    Parution : 1928

    Thème : disette d’éléments


    Sur l'auteur :

    (1981-1955) Ecrivian italien de romans populaires, notamment d'aventures maritimes à éléments techniques et conjecturaux. Largement traduit du vivant de l'auteur. Influencé par Jules Verne et dans la lignée des Boussenard et Emilio Salgari.
    (Pour de plus amples développements bio-bibliographiques voir l'excellent site: mletourneaux.fr/auteurs)


    Préambule :

    l’Eau tournoyante par  Luigi Motta, Delagrave éd., sd, 1 vol. cartonné, in-quarto, 304pp. couverture et texte illustrés par G. Amato. roman d’expression italienne
    1 ère  parution : sd (1928)
    disette d’éléments


    Synopsis :

    Ralph Raleigh, jeune milliardaire américain, se trouve à la tête d’une vaste entreprise regroupant de nombreux ploutocrates. Avec l’appui de l’ingénieur Smiles, il propose de faire barrage au flux des eaux du Gulf-Stream, au niveau de la Floride, là où le courant marin acquiert sa plus grande vitesse, en faisant creuser un tunnel sous-marin :
    « Archimède a dit, continuait la voix : « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde » Moi je vous dis:»Prêtez-moi cinq millions, et en moins d’une année je déplacerai une des grandes artères du monde, le Gulf-Stream, qui sera pour nous dans un jour peu lointain, la source d’incalculables richesses » (…) Qu’importe à nous autres Américains, les plus forts et les plus riches de la terre, si l’Angleterre et l’Europe occidentale considèrent d’un mauvais œil notre audace ? Qu ‘importe si elles s’en inquiètent ou en prennent ombrage ? Ce n’est certes pas à elles que nous demanderons secours pour le domaine et l’empire du Pacifique ! Ce n’est pas à elles que nous nous adresserons pour avoir la richesse et l’empire. »
    "L’eau tournoyante" résidera plus longtemps près des côtes américaines, y amenant un printemps perpétuel et une prospérité agricole inégalée. A l’inverse, l’absence de ce flux plongera les pays d’Europe dans le froid et la récession, au grand plaisir de ces financiers. Mais l’Angleterre, soutenue par l’ensemble des pays sous la menace, dépêche à New-York  "Mister Gilbert Willy", agent secret, espion et gentleman, pour faire capoter le diabolique projet. Avec ses deux fidèles hommes de main, Wilson et Thompson, Gilbert se tient au courant des activités de Raleigh le long de la côte de Floride, des travaux sous-marin qu’il faut arrêter à tout prix :
    «L’ingénieur Smiles démontra qu’il était nécessaire d’ouvrir un canal sous-marin en Floride entre New-Smyrna et Crystal River. C’est le point où le Gulf-Stream atteint son maximum. Il faudrait des machines hydrauliques puissantes et surtout un modèle de turbine géante. La société devait acquérir par la force de l’eau tournoyante une puissance électrique suffisante pour alimenter toute l’Amérique. Voici ce que les Américains avaient pensé dans leur profond égoïsme ; mais aucun n’avait songé à l’immense dommage que ces transformations causeraient à l’Europe. De minutieux et longs calculs avaient démontré que les côtes occidentales de la vieille Europe ressentiraient aussitôt après l’opération un grand contre- coup. »
    Avec le « Crésus », le sous-marin du commandant Patner, dépêché d’Angleterre, il se rend sur les lieux, à la poursuite du « Narval », l’engin de Raleigh. La situation est d’autant plus compliquée qu’une rivalité personnelle oppose les deux hommes, amoureux tout deux de miss Ellen, la sœur de George Morisson, l’un des compagnons de Raleigh. Ellen a déjà fait son choix : elle renseigne Gilbert sur les intentions de Ralph, non sans éveiller les soupçons du magnat.
    Après que le Crésus se soit approché des lieux des travaux, non sans avoir affronté moult dangers sous-marins tels que poisson-scie gigantesque, serpent de mer et autre barrière de corail, l’Europe envisage sérieusement de mener une action armée contre le gouvernement de Washington qui favorise cette infernale forfaiture :
    « Après avoir abordé plusieurs sujets différents, Warendorf dit enfin : « Pour mon compte, donnez-moi vingt-quatre heures et je ferai de New-York un amas de ruines, et la ville ne sera plus qu’un souvenir. » Cette seule pensée fit frissonner Gilbert. Il se représentait avec effroi la ville bombardée, les obus traversant les toits, les hautes maisons s’écroulant avec fracas dans les rues trop étroites, écrasant sous les décombres les populations affolées. Il se représenta la fuite éperdue des habitants bloqués entre leurs demeures écroulées et en flammes, les cris des enfants et des femmes, les blessés, les vivants ensevelis, puis étouffés sous les murs écroulés, toute une foule de visions hideuses, d’épouvantables catastrophes, telles que le monde n’en aurait encore jamais vues. »
    Les travailleurs de Smiles sont pris au dépourvus lorsqu’ils percent le réservoir d’une immense nappe de pétrole qui surgit à la surface les obligeant, à leur grand dam, à interrompre la construction du tunnel sous-marin pour juguler d’abord le danger immédiat. Ce qui laisse du temps libre à nos amoureux respectifs pour chercher à se confondre mutuellement. Ralph et Gilbert, dans les marais de la Louisiane feront la connaissance de la pétulante créole Mariquita, successivement jalouse puis amie d’Ellen. Gilbert, sauvé par Mariquita, apprendra à Ralph que Smiles, qui avait disparu entre temps et que l’on croyait mort, est en réalité un escroc qui s’est emparé du pactole de l’entreprise, pendant que Wilson et Thompson, infiltrés parmi les ouvriers, poussent à cesser définitivement le travail. George est ébranlé, surtout lorsqu’il entend que Washington, effrayé à l’idée d’une possible guerre, a cessé de soutenir Raleigh. Mais ce dernier ne désarme pas.
    Il hait Gilbert qui lui a pris Ellen et désire le tuer. Comme toujours, la justice immanente veille : fou de rage, Raleigh met malencontreusement le feu à la nappe de pétrole suintante et mourra carbonisée. Enfin, George, conquis par le fair-play de Gilbert, consent à bénir l’union de ce dernier avec sa sœur.
    Un roman maritime de l’italien Luigi Motta, dans la pure tradition populaire, qui en présente les caractéristiques, avec ses tics de langage, son style d’une simplicité rustique, ses stéréotypes, ses liaisons amoureuses compliquées, ses coups de théâtre, etc. L’argument développé nous le fait cependant classer dans notre domaine, le détournement des eaux du Gulf-Stream, étant l’un des thèmes importants de l’anticipation ancienne
    .


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