Sur l'auteur :
(1922-
Préambule :
LES TRIPODES par John Christopher
(le roman a été adapté par la BBC en deux séries de 25 épisodes sous le titre : « the Tripods » )
invasions extraterrestres
Synopsis :
Vol. 01 : Les Montagnes blanches, Ecole des Loisirs éd.,1988, 1 vol. broché, in-
1 ère parution : 1967
« Enfin nous entendîmes le ronflement lointain, grave et rythmé, dominant le son des cloches, et il y eut une sorte de soupir général Le ronflement se rapprocha ; soudain, nous le vîmes au-
« Quand les tripodes sont arrivés – ou quand ils se sont révoltés-
Quelques réfractaires au conditionnement, les «Vagabonds», sillonnent le pays. Les uns sont vraiment fous, d’autres simulent car ce sont de vrais résistants. Ozymandas est un vagabond résistant qui conseille à Will de se sauver, de gagner les « Montagnes Blanches » où se cache une poignée de réfractaires. Il lui donne une carte pour se diriger. Peu avant la cérémonie de la Coiffe , Will Parker prend la fuite, accompagné de son cousin Henry. Ils progressent en se cachant des hommes et des tripodes.
En une bourgade étrangère où Henry faillit être maintenu en captivité, ils font la connaissance de Beanpole, un adolescent à l’allure d’échalas, à l’intelligence aiguisée et rationnelle. Beanpole, durant leur marche, les rendra attentifs à l’excellence des produits technologiques des anciens, dont il reste des débris. Empruntant le «Chuinte-
Eux, devant son inertie, se décident à poursuivre leur objectif : rejoindre les Montagnes Blanches. Laissant le jeune adolescent à sa passion, ils se remettent en route. Bientôt, Will se rendra compte qu’il a commis une erreur. Surtout lorsque s’approche le jour de la Cérémonie et qu’il découvre qu’Eloïse est coiffée d’une résille, et qu’il est étroitement surveillé par un tripode.
Profitant d’un moment d’inattention générale, il prend la fuite à cheval constamment poursuivi par le tripode, ce qui ne laisse pas de l’étonner. Il retrouve ses deux amis dans une vallée proche des Montagnes Blanches. Grâce à Beanpole, Will comprend l’acharnement du tripode: un émetteur avait été implanté dans sa peau ! Beanpole , non sans mal, le débarrasse du mouchard électronique, ce qui rend le tripode furieux.Agressivement, il attaque les jeunes gens qui se défendent en utilisant « les œufs » découverts dans la cité détruite :
« J’ai senti la terre trembler encore et encore, avec de plus en plus de violence. Puis un des pieds du Tripode traversa le bleu ; j’ai vu l’hémisphère noir contre l’arc du ciel, et j’ai essayé de m’enfoncer dans la terre. A cet instant, le hurlement s’est arrêté. Dans le silence, j’ai entendu le sifflement différent de quelque chose qui cinglait l’air, et, regardant craintivement, j’ai vu deux ou trois buissons déracinés et jetés au loin. »
Finalement, ils accèdent au but et seront recueillis par une douzaine de résistants dans les grottes des Montagnes Blanches.
1 ère parution : 1967 titre original : the City of gold and lead
Les Jeux se déroulent dans le nord de l’Allemagne. Ils s’y rendent par voie fluviale, non sans peine. Finalement seuls Fritz et Will auront la chance d’être choisis. Ils seront acheminés au sein de la Cité par un tripode pour servir d’esclaves aux Maîtres, que Will aperçoit pour la première fois :
« Ils étaient beaucoup plus grands qu’un homme, presque deux fois plus, et larges en proportion. Leur corps était plus gros à la base, faisant environ un mètre cinquante…, mais réduit en haut à quelque trente centimètres pour la tête. Si c’était bien la tête, car il n’y avait aucune continuité, aucune trace de cou…Le corps se mouvait non pas sur deux jambes, mais sur trois, celles-
Les conditions régnant à l’intérieur de la cité sont épouvantables pour les humains : une chaleur tropicale, une atmosphère verte, irrespirable et une gravitation augmentée font qu’au bout de deux ans la majorité d’entre eux sont au bout du rouleau, se rendant d’eux-
Will et Fritz furent choisis chacun par un Maître différent. Celui de Fritz, sadique et brutal, le frappe constamment. Celui de Will est un intellectuel. Il désire faire de Will « son ami » comme le font les humains avec les chiens et va jusqu’à lui montrer ses collections, qui font la fierté des envahisseurs :
« Regarde, garçon. J’ai regardé, et la sueur salée de mon visage s’est mêlée au flux plus salé des larmes –pas seulement des larmes de tristesse, mais de colère ; de la colère comme jamais je n’en avais éprouvé, je crois. Le curé de Wherton avait une pièce qu’il appelait son bureau, et dedans il y avait un meuble de bois ciré aux nombreux petits tiroirs. Un jour on m’avait envoyé lui faire une commission et il avait ouvert les tiroirs pour me montrer ce qu’ils contenaient. Sous du verre, il y avait des rangées et des rangées de papillons épinglés, leurs jolies ailes étendues. J’ai pensé à cela en découvrant ce qui était exposé là. Car il y avait des rangées de coffres, tous transparents, et dans chacun reposait une jeune fille vêtue de beaux atours. »
Ravalant sa haine, Will, en lui obéissant en tout, le met en confiance, ce qui lui permet de soutirer des renseignements utiles. La géométrie de l’étrange cité, l’atmosphère létale (il ne se déplace qu’avec un casque), les comportements curieux des Maîtres lui seront bientôt chose coutumière. Malgré leur aspect grotesque, les Maîtres sont d’une mortelle efficacité. D’ailleurs Will apprend qu’ils projettent, d’ici quelques années, de modifier totalement l’atmosphère terrestre à leur profit, condamnant tous les humains à mort. Il devient urgent de faire connaître ces données à Julius.
Un jour, Will, découvert par son Maître, n’a d’autre alternative que de le tuer, car il connaît son point faible, situé entre le nez et les « bouches ». L’adolescent rejoint ensuite Fritz, qui n’est plus que l’ombre de lui-
1 ère parution : 1967 titre original : the Pool of Fire
Ensuite, il faudra très précisément minuter l’opération. Les Maîtres ayant établi trois bases sur terre en contact permanent entre elles, sur le continent américain, européen et en Asie. Chaque adolescent aura une mission particulière.
Beanpole travaillera au quartier général, à l’aspect scientifique du problème. Will (rejoint par Fritz qui a pu se sauver en dernière extrémité) devra stimuler la foule en suscitant partout des cellules de résistance. Ils iront vers le Sud jusqu’en direction de la Turquie.
Mais, avant tout, comment s’emparer d’un Maître ? Une stratégie est mise en place avec Will comme appât. Peint en vert (couleur inhabituelle censée soulever la curiosité de la proie), le jeune homme attirera le tripode dans un piège creusé à même le sol. Le Maître en est extrait et enfermé en une cellule de préservation.
Longtemps l’extraterrestre restera une énigme pour les humains. Ce n’est que fortuitement qu’ils apprendront que son système nerveux réagit à l’alcool, dont une infime quantité le plonge en catalepsie. La décision prise amènera un groupe-
Au moment prescrit, dans les trois cités, l’alcool sera versé dans les réserves d’eau pour priver les Maîtres de conscience. Le plan réussit. Par le démantèlement d’une porte de sas, ils arrivent à faire pénétrer l’air terrestre dans la cité. Le dôme éclatera à cause de la différence de pression, en causant la mort des envahisseurs. Mais la cité d’Amérique, situé sur le canal de Panama, fait de la résistance . Julius, toujours prévoyant, y dirige sa toute nouvelle force aérienne, mise au point par Beanpole. Des aéroplanes, bourrés d’explosifs, sont censés faire éclater le dôme. Finalement, ce sont des ballons dirigeables qui emporteront la décision, et notamment le sacrifice d’Henry qui se fera exploser avec sa charge à l’aplomb exact du dôme.
La terre est sauvée. Même la menace du vaisseau extraterrestre s’évanouit puisque, avertis par une mystérieuse forme d’empathie, les envahisseurs repartiront vers leur planète non s’en avoir fait sauter les têtes de pont que constituaient les trois cités.Au moment même où, une année plus tard, les outils technologiques du passé étaient redécouverts, où de toute évidence il s’agit pour les humains de se serrer les coudes, Julius, qui rêvait d’un grand consensus mondial, est contesté politiquement. Les hommes retournent à leurs égoïsmes :
« Le premier délégué des Etats-
Une fin amère pour un grand roman !