Sur l'auteur :
Préambule :
Paris envahi par un fléau inconnu par Georges Rouvray, pp. 817 –820, in " Mon Bonheur " N°26, 3 ème année, éd. Jules Tallandier, sd., fasc. in-
1 ère éd. : sd (vers 1923)
menaces végétales – la cité foudroyée
Synopsis :
Tisserand, avocat célèbre du tout Paris s’apprête à quitter son bureau pour déjeuner avec son ami Maître Martineau pendant que sa secrétaire mademoiselle Fanny Lebeau tapait une dernière lettre. Sur le boulevard, de légers flocons blancs se déposent sur ses vêtements. Ce sont des graines, emportées par le vent et qui finissent par recouvrir totalement les rues de la capitale. Tisserand, intrigué, poursuit son chemin tandis que des lianes, en tapis verts et serrés, croissent à vitesse accélérée. Sa marche devient pénible et, pris de peur, il assiste à une scène incroyable :
" Traverser la place en tenant les enfants par la main, il n’y fallait pas songer, car les lianes montaient à mi-
" Des caves, le feu gagna rapidement la rue, et, en quelques heures, la végétation qui avait envahi Paris se trouva complètement anéantie. Les morts se comptaient par milliers. La plupart des immeubles ne formaient plus que des amas de ruines. "
L’alerte fut chaude, aussi subite qu’inexpliquée. Des milliers d’êtres humains avaient péri sans que l’on n’ait jamais su pourquoi. Mais pour Tisserand ce fut un moment de gloire puisqu’il découvrit l’amour en la personne de Fanny.
Une petite nouvelle sans prétention et sans épaisseur psychologique. Bien qu’inédite et oubliée à juste titre, elle est à verser à notre dossier.