Sur l'auteur :
Né en 1938 à Strasbourg. Artiste français. Nombreuses expositions en Allemagne, Suisse, France. Son travail porte sur le temps, la mémoire ainsi que les traces de notre civilisation dans le futur. Met également en scène les épisodes rêvées de la vie de "Lydia Jacob", une couturière du XIXème sicèle.
Préambule :
Mutarotnegra, 3790 après J.C, une archéologie du futur, par Raymond Waydelich, La Nuée Bleue éd., 1995, 1 vol. cartonné, in-
1 ère parution : 1995
archéologie du futur
Synopsis :
Quatre expéditions archéologiques se succèdent.
La première, menée en 2820 après J.C., découvrit l’«Homme de Frédehof », qui daterait de 1978 . On eut ainsi la preuve irréfutable de l’existence d’humanoïdes sur la Planète Bleue.
La deuxième, en 3500, explora le site de Grubierf et confirmera l’idée d’une grande catastrophe survenue autour de 1990-
La troisième, en 3720, analysa le site de l’île d’Orsi et mit à jour des preuves irréfutables d’une survie humaine par la découverte de bols et de reliefs de repas.
Enfin, la quatrième expédition, la plus riche en trouvailles, exhuma une grande quantité d’objets des plus divers sur le site de Mutarotnegra, en 3790. Voilà la manière dont il fut découvert :
« Sans le savoir, nous venions de repérer la flèche qui surplombait le Grand Sanctuaire de Mutarotnegra. Quelle ne fut pas notre surprise émerveillée lorsque notre équipe découvrit un édifice qui atteint la hauteur totale de cent trente deux mètres, entièrement réalisé en grès.(…) Tous les indices tendent à prouver que nous nous trouvons en face d’un édifice à caractère sacré, preuve que les humanoïdes se livraient bien au culte, confirmant ainsi les hypothèses de nos précédentes expéditions. »
L’ouvrage reproduit en magnifiques photos couleur les objets ainsi répertoriés, exposés par le musée archéologique de Strasbourg, Palais Rohan.
« Mutarotnegra » (soit prononcé à l’envers «Argentoratum», le nom latin donné à la ville de Strasbourg) est le témoin rare (puisque tiré à un très petit nombre d’exemplaires) de l’artiste alsacien Raymond Waydelich.
Celui-
Pour être complet, citons la postface tirée du « livre de bord du Capitaine Imot Reregnu (= Tomi Ungerer) » qui précise les conditions de la découverte en un style joyeusement surréaliste et scatologique :
« Au centre du sphinc-