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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Jean ALESSANDRINI

    Parution : 1993

    Thème : fins du monde, fins de l'humanité, l’apocalypse réalisée


    Sur l'auteur :

    (1942-) Typographe, illustrateur et écrivain. Collabore à de nombreuses revues dont "Paris-Match" et "Lui", Dessine des couvertures de romans aux éditions "Gallimard". A produit de nombreux ouvrages pour la  jeunesse dont l'image soutient le texte.


    Préambule :

    Date Limite par Jean Alessandrini, Rageot éd., 1993, coll. « Cascade Aventure »,  1 vol. broché, in 12ème, 119pp. couverture illustrée par Jean Alessandrini. roman d’expression française
    1 ère  parution : 1993
    fins du monde, fins de l'humanité – l’apocalypse réalisée


    Synopsis :

    Maximilien Crible se réveille ce matin du 15 juin 2004 et se rend compte que tout va de travers. Non seulement les gadgets technologiques le lâchent, non seulement, ce jour, au soir, il sera viré de son travail de lecteur-programmeur du plus puissant ordinateur du monde, mais encore, dans les médias , les catastrophes s’amoncellent, avec des volcans en éveil et des tremblements de terre partout dans le monde.
    Plus grave: ce dont il est le seul à s’apercevoir, semble-t-il, c’est qu’il n’y aura pas de 16 juin 2004 ! Le calendrier, la montre, l’agenda,   ne prévoient pas cette date, comme si sa propre mort, ou celle de la terre était déjà programmée. Par ailleurs, il découvre un autre indice qui ne trompe pas : le chiffre 666, celui de la « Bête » de l’apocalypse, que lui, Maximilien, semble être le seul à voir.
    Que se passe-t-il ?
    Malgré tout, il envisage d’aller à son travail une dernière fois, remplacé par « Antisphinx », l’ordinateur géant qui devra être inauguré aujourd’hui. Son collaborateur et ami Gibbelin, lui soummet les dernières projections géosatellitaires. Le doute n’est plus permis: partout, le long de la ceinture de feu se réveillent les volcans,  et à la conjonction des plaques sibériennes, européenne et atlantique, le sol plissé de façon singulière semble former le chiffre 666 :
    « La plus grande partie de l’Irak et la quasi-totalité de la Turquie n’existaient déjà plus qu’à l’état d’ulcération… Une plaie béante à la surface de la terre, si énorme, si profonde qu’elle devait être visible de la Lune !(…) le craquement laissait entrevoir, en contre-bas d’une dépression d’au moins cinq cents mètres amplifiée par une surnivellation de hauteur équivalente, un plateau étrangement lisse disparaissant dans l’ombre portée de nouveaux plissements en à-pics. Il suivit à la loupe le parcours fracturé de ce corridor inopinément mis à jour. Utilisant les tables de conversion, il détermina approximativement l’écartement maximum des lèvres de la plaie à trois cents kilomètres. Pestant contre l’image, il devina plus qu’il ne distingua une série de balafres discontinues, droites, courbes, croisées, circulaires, sinusoïdales, spiralées, biscornues, incisions étrangement régulières, parfois répétitives, comme griffées par un gigantesque burin. Indubitablement ces ciselures ne pouvaient être que l’œuvre de la nature, mais la cohérence de leur dessin lui remit en mémoire le mystérieux artefact de Nazca au Pérou. »
    Pour en avoir le cœur net,  et parce que seul le super-ordinateur saura répondre à sa question, Crible décide de le consulter, bien que l’accès lui en est rigoureusement interdit. Par l’entremise de Gibbelin, il obtient les clés d’entrée de la salle où il se retrouve seul devant Antisphinx. Crible reçoit une réponse à son soi-disant délire.
    Le responsable de tout, c’était lui, Antisphinx. Connecté à la machinerie mondiale, le robot a décidé de tirer un trait sur l’espèce humaine, en enclenchant partout un processus d’autodestruction mais en gardant un témoin privilégié de ce moment, à savoir, lui , Maximilien Crible.
    Maximilien soumet à la machine une dernière question à laquelle elle ne pourra refuser de répondre : que signifie ce chiffre « 666 » inscrit dans les plis de l’écorce terrestre ?Antisphinx met du temps à  analyser les données. Quand enfin il parle, c’est avec un intense étonnement : la terre aurait été programmée depuis son début par la nature, à se détruire un jour, et ce jour, c’est le 16 juin 2004 :
    « -Antisphinx de quoi sera fait le 16 juin 2004 ? Un silence puis la « divinité » assena sa réponse : -Demain, 16 juin 2004, Antisphinx sera le maître de l’univers. -Pourrais-tu être plus précis ? demanda Crible, avec un plissement de paupières inquisiteur.
    -Oui, Crible. Demain verra la fin du cycle humain sur Terre et l’avènement de la machine ultime. (…) La planète est désormais entièrement informatisée, totalement sous influence. Du plus infime microprocesseur au terminal géant et du logiciel d’appartement à la banque de données, la technosphère étend partout son empire et Antisphinx en est le cœur et le cerveau.(…)
    «  Mes conclusions sont formelles. Les lignes de fracture opéreront une première jonction dans six heures trente-neuf minutes dix-huit secondes, c’est-à-dire à vingt-trois heures cinquante-neuf minutes, au point d’intersection géographique considéré comme la charnière du substratum européen, africain et asiatique. (…)
    Il y aura une dérive accélérée des continents, puis, du fait, de la gravitation terrestre, l’écorce démembrée s’arrachera au noyau fondateur et s’évacuera par morceaux dans l’espace. »
    Pas de chance pour Antisphinx que ce jour coïncide justement avec la prise de pouvoir des machines ! Lorsque les officiels pénètrent enfin dans la salle, ils contemplent un ordinateur définitivement hors d’usage, un Crible, joyeux et insouciant qui s’apprête à rejoindre le fantôme de sa défunte femme, tandis que deviennent perceptibles les premières secousses telluriques :
    « L’orage, un orage fantastique, libérateur, éclata soudain sur la ville. Le tonnerre gronda. Une gerbe d’éclairs déchira le ciel chargé de nuages lourds qui évoquaient un galop d’éléphants cruels. La pièce s’illumina. Le vent se leva. La tourmente souffla. Mugissement. Rugissements.
    -J’ai atteint ma date limite, n’est-ce pas, demanda Crible. -Oui, mon chéri. Viens, je t’attends.
    Elle lui tendit les bras. »
    Un récit pour adolescents, intelligent, ironique, enlevé, dont  le suspense ne se relâche à aucun instant.


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