Sur l'auteur :
(1857-
Préambule :
Le Dernier homme par Henriot, in « le petit Français Illustré » pp. 38-
1 ère parution : 1898
le dernier homme
Synopsis :
Le jeune savant et chimiste Julien Préval se livre dans son appartement de Neuilly à des expériences sur l’ozone, gaz miraculeux, désinfectant et régénérateur, incolore et inodore.Ni Félicie, sa cuisinière, ni François son domestique ne répondent à ses appels. Il les trouve immobiles, debout, comme arrêtés en plein mouvement. Que s’est-
« Le monde n’était qu’endormi ! Il regardait ; à droite et à gauche des gens arrêtés, presque tous debout… très peu allongés par terre ; des voitures arrêtées, avec des chevaux immobiles, la jambe en l’air. Quelque chose comme ces photographies instantanées de gens en marche, qui vous représentent cloués d’un pied au sol, l’autre lancé en avant.»
Peut-
« Je renonce à décrire le spectacle, toujours semblable, que Julien rencontrait à chaque pas. Le silence n’était troublé que par des chocs bruyants d’automobiles qui, elles, allaient devant elles et iraient encore tant qu’elles auraient leurs accumulateurs chargés ou leur réservoir plein de pétrole. Sans direction, elles montaient sur les trottoirs, se cognaient aux arbres, entraient dans les vitrines des magasins. »
Au Bois, un amoncellement de cyclistes tombés raide lui rappelle que la rigidité post-
Il lui faut absolument trouver un autre homme vivant, bien que l’appel télégraphique à destination de l’Amérique ne donne aucun résultat. Du côté de la gare Saint-
« l’ingénieur ne vit même pas l’amoncellement de locomotives, de wagons écrasés qui étaient venus, sans direction, se heurter aux murs en passant par-
Une petite nouvelle sans prétentions et restée inédite qui explore courageusement la thématique du dernier homme : liberté sans limites, richesses inouïes, misère de l’homme seul