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  • Le Mascaret Rouge

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Pierre Barthélémy GHEUSI

    Parution : 1931

    Thème : péril jaune et guerre des races, guerres futures 1


    Sur l'auteur :

    (1865-1943) Ecrivain et journaliste français. Après des études de Droit s'engage en politique. Républicain, il travaille aus relations entre la France et le Vénézuela. Directeur littéraire de la "Nouvelle Revue", il fréquente libres-penseurs et francs-maçons. Rédacteur au Figaro. Devient une personnalité du monde politique et littéraire de la 3ème République. Dirige un temps l'institution de l'Opéra-Comique. Ennemi juré de Clemenceau.


    Préambule :

    le Mascaret rouge par R.B. Gheusi, librairie Hachette, 1931, coll. « Bibliothèque Dimanche Illustré », 1 vol. broché, in-12 ème , 190 pp. couverture illustrée. roman d’expression française.
    1ère  parution : 1931
    péril jaune et guerre des races – guerres futures 1


    Synopsis :

    Claudie Argal, en compagnie d’un groupe de réfugiés, dont ses amis Violette Kauffmann et Olivier Ghersaint, attend le sous-marin « le Marsouin » qui les prendra à bord près de la côte bretonne. L’engin est de la conception de Robert Argal un savant et ingénieur français, père de Claudie. Enorme, sophistiqué, invincible, le submersible croise contre la flotte mongole dans l’Atlantique, qui appuie l’invasion jaune sur l’Europe. la France à genoux comme tous les autres pays européens, Paris envahi a dû s’incliner devant la race jaune – Chinois, Japonais, Mandchous, Touchkènes, etc.- qui a déferlé, avec, à sa tête, Tamerkhan le tyran asiate :
    «L’occupation totale de l’Europe par les Asiates est terminée ; mais les diverses contrées n’ont pas souffert des mêmes maux. Ainsi, l’Espagne et le Portugal, reconquis surtout par l’islam, n’ont pas subi de massacres. Madrid, Séville et Lisbonne sont intacts. Hélas ! Paris et Londres, submergés par l’Asie Centrale, ont été détruits ; deux millions de victimes ont péri dans leurs ruines (…) Les Mongols ont asservi les survivants. La terreur règne partout où il sont, sauf en Ecosse et dans les montagnes difficiles à occuper, les Alpes, les Pyrénées, quelques hauts plateaux du massif d’Auvergne. Rouen, Brest, Bordeaux, Orléans, Lyon sont démantelés : Bruxelles et Anvers jonchés de décombres. En Allemagne, par contre, Berlin, Dresde et Francfort, aux mains des soviets et des Mandchous, restent indemnes, n’ayant pas voulu résister. Là, les vaincus aident les Asiates à installer une nation neuve. »
    Des îlots de résistance subsistent, comme celui symbolisé par le Marsouin. Avec ses torpilles à l’argalite, un puissant explosif, Robert Argal coule un grand nombre de vaisseaux mongols. Le commandant du Marsouin recueille donc les réfugiés ainsi qu’une pièce de choix arrachée des mains des Mongols : Vigorde Médéric.
    Ancien partenaire d’Argal, savant renommé considéré comme son fils spirituel, Médéric n’a su résister au sang slave qui coulait dans ses veines. Il avait enlevé Martine, la femme d’Argal, exigeant en contrepartie de sa libération, les plans du Marsouin. S’étant rallié à la cause des Jaunes, il s’était acoquiné avec Tamerkhan en commandant les unités indiennes du dispositif d’invasion.
    Seize ans durant, Martine fut détenue sur l’îlot de St. Roman, près des côtes brésiliennes où Médéric avait installé une base sous-marine. Bientôt ses divergences de vue avec les Mongols  condamna Vigorde Médéric à être démis de ses fonctions et fusillé. C’est là qu’Argal le prit à son bord, avec la joie qu’on lui soupçonne.Bien que Médéric, dégoûté à jamais des Asiates, s’était dit prêt à se soumettre avec ses unités indiennes aux ordres des Européens, en délivrant enfin Martine, il n’en fallut pas moins que les supplications conjuguées d’Olivier, de Violette et de Claudie pour que Robert Argal cède,  et lui fasse à nouveau confiance.
    Enfin, le Marsouin, piloté par Médéric, mit le cap sur l’îlot de St. Roman. Hélas ! trop tard. Martine, lassée de ses seize années de captivité (on la comprend !) venait de s’enfuir avec un pilote américain, prisonnier lui aussi, un « old timer» dont la passion était la remise en état de son vieil avion. S’étant trompé de route, les évadés s’abîmèrent en mer avant d’être recueillis par les Mongols, sur le vaisseau même de Tamerkhan. Dès que, à bord du Marsouin, l’on sut la vérité, la traque recommença, et l’on coula les navires mongols les uns après les autres. En face de ce danger, Tamerkahn libéra la femme d’Argal avant de prendre lui-même la fuite vers le continent, se réfugiant d’abord dans une de ses bases en Gironde, puis à Paris.
    Lorsque le Marsouin fut rejoint par son frère jumeau, le Dauphin, dont Médéric prit le commandement, la reconquête de l’Europe put commencer, ces deux formidables engins étant appuyés sur terre par les troupes américaines d’une part et la résistance européenne d’autre part. Partout, l’on élimina des millions de Jaunes en un élan irrésistible, auquel se joignirent les forces indiennes de Vigorde Médéric. La France enfin reconquise, l’on se battit dans les ruines de Paris :
    « Et Paris, dévasté par la barbarie orientale, apparut à tous les yeux dans l’horreur de son bouleversement. Un gigantesque chaos de décombres, dominés ça et là par des pans d’architecture calcinées, une nécropole immense au lendemain d’un tremblement de terre, les vestiges de vingt cités en une seule après l’éclatement de ses poudrières, tel fut le funèbre spectacle qu’embrassèrent de leurs regards épouvantés les témoins de la rage asiatique (…) Le Louvre, brûlé, ne dressait plus au bord du fleuve que sa colonnade de l’est, et, le long de la rue de Rivoli, les dépendances du Musée des Arts décoratifs, saccagés de fond en comble, mais encore abrités de façades noircies et de vastes toitures effondrées à demi. Sur l’Arc-de-Triomphe, les bas-reliefs étaient brisés ; mais « l’arche » démesurée avait cassé les dents du fauve asiatique et se dressait, ébréchée à peine, sur un amoncellement de caissons et d’affûts en morceaux.»
    Les derniers envahisseurs, galvanisés par l’arrivée du dirigeant suprême, l’ascète Liou-Tchang, le marxiste ultime, s’y cramponnaient encore. En face de la forte pression occidentale et se voyant en difficulté, Liou-Tchang proposa une alliance à Robert Argal pour qu’ensemble ils établissent en Europe – devenue l’Eurasie- cette société rouge marxiste dont il défendait les valeurs. Argal refuse avec horreur cette proposition et lui préfère la constitution des Etats-Unis d’Europe. Alors Claudie, plein de haine et de rancune envers ce personnage, le tua d’un coup de fusil électrique, malgré l’immunité parlementaire  de ce dernier (ce qui n’est pas bien !).La guerre terminée, le « Mascaret rouge » endigué, Claudie et Vigorde, accompagnés d’Olivier et de Violette purent enfin convoler en justes noces.
    Un roman à l’eau de rose sur fond de péril jaune. Peu convainquant dans son intrigue, il présente de belles descriptions de Paris, humilié et ravagé par les Jaunes, et surtout sa très belle illustration de couverture…


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