Sur l'auteur :
(1951-
Préambule :
Petits points de suture dans le dos d’un mort par Joe Lansdale, pp. 257 – 283 in « Ombres portées (Scott Baker Présente…), Denoël éd., 1990, coll. « Présence du fantastique » N°4, 1 vol. broché, in-
1ère parution : 1986 titre original: Tight Little Stitches in a dead man’s Back
fins du monde et fins de l’humanité – menaces végétales
Synopsis :
Le narrateur consigne les faits dans un journal intime familièrement appelé "Monjournal". La situation n’est pas brillante. Isolé, avec sa femme Mary, à l’intérieur d’un phare, il attend la mort. Comment en est-
Heureux père de famille, amoureux fou de Rae, sa fille adolescente, et de Mary, son épouse-
Après la décomposition de la mini-
« Chaque soir, je dénude impatiemment mon dos à Mary et ses aiguilles. Elle pique en profondeur et je gémis de douleur tandis qu’elle gémit de plaisir et de haine. Elle ajoute de la couleur au motif et travaille avec une précision brutale pour faire ressortir le visage de Rae avec plus de relief. »
Une douleur subie, acceptée par le narrateur, car c’était tout ce qui lui restait de sa vie d’avant. A l’extérieur, le paysage plat laisse apercevoir des formes de vie mutante. La mer – l’océan Pacifique-
« Au centre de ces corolles palpitait un cerveau noir tout neuf, et une fois de plus des antennes duveteuses sondèrent l’air à la recherche de nourriture et d’aires de reproduction. Des ondes énergétiques jaillirent des cerveaux floraux et fusèrent tout au long des kilomètres de vrilles qui s’étaient nouées à l’intérieur des cadavres, et comme elles avaient remplacé les nerfs, les muscles et les organes vitaux, elles mirent les corps debout. Puis les cadavres orientèrent leur tête fleurie vers les tentes sous lesquelles nous dormions, et ces cadavres enflés, ces cadavres en fleur (encore un petit jeu de mots, monsieur MonJournal) se mirent en marche, impatients de nous rajouter à leur bouquet animé. »
Déjà, ses derniers amis Jacob, Suzan, Jane ont été atteints et parasités. Il reste donc seul en compagnie de sa femme tortionnaire, rongé par sa culpabilité et ses fantasmes incestueux, isolé au sommet d’un phare dans lequel le couple a trouvé un dernier refuge.Plus pour longtemps, hélas! Les vrilles ont découvert un interstice le long de la porte et, durant son sommeil, transformé Mary. Alors le narrateur sait que c’en est fait de lui. Après avoir consigné ses derniers mots, il ouvre la porte pour que cesse enfin l’enfer :
« A ce moment-