Sur l'auteur :
Préambule :
On se bat dans l’air par Roger Labric, éd. Publicité et Edition H.Baron, sd., (1939 ?) 1 vol. broché, in-
1 ère parution : sd
guerres futures 1
Synopsis :
Des avions stratosphériques du type U-
« Il était bien établi que chaque avion stratosphérique était porteur de cent bombes de cinq kilos, dénommées « bombes vertes » et terriblement offensives, en raison de leur action incendiaire immédiate et puissante. Ces bombes lancées en « arrosage » et tombant de 15000 mètres d’altitude sur une ville comme Paris, devaient provoquer une multitude de foyers d’incendie, absolument impossibles à éteindre par les moyens actuels. »
Les Français les attendent de pied ferme et lorsque l’escadre russe bombarde Metz-
Le pays se repose entièrement sur ses pilotes. Ce sont les exploits héroïques d’une de ces patrouilles aériennes qui feront l‘objet du récit. Le groupe du capitaine Servin, un brin paternaliste (« En route les enfants !… »), qui compte notamment en ses rangs Anceny le héros, fonce « crânement» au-
« Des ruines fumantes, des immeubles écroulés montaient des cris de douleur, tandis que la nappe nocive des gaz s’infiltrait par les prises d’air éventrées de certains abris qui avaient cédé sous la violence d’explosion des projectiles, des bombes vertes « Elektron » de 10 kilos, exclusivement incendiaires, dont l’incandescence dépassait très certainement 3000 degrés. »
C’en est trop. L’escadrille 135 se réunit au-
« Un fracas terrible soudain déchirait l’air, Anceny avait bien placé ses bombes. Le dirigeable S-
« En dix minutes, le centre de Smolensk, si majestueux dans le calme paisible qui l’entourait alors , était devenu une véritable cité de l’horreur et du désastre. Sur la ville même, d’énormes blocs de granit ou d’acier, projetés en l’air par la déflagration, avaient crevé les toits des habitations. Femmes et enfants s’enfuyaient en pleines ténèbres et l’on n’entendait qu’un seul cri de détresse se prolongeant dans la nuit : -
Les Russes en colère (on les comprend) ont décidé d’abattre les téméraires. Sur le chemin du retour, alors que les deux tourtereaux se croyaient déjà à l’abri, s’abat sur eux l’escadrille de Smirnoff, en embuscade au-
La guerre se poursuit. Les Soviétiques, prêts de perdre la supériorité aérienne, engagent leur infanterie :
« Les derniers rapports reçus ce soir des groupes II et III, après plusieurs missions de reconnaissance à basse altitude, situent la position des armées ennemies sur une ligne fictive Aix-
La nouvelle cible est Le Creusot que les Russes espèrent détruire pour priver les Français de leur production d’acier. La 135, toujours d’attaque avec Servin en tête, est sommé de briser l’offensive. Dans l’engagement, les Russes fléchissent et commencent à se replier, mais, lors d’un dernier accrochage au-
« Le major, qui s’apprêtait à faire une nouvelle piqûre, se releva et à voix basse : -
Une guerre future et… rêvée, telle que les Français auraient aimé qu’elle se déroulât dans la réalité. Ce roman, écrit par un spécialiste de l’aviation, comporte tout un descriptif technique qui le rend vraisemblable et intéressant malgré les défauts inhérents à ce type d’ouvrage : sentimentalisme doucereux, patriotisme exacerbé, paternalisme et culte du chef, mythe du héros combattant.