Synopsis :La Terre, deux siècles après une guerre atomique totale. Des satellites de mort, planent immobiles au-dessus de rares cités encore habitées sous des dômes protecteurs, traquant toute vie humaine. L’homme, ayant quasiment disparu de la surface de la planète, les plantes ont survécu en modifiant leurs structures internes, se transformant en êtres mi-végétaux mi-animaux. Les " Pieds-de-feu " se défendent contre les rayons mortels en croisant leurs épines monstrueuses en un dais protecteur au-dessus d’eux ; d’autres se nourrissent d’animaux en les attrapant dans leurs pièges gluants.
C’est dans ce décor extraordinaire que quatre individus venus de l’espace, où les satellites qui subsistent contiennent encore une humanité évoluée, tenteront de gagner l’une des cités épargnées: StevAndr, télépathe capable d’accélérer à volonté son temps physiologique, composé de deux entités; Ina la douce mais psychopathe mortifère; Raâ, le pilote, qui sera transformé en légume vivant au sein d’une plante-mère.Tous les quatre, des mutants, relèvent de manipulations génétiques douteuses qui avaient pour objet d’acclimater les hommes à ce nouvel environnement hostile et radioactif. N’ayant pas répondu aux espoirs des généticiens, les " monstres de laboratoire " inspirèrent de la crainte aux derniers humains normaux qui envisagèrent un programme complet d’éradication. C’est pour échapper à leur sort que les quatre amis se sont évadés de leur enfer mécanisé pour d’affronter une jungle terrestre démente et ses dernières cités hostiles.
Chacun d’entre eux y connaîtra un sort différent. Andr périra carbonisé mais son esprit se réfugiera dans celui de Steve (d’où StevAndr). Inna, blessée, sera recueillie et soignée au sein d’une cité. Raâ connaîtra le sort de l’esclave docile d’une plante-sac, amoureuse et vampire. Avec Kaâ, un mutant terrestre, StevAndr gagne(nt) la Cité pour délivrer Inna, en détruisant tout du même coup.
Un récit qui n’est pas sans rappeler " le Monde Vert " de Brian Aldiss ainsi que la nouvelle " Ouvre-moi ô ma sœur " parue jadis dans la revue " Fiction ". L’action y est enlevée, le style alerte, mais il n’y a rien de neuf dans cette oeuvre réduite à une intrigue minimale