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  • Les Rives Du Crepuscule

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Michaël MOORCOCK

    Parution : 1966

    Thème : l’entropie progresse...


    Sur l'auteur :

    (1939-) Anglais. Ecrivain, scénariste, chanteur, romancier. Créateur d'Elric de Meniboné (Héroïc-Fantasy), dans la veine d'E.R. Burroughs qu'il apprécie. Directeur de la revue "News Worlds" qui a publié de nombreux auteurs aujourd'hui célèbres. A collaboré avec le groupe de rock progressif "Hawkwind" Son oeuvre a été récompensée par de nombreux prix (Nebula, British fantasy, etc.)


    Préambule :

    les Rives du Crépuscule par Michael Moorcock, L’Atalante éd., 1996,  coll. " Bibliothèque de l’Evasion ", 1 vol. broché, in-12 ème , 205 pp. couverture illustrée par Stéphane Pich. roman d’expression anglaise (GB)
    1 ère  parution : 1966   titre original : The Shores of death
    l’entropie progresse...


    Synopsis :

    En un futur lointain,  la Terre qui a cessé de tourner, présente une large frange crépusculaire et deux faces, l’une au jour éternel, l’autre à la nuit. L’espèce humaine, clairsemée, car il ne subsiste plus que deux cents individus, habite dans de somptueuses villas, à la technologie raffinée, éparse dans les différentes zones :
    " Le soleil éternellement au zénith brillait sur la mer. L’étendue d’eau bleue et libre de marées était parfaitement immobile. La plage blanche qui montait jusqu’à la maison était déserte, comme toujours ou presque. Sur la Terre diurne, les gens vivaient loin les uns des autres. Leurs demeures étaient autosuffisantes et les transports rapides. Les villes n’avaient aucune utilité. Ce qui s’en rapprochait le plus, c’étaient les quelques bâtiments qui abritaient naguère les bureaux administratifs . "‘
    Mais une maladie mortelle la ruine : tous les individus sont devenus stériles. La stérilité, comme l’immobilité de la terre, sont les conséquences de l’action dévastatrice d’extraterrestres appelées le Raid. Depuis ce moment, les humains se livrent aux fêtes, aux extravagances, soit une manière comme une autre pour remplir le temps qui reste à vivre avant de disparaître définitivement de la surface de la planète :
    " Dans deux cents ans, nous aurons disparu du monde. De l’espèce humaine, il ne restera que quelques ossements et quelques bâtiments. Nul ne peut nier que nous devons nous efforcer d’éviter cela ; pourtant chacun sur Terre semble s’être replié sur lui-même ; il règne une apathie à laquelle je ne m’attendais pas.
    Même l’accès aux étoiles ne représente plus pour eux un objectif. Après un premier voyage catastrophique  vers Titan dans lequel disparut le grand savant Orlando Sharvis, ils abandonnèrent la course aux étoiles à cause d’une maladie surnommée " la douleur de l’espace " qui fait périr tout homme se trouvant loin de la Terre durant plus de trois mois. Clovis Marca, un jeune homme fatigué, en provenance de la zone crépusculaire,  recherche Orlando. Il a abandonné pour cela toute implication dans la politique et se contente d’observer ses semblables en leurs fêtes futiles. Bien que stérile, la jeune Fastina Cahrmin n’est pas insensible au charme de Clovis. Elle en fera son amant, en dépit de la jalousie  d’Andros Almer. Alors que plusieurs de ses compagnons tentent de concevoir une dernière réalisation avant le moment ultime, Fastina et Clovis se réfugient dans une région isolée du monde pour y jouer à Roméo et Juliette:
    " Le temps passait et cela leur était égal. Un bonheur euphorique et un plaisir à se trouver ensemble les avaient saisis, bonheur qu’ils ne pouvaient ressentir que loin de la société. Ils vivaient un amour primitif, ils le savaient, qui ne se répéterait sans doute jamais. Ils désiraient le faire durer. S’ils n’avaient embarqué aucun moyen de mesurer le temps, ils avaient en revanche des vivres en quantité. Ils poursuivirent ainsi leur périple sur un océan d’huile, sans presque plus rien se dire, mais en souriant beaucoup, en riant parfois aussi, et en restant toujours l’un près de l’autre comme s’ils redoutaient, une fois séparés, de ne plus jamais se retrouver. "
    Le reste de la société se décompose rapidement. Un mystérieux groupe de destructeurs surnommés " la Confrérie de la Coulpe " incendie des demeures ou tue des êtres humains, actes incompréhensibles pour une société terrienne qui avait depuis longtemps abandonné toute agressivité. S’opposant à eux –mais dans une même perspective de sauvagerie - apparaissent les tenants d’un " ordre nouveau " avec à leur tête le " Guide suprême " Andros Almer. Jouant aux jeux du pouvoir, par le glaive et le mensonge, celui-ci élimine tous ses opposants, sabote tous les projets individuels, poursuit Clovis et Fastina de sa vindicte. Sans l’intervention du mystérieux Rafle aux pouvoirs surhumains qui met le couple en sûreté au sein d’une tour-maison,  il y serait parvenu.
    Clovis Marca et Fastina s’accommodent de cette situation de cloîtrés jusqu’à ce qu’un des sbires d’Andros les découvre. S’emparant de son aéronef, Marca poursuit Rafle en sa retraite au sein de la lune (tombée sur terre durant le Raid), en plein océan Pacifique. Là, au centre d’un village à l’architecture démente, il fera la connaissance d’êtres qui n’ont plus d’humains que le nom. Ce sont les anciens compagnons du savant Sharvis, dont fait partie Rafle. Orlando serait revenu de Titan avec la maîtrise de l’immortalité. En dépit du danger, Clovis souhaite rencontrer Sharvis pour lui demander de le transformer bien que  l’immortalité ne se donne pas sans contrepartie. Il n’est que de voir l’apparence de Sharvis :
    " Il s’attendait à voir un homme, mais c’est un monstre qui se présenta à ses yeux ; un monstre magnifique cependant. La tête d’Orlando Sharvis ressemblait à celle d’un serpent. Son long visage étroit était moucheté de rouge et de rose ; il avait des yeux à facettes comme une mouche, un nez camus et bien formé, et une bouche édentée aux lèvres rentrantes. Quant au corps, il n’avait rien de reptilien ; il était presque cubique et très massif. Jambes courtes et solides, bras et jambes, quand il les remuait, comme dépourvus de charpente osseuse. "
    Sharvis le rendra effectivement immortel mais dans un corps dénué à jamais d’émotions. A Fastina,  il donnera le pouvoir d’enfanter. Quant à Andros, qui les avait suivi en ces lieux dangereux, il lui procurera le pouvoir éternel mais sur l’obscurité, ayant fait se mouvoir la Terre de telle sorte que le royaume du dictateur se retrouvât dans les ténèbres définitives.
    " Les rives du crépuscule " est un livre étrange, exhalant des sentiments de tristesse, de désespoir et de mort, dans lequel des personnages jouent à des jeux vains et inutiles dans une ambiance de fin du monde. Le récit est à rapprocher de l’œuvre du même auteur, le cycle des " danseurs de la fin des temps. "


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