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  • La Breche D'enfer

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Henri-Jacques PROUMEN

    Parution : 1946

    Thème : menaces et guerres nucléaires, savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :

    (1879-1962). Ecrivain belge de romans populaires, science-fiction, fantastique, poésies. Un essai théorique sur les armes futures. Scientifique, critique d'art, enseignant. A écrit plus de 40 ouvrages et 600 contes et nouvelles. Précurseur du roman d'anticipation et préhistorique, à la manière de Rosny. Encore bien connu en Belgique.


    Préambule :

    la Brèche d’enfer par Henri-Jacques Proumen, Dupuis éd., 1946, 1 vol. broché in-12 ème , 219 pp. couverture illustrée.  roman d’expression française (Belgique). notice bibliographique in " le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne " N°28, juin 2002
    1ère  parution : 1946
    menaces et guerres nucléaires  - savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Sir Archibald Dorchester, physicien atomiste de réputation internationale, travaille à Leipzig dans le laboratoire privé de Hugo von Hamersdorf, un Allemand, chacun en compagnie de son assistante, Colette Desaveines pour le premier et Elsa Rietenbach pour le second. Autant l’Anglais est séduisant, fair-play, noble et désintéressé, autant l’Allemand est retors, fourbe, crochu du nez et tout dévoué à la "cause" du Grand Reich. Il tente par tous les moyens d’arracher à Dorchester son secret, celui du bombardement de " l’éruptite " par les " primordions ", ce qui aboutirait à créer une explosion atomique bien plus puissante que celle d’Hiroshima.
    Par tous les moyens, par le chantage, la corruption, ou l’action d’Elsa (une espionne allemande secrètement amoureuse de Dorchester), Hugo s’acharne à obtenir les éléments qui lui permettraient de déclencher une guerre victorieuse en Europe. Dorchester feint de céder à son chantage et de vendre son secret contre de l’argent. Il travaille à " l’intégration " de la matière, soit à transformer le plomb en radium. Grâce à son appareil, " l’intégrateur ", il y parvint, mais incomplètement. Le produit final, nommé "fulgurium" par Dorchester est instable et prêt à se désintégrer spontanément sous l’action de l’énergie solaire, provoquant une explosion des millions de fois plus fortes que ne le ferait l’éruptite. Une expérience, tentée au-dessus d’une chaîne de montagnes autrichiennes avec quelques milligrammes de fulgurium, pulvérise celle-ci en une  déflagration titanesque.
    Dorchester, avec l’aide d’Edouard Guem son préparateur, effrayé par l’abominable pouvoir du produit, détruit l’intégrateur, confie le fulgurium restant (suffisant pour faire sauter la terre) à Colette,  charge pour elle de l’enterrer au fond du jardin de sa villa, en France. Il sera arrêté par les services secrets anglais, accusé de trahison et de complicité avec l’ennemi et jugé coupable d’avoir vendu le secret de l‘éruptite à l’Allemagne. C’est son vieil ami le procureur Harry Clefford qui prononcera la sentence. Dorchester ne se défend pas car son honneur lui dicte de ne pas révéler l’existence du fulgurium, même aux Anglais. Il est condamné et conduit en prison au grand désespoir de ses amis.
    Les années passent. Hausherr a accédé au pouvoir suprême et, comme Premier ministre du Reich, il prépare en secret l’invasion de l’Europe , sûr d’être victorieux, grâce à ses bombes à éruptite. Les Anglais, alertés, tentent en vain d’arracher la vérité à Dorchester en la personne de Harry qui se doute que son ancien camarade de classe cache un terrible secret. Petit à petit, et devant l’imminence d’une attaque allemande, Dorchester cède. Libéré officiellement (officieusement il est mort en prison), il se présente sous un faux nom à la villa de Colette. Celle-ci, hésitante d’abord, mais inondée de bonheur –elle est secrètement amoureuse de son maître à penser - poursuivra avec lui de nouvelles recherches sur " l’intégrateur ".
    Comment faire reculer le danger que représente l’Allemagne de Hausherr ? Dorchester ne peut toujours pas se résoudre à transformer ce pays en un désert de pierres vitrifiées avec le risque de déclencher une réaction en chaîne totale. Ce fut Colette qui lui suggère de convaincre Hausherr de l’effroyable pouvoir du fulgurium en lui envoyant un minuscule échantillon pour analyse.
    Le savant allemand ne pourra que se soumettre en constatant que ses bombes à l’éruptite ressembleraient à des pétards de feu d’artifice à côté du fulgurium. Les conditions de l’expérience sont précises : elles devront se dérouler à l’abri de la lumière. Hausherr en compagnie d’Elsa n’en fait qu’à sa tête et son obstination le perdra : une formidable explosion souffle la ville de Leipzig, ravage en un tremblement de terre dévastateur de nombreuses villes allemandes, creuse un cratère de plusieurs kilomètres dans le sol : c’est la " Brèche d’Enfer " :
    " La Grande Epouvante " se leva à Dresde, à Chemnitz, à Weimar, à Dassau, à Magdebourg, à Berlin, à l’heure même où Leipzig périssait avec toute la contrée à l’entour, non point pulvérisée, non point réduite en cendres, ni même proprement anéantie, mais strictement dématérialisée, en surface à trente kilomètres à la ronde : en profondeur à quatre kilomètres. A Berlin se fit entendre un grondement qui semblait monter des entrailles de la terre et s’amplifia en quelques secondes, comme si la foudre tombait en cent points à la fois. Puis le sol trembla, de profondes crevasses s’ouvrirent. Postdam, Charlottenburg disparurent tout entières dans un remous sans nom. Dans la banlieue méridionale de l’immense ville, trois mille maisons s’abîmèrent en un clin d’œil, dans les flammes et dans le chaos.
    L’énorme vague souterraine déferla vers le nord, bousculant tout, inclinant, comme des roseaux sous la brise, des édifices de trente étages, lézardant tous les murs, mettant à bas les maisons de construction légère, écroulant les tours et les clochers dans un inénarrable tumulte ; le fleuve, jeté en ondes écumantes hors de son lit, inonda les quais et les rues avoisinantes. Il y eut, dans l’espace de quelques secondes, des milliers de tonnes de pierres, de briques, de fer tordus, abattus sur la ville, écrasant sous les décombres les passants par milliers. "

    Dorchester, réhabilité officiellement, épouse Colette et, malgré les pressions des autorités militaires anglaises, s’empare du restant de fulgurium qu’il scelle dans du béton et de l’acier et le coule au large d’une des fosses marines du Pacifique, afin que jamais plus un produit aussi effroyable ne puisse mettre en danger la paix du globe.
    Proumen, en physicien expérimenté, dénonce, encore sous le choc de Hiroshima, la menace nucléaire. Son récit, à travers une intrigue traditionnelle largement empruntée au roman-feuilleton (les personnages sont plutôt des " types "), insiste sur une notion neuve à l’époque, celle de la dissuasion atomique ou équilibre de la terreur.


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