Sur l'auteur :
Préambule :
la Tempête Universelle de l’an 2000 par le Colonel Royet, parution in " A l’aventure " N° 55 au N°59, supplément au " Journal des Voyages ", du Jeudi 16 juin 1921 au jeudi 14 juillet 1921, nouvelle en roman-
1 ère parution : 1921
menaces climatiques
Synopsis :
Adam Pearson (Dam) , le fils du roi de la viande, en cette veille de l’an 2000, tient compte du mystérieux avertissement d’un mage de sa connaissance, Nadir, annonçant pour bientôt des événements catastrophiques d’après les signaux électromagnétiques du soleil. De nature mélancolique, le jeune homme avait déjà perdu des êtres chers :
" Deux chères images du passé apparurent devant ses yeux : celle de sa mère, celle de cette adorable miss Lili Atkins, sa fiancée. Toutes deux, il les avait aimées tendrement. Elles étaient parties, victimes de la surcivilisation régnante, de ces réfrigérants subtils, de ces radiateurs réglables à moins d’un dixième de degré, toutes inventions merveilleuses destinées à dompter la nature, à maîtriser les éléments ; par l’excès même de leur perfection, elles avaient rendu les organismes humains plus délicats encore, plus susceptibles aux maux foudroyants. "
Désireux de fêter la nouvelle année dans la solitude, il s’élève dans les airs à bord de son ballon à vol libre. C’est de là qu’il assiste, en spectateur privilégié, à la vague énorme qui non seulement engloutit la ville d’Atlantic-
" Ainsi, ce soir-
En même temps, du fond de l’horizon, un mugissement montait, avec un crescendo de plus en plus intense. De l’Océan, il voyait venir avec une vitesse foudroyante, une montagne noirâtre. En un gigantesque raz de marée, la mer déferlait vers la côte, vers la ville, masse d’eau d’une hauteur qui devait dépasser trois cents mètres. "
" L’afflux de cette main d’oeuvre jaune était nécessité par les travaux indispensables aux pays civilisés et que ne voulaient plus faire les artisans des races affinées : terrassements, mines, chemins de fer, routes. Une garnison de police de 1500 soldats était nécessaire pour donner toute sécurité aux passagers ordinaires. Sur un pont supérieur, établi à 15 mètres au-
" De couleur gris sale, l’être n’avait pas de tête : une sorte de trompe aux contours dentelés semblait constituer la "bouche " par laquelle ce protozoaire subvenait à son entretien. Tour à tour, la bouche s’évasait et se rétrécissait, comme pour happer ce qui se trouvait à sa portée (…) Dans les affouillements creusés par le vent avaient dû être entraînés des dépouilles d’animaux, d’hommes sans doute aussi. Et ces bêtes annelées, vestiges d’une époque accomplie de l’histoire du globe, vivaient dans ces profondeurs inaccessibles, se nourrissaient des détritus des premiers âges. Brusquement, le cataclysme les avait exhumés. A la lumière, gauches, lourds, terribles quand même, ils s’adaptaient, l’intérêt aidant, à la vie nouvelle qui se résumait pour eux à la recherche d’une proie. "
Se réfugiant dans la plus haute tour, ils y découvrent un émetteur de radio ainsi qu’un avion prêt à l’usage. A tout hasard, ils appellent au secours sur les ondes. Une voix leur répond : c’est celle du grand-
" Vous vous aimez, n’est-