Sur l'auteur :
(1845-
Préambule :
Le Dernier Américain par John Ames Mitchell, pp. 57-
1ère parution :1889 titre original : The Last American
archéologie du futur
Synopsis :
A bord du Zlothub, l’équipage persan du Prince Khan-
« Moins d’une heure plus tard, nous avions débarqué et foulions une antique avenue, dont les trottoirs étaient couverts de mauvaises herbes et de fleurs , sauvagement mêlés dans un total désordre. Des arbres, énormes et d’une grande antiquité, passaient leurs membres au travers des fenêtres et des toits procurant une impression déprimante. Ils procuraient cependant une ombre bienvenue, car nous subissions à terre une insupportable fournaise. Les curieuses constructions qui nous entouraient de part et d’autre étaient merveilleusement préservées, et dans nombre d’entre elles subsistaient encore des plaques de verre dans les encadrements de fenêtres métalliques. »
En pénétrant dans les ruines, de grands bâtiments de commerce les incitent à une réflexion profonde sur les causes de la disparition des Méhrikans, qu’ils savent avoir été une race de marchands avisés et évolués technologiquement:
« Leur honneur commercial était une plaisanterie. Ils étaient plus âpres au gain que les Turcs. La prospérité était leur dieu, avec la ruse et l’invention pour prophètes. Leur activité frénétique, aucun Persan ne peut la comprendre. Cet immense pays était grouillant de bruyantes industries et de Méhrikans agités filant tels des flèches d’une ville à l’autre avec une rapidité inconcevable, en utilisant un système de locomotion que nous pouvons à peine imaginer. Il existait des routes recouvertes avec des barres de fer sur lesquelles de petites maisons posées sur des roues étaient tirées à une telle vitesse qu’un voyage d’une longue journée était accompli en une heure. D’énormes bateaux sans voiles, conduits par une force mystérieuse, transportaient des centaines de gens à la fois jusque dans les lieux les plus reculés de la Terre.»
L’exploration de maisons particulières leur fait comprendre à quel point la libération des mœurs féminines aurait eu un rôle à jouer dans cette catastrophe, allant de pair avec les disparités sociales :
« Ô Terre de Délices ! Car beaucoup d’argent réjouit le cœur ! Pourtant le vieil homme secoua la tête. -
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Ces observations, consignées au jour le jour, formeront la trame de leur récit. En poussant au-
« L’étendue de la ville était surprenante. A plusieurs miles de distance, loin sur la rivière, on distingue le Zlotuhb, simple tache blanche sur l’eau. Tout autour de nous, aussi loin que la vue puisse porter, et dans quelque direction que l’on tourne son regard, ce ne sont que ruines : des ruines, et encore des ruines. Jamais il n’a existé de visions plus désespérantes. Le ciel bleu, le soleil radieux, l’air empli du parfum des fleurs aux couleurs vives, le chant des oiseaux : tous rendent ce spectacle encore plus triste et déprimant, tant ils semblent s’en gausser. »
Leur périple ne se limite pas à Nu-
« Sommes de nouveau en mer. Voguons cette fois pour la Perse, ramenant nos blessés et les cendres de nos morts. Celles des habitants du pays reposent au-
Nouvelle remarquable, teintée d’ironie et de pessimisme, il est curieux qu’elle n’ait fait l’objet d’aucune autre traduction en France que celle-