Sur l'auteur :
(1943-
Préambule :
Ton sang, tel du lait par Ian Watson, pp.9 – 47, in "Chronomachine lente ", éd. J/C. Lattès, coll. " Titres SF " N°44, 1 vol.broché, in-
1 ère parution : 1973 titre original : the blood like milk
pollution généralisée
Synopsis :
L’adorateur du soleil, le prêtre de Tetzcatlipoca, Considine, le guerrier au buggy de feu, gît dans son filet avec deux de ses acolytes, prisonnier des W.A.S.P. (White Anglo Saxon Protestant). Il subit la douleur inouïe de son sang qui lui est soutiré par l’infirmière Marina en compensation de ses crimes. Car, dans cette société du futur, sur une terre totalement plongée dans un smog perpétuel, deux classes sociales se partagent le pouvoir: ceux de «l’Establishment », dit aussi les W.A.S.P., enfermés dans leur dômes de plastique, et les adorateurs du soleil qui, comme Considine, sillonnent les autoroutes dans leurs buggies dans l’espoir d’assister à cet événement inouï, le smog qui se déchire et qui laisse entr’apercevoir un coin de ciel bleu parsemé de lumière. Parfois les guerriers de la route, dans leur hâte, se laissent aller à renverser ou tuer l’un de ces honnêtes citoyens. Capturés, ils sont condamnés, par une stimulation permanente, à fournir leur sang comme gage de réparation.Mais Considine, qui connaît toute la valeur d’un sacrifice, se sent porté par sa mission et possédé par Tetzcatlipoca, le dieu aztèque du soleil.
Par une impérieuse et mystérieuse domination psychologique, il convainc Marina de le libérer et de fuir avec lui à la recherche du soleil. Cette fois-
« Espèce de maniaque assoiffé de sang. Je m’en fiche. Je ne peux rien voir là-
« C’était bien plus que l’ozonosphère qui s’était altérée en ces mutations chimiques des dernières heures. Le voile funèbre de crasse qui avait enveloppé la terre pendant tant d’années se transformait rapidement, quel que soit le nouveau catalyseur qui s’était trouvé un asile dans le smog ; à présent, partant d’un point et se déployant aux alentours avec le catalyseur comme avant-
Une nouvelle curieuse et originale dont la forme même (surtout dans sa langue d’origine) témoigne de sa radicale nouveauté.