Sur l'auteur :
(1848-
Préambule :
la Guerre au Vingtième siècle par Albert Robida,Tallandier éd., 1991, 1 vol. cartonné, format à l’italienne, 47 pp ; fac-
1 ère parution : 1887
guerres futures 2
Synopsis :
Fabius Molinas, rentier et patriote, n’hésita pas à s’engager lorsque son pays, en proie à une attaque traîtresse, se trouva menacé. Il rejoignit rapidement l’aéronef «l’Epervier» comme canonnier de 2 ème classe, ce qui lui valut de participer à l’assaut d’une série de blokhaus roulants, immobilisés dans le brouillard artificiel répandu par les «brouillardiers ». Prenant dans la foulée le commandement d’un de ces blokhaus, il bombarda la place-
En effet, la contre-
« Les torpilleurs embusqués dans les cirrus et nimbus à 3000 mètres de hauteur, laissèrent les premières ombres du soir descendre sur la ville, puis actionnant leurs propulseurs, ils se précipitèrent des hauteurs du ciel et, parvenus à bonne distance, lancèrent leurs terribles torpilles. Subitement la ville arrachée de ses fondations se boursoufla, craqua et sauta en l’air. »
S’immisçant chez l’ennemi, Il sème la terreur dans le camp des chimistes en faisant exploser un container rempli de miasmes :
« Tout s’est écroulé dans la salle du conseil, généraux, médecins, soldats, tous sont tombés subitement et se tordent sur le sol, en proie à toutes les maladies déchaînées par l’action de Molinas. Des épidémies s’abattent sur l’armée ennemie et portent leurs ravages en trois minutes dans un rayon de quinze lieues. Grâce au tampon de son casque de chimiste, Fabius, qui avait fait le sacrifice de sa vie, en est quitte pour une formidable rage de dents. (…)
Disons tout de suite que les hôpitaux ennemis eurent à soigner 179 549 malades civils et militaires, et que, du mélange de tous les miasmes, naquit une maladie remarquable et absolument nouvelle. Cultivée par les médecins de l’Europe entière, elle est aujourd’hui connue sous le nom de fièvre molineuse, du nom de son inventeur, et l’endroit où elle prit naissance est resté fort insalubre. »
Avec les félicitations du général et une promotion à la clé, il reprend du service comme mitrailleur-
Voilà que la flotte sous-
Là, il se rendra encore utile en détruisant les liaisons téléphoniques entre camps ennemis. La guerre se terminera pour lui après qu’il eut participé à une grande bataille aérienne au-
Un court récit, amusant et picaresque, provocateur et ironique dans son évocation d’une guerre future. Robida reste le grand maître de l’anticipation sociale du XIXème siècle. Ce récit fait écho aux éléments guerriers distillés dans le « XXème siècle » « la Vie électrique » et la «Guerre infernale», dont la lecture est hautement conseillée.