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  • Demain Le Froid

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : J. et D. LEMAY

    Parution : 1969

    Thème : menaces cosmiques, la nouvelle glaciation


    Sur l'auteur :

    Pseudonyme de Jean et Doris CAUDERAN. Jean-Louis (1915-2009) et Doris (1942-) sont un couple d'écrivains français de science-fiction qui ont livré la quasi-totalité de leur production (une quarantaine de romans) au Fleuve Noir. A parir de 1978, Jean-Louis écrit seul.


    Préambule :

    Demain le froid par J. et D. Lemay, Fleuve Noir éd., 1969, coll. "Anticipation", N° 389, 1 vol. broché, in-12ème, 250pp. couverture illustrée par Sainte-Croix. roman d’expression française (réédité dans la coll. «Lendemains retrouvés » en 1976)
    1ère parution: 1969
    menaces cosmiques - la nouvelle glaciation


    Synopsis :

    Lorsque s’ouvre la conférence du groupe des savants de Pugwash, les intervenants étaient loin de s’attendre à la sortie de François Alandin, professeur éminent à la Faculté des Sciences. Celui-ci annonça que le système solaire tout entier se dirigeait vers un nuage de poussière cosmique qu’il atteindrait dans trente-cinq ans.
    Les conséquences de cet événement seraient effroyables et constitueront – si rien n’est entrepris – la fin de la vie sur la planète Terre :
    « Il n’apparut pas aux ordinateurs que le basculement de la terre sur son axe, suggéré par certains savants fut envisageable. Certes, il pouvait être craint que le mouvement de nutation et même de précession en soit modifié en raison d’un changement dans la répartition des masses, mais il fut surtout mis en relief que l’équilibre du gigantesque volant constitué par la planète ne serait retrouvé que par les mouvements du plasma interne. »
    L’annonce fit l’effet d’une bombe. Mais, soutenu par ses collègues, Grigori Chaliokine, astrophysicien, et Edsel Gurney, le directeur de l’observatoire du Mont Palomar, Alandin jeta les bases d’une organisation destinée à l’espèce humaine.  Elle devrait mettre ses ressources en commun  et travailler avec acharnement pour, s’en s’écarter d’un iota du but fixé, créer les conditions de sa survie.
    La pression de la foule, qui voyait en Alandin son sauveur, permit de contrer la menace constituée par les politiques, peu enclins à abandonner leur pouvoir. Les résistances furent donc toutes levées, les unes après les autres. De longues discussions aboutirent, après avoir écartées diverses hypothèses, comme l’envoi de vaisseaux dans l’espace ou la destruction d’une partie de l’humanité, à la décision de créer des arches, des « unités autonomes de survie », sphères immenses devant reposer sur le fond des océans en bordure continentale. Ses sphères contiendraient chacune en son sein des milliers d’êtres humains et d’animaux, dont la survie pouvait être assurée par les moyens énergétiques appropriés.
    Le plan accepté, les travaux commencés apportèrent au cours des ans une transformation complète du paysage social. Des villes furent abandonnées. Les forêts et la jungle reprirent leur place là où vivaient jadis des millions d’hommes. L’industrie, le commerce, l’habitat se situait maintenant autour des lieux où l’on construisait les sphères.
    Alandin et son groupe d’amis ont crée au Groenland la nouvelle association « Aurore » qui suivait l’évolution des travaux :
    « Les essais de résistance eurent lieu dans l’Arctique, près de Thulé où avait été construite l’unité nommée Sphérotest. Immergée par mille mètres de fond, la masse d’acier et de béton, structure étonnante que les nids d’abeille rendaient pratiquement indestructible, prouva cette qualité en résistant à l’explosion de plusieurs charges atomiques. Puis, halés par les grands navires de guerre sortis de leur cocons, l’engin fut remorqué jusqu’à la fosse Atlantique, coulé jusqu’à quatre mille trois cents mètres et remonté .»
    Pourtant des états restaient réticents au projet. Ainsi, dès le début, les Chinois maoïstes appelés « l’Asie Rouge » rompirent toute relation avec le reste de l’humanité pour suivre leur propre plan. Quant aux Japonais, en les personnes de Omira Yamatimo et celle de Nishito Iharu, ils n’avaient qu’une obsession : celle de prouver qu’Alandin et son groupe formaient en réalité une cinquième colonne extraterrestre dont l’objectif, après l’infiltration aux postes-clés de l’espèce humaine, était de confisquer le pouvoir à leur profit. Ce qui donnait de la force à cette théorie c’était un vaisseau « alien » endommagé qu’ils avaient réussi à récupérer, à reconstruire dans une base secrète, sans toutefois en percer tous les secrets.
    Les Japonais avaient raison. Des extraterrestes nommés Galathéens surveillaient de près l’évolution des hommes depuis des millénaires, sans intervenir dans leurs affaires. Parfaitement identiques aux Terriens et conscients que ceux-ci ne pouvaient pallier la menace mortelle à venir, ils ont décidé de leur venir en aide. A cet effet, un groupe de Galathéens, inséré de longue date dans la société humaine et nommé « les Découvreurs »  - c'est-à-dire Alandin et son groupe – devait diriger le sauvetage. D’où la conception des arches.
    Alors que les premiers effets d’une glaciation intense et des désordres telluriques commençaient à apparaître, Nishito, acharné, démasqua enfin Alandin. Le groupe des «Découvreurs » en étaient réduit à fuir,  trouvant refuge en une grotte située près des « Trembles », ancienne propriété française d’Alandin. Ce dernier, en vue de convaincre Nishito de sa bonne foi et surtout de mettre la main sur le vaisseau qui leur permettrait de quitter la Terre, se rendit au Japonais. Alandin sera torturé pour qu’il avoue, des remontées volcaniques compliquant la situation aux Trembles :
    « En fin de journée, une nouvelle alarmante parvint aux Galathéens. Captée par Aurore, une émission des maoïstes annonçait que le continent chinois semblait s’enfoncer lentement. Déjà les cités côtières avaient disparu. Plusieurs centaines de bulles d’acier flottaient, entraînées par les montagnes liquides qui montaient à l’assaut des grandes plaines et qui atteindraient bientôt les contreforts montagneux de la Chine continentale. »
    En dépit de sa faiblesse, par ruse, Alandin s’emparera de «l’Olagne » le vaisseau interplanétaire, provoquant du même coup la mort de Nishito, et mettra ses amis en sécurité à bord d’une station spatiale terrienne en attendant l’arrivée de ceux de sa race. L’humanité, elle, sur une Terre en total bouleversement survit tant bien que mal à bord des arches submergées, en attendant une ère meilleure.
    Greffant sur le thème principal de la fin de la Terre une multiplicité de thèmes secondaires tels que le péril extraterrestre, la menace jaune, les cités englouties, les auteurs élaborent un scénario tant bien que mal qui part, à cause de cela, dans tous les sens.  Le récit lui-même aurait gagné à être plus solidement charpenté, des discussions théoriques et oiseuses interrompant souvent inutilement la trame narrative, en des termes à la sémantique approximative.  Qui trop embrasse…


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